Agatha Christie - Le Noël d'Hercule Poirot

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Le Noël d'Hercule Poirot: краткое содержание, описание и аннотация

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Est-ce une très bonne idée de réunir, à l’occasion des fêtes de fin d’année, des enfants qui ont tous de bonnes raisons de vous haïr ? Surtout quand il s’agit de leur annoncer que vous modifiez votre testament ?
Toujours est-il que, le 24 décembre, Simeon Lee, vieillard aussi riche que cynique, est sauvagement assassiné dans sa chambre. Et voici Hercule Poirot s’interrogeant sur Alfred et sa femme, tyrannisés depuis longtemps par leur père et beau-père ; sur Harry, qui ne lui pardonne pas les humiliations que sa mère a subies ; sur Pilar, la petite-fille espagnole, devant qui le vieil homme a peut-être imprudemment étalé ses diamants…
Beaucoup de monde. Et pour finir, un coupable présent dès le début, mais bien difficile à soupçonner…

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Il s’arrêta. La porte venait de s’ouvrir et David Lee entra.

XII

David Lee arborait un calme extraordinaire… D’un pas décidé, il se dirigea vers le bureau, prit une chaise et s’assit en face du colonel Johnson, qu’il regarda d’un œil grave et interrogateur.

La lumière électrique caressait la mèche blonde encadrant son front et éclairait le fin modelé de ses joues. Il paraissait ridiculement jeune et on avait peine à croire qu’il était le fils de ce vieillard tout recroquevillé qui gisait là-haut.

« Eh bien, messieurs, dit-il, que voulez-vous de moi ? »

Le colonel Johnson commença :

« Il paraît, Mr. Lee, qu’il y eut une sorte de réunion familiale dans la chambre de votre père cet après-midi ?

— En effet, mais rien d’extraordinaire… Il ne s’agissait nullement d’un conseil de famille ou de quelque chose dans ce genre.

— Que se passa-t-il, alors ? »

Sans se troubler, David Lee répondit :

« Mon père était de mauvaise humeur. C’était un vieillard, un infirme, et il faut l’excuser à cause de son état. Je crois qu’il nous avait assemblés pour déverser sur nous ses rancœurs.

— Vous souvenez-vous de ses paroles ?

— Il a proféré des sottises énormes. Il nous a reproché de n’être bons à rien… Il a dit qu’il n’y avait pas un homme digne de ce nom dans la famille… que Pilar – notre nièce arrivée d’Espagne – en valait deux comme nous. Et… »

Il s’arrêta. Poirot lui dit :

« S’il vous plaît, Mr. Lee, voulez-vous répéter les paroles exactes de votre père ? »

À contrecœur, David reprit :

« Mon père parlait d’une voix enrouée et disait qu’il espérait avoir de par le monde des bâtards plus dignes de lui que n’importe lequel de ses enfants légitimes… »

David répéta ces paroles, une expression de dégoût sur ses traits délicats. Le chef de police Sugden le regarda d’un air vivement intéressé et demanda :

« Votre père n’a-t-il rien dit de spécial à votre frère, Mr. George Lee ?

— À George ? Je ne me souviens pas. Oh ! si, il me semble qu’il l’a prévenu qu’il devrait à l’avenir modérer ses dépenses, car il se voyait obligé de lui diminuer sa rente. George en fut très ennuyé et devint rouge comme un dindon. Il balbutia qu’il ne pouvait faire avec moins. D’un ton placide, mon père lui dit qu’il n’avait pas le choix et que sa femme pourrait l’aider à réaliser des économies. C’était plutôt une moquerie… George ayant toujours été l’avare de la famille… Magdalene est, peut-être, un peu dépensière… elle a des goûts excentriques…

— Elle aussi… a dû être ennuyée…, observa Poirot.

— Oui. D’autant plus que mon père lui a lancé une pointe… un peu cruelle… disant qu’elle vivait avec un officier de marine. Évidemment, il s’agissait du père de Magdalene, mais la façon dont père s’exprimait, laissait des doutes. La pauvre Magdalene a rougi jusqu’aux oreilles.

— A-t-il parlé de sa femme… de votre mère ? » demanda Poirot.

Le sang monta aux joues de David et battit fortement à ses tempes. Tremblant légèrement, il serrait les poings sur la table.

D’une voix étouffée, il prononça :

« Oui, il l’a insultée.

— En quels termes ? demanda le colonel Johnson.

— Je ne m’en souviens pas au juste. Il a proféré quelques phrases dédaigneuses à son égard.

— Votre mère est morte depuis plusieurs années ?

— Elle mourut quand j’étais encore enfant, répondit David.

— Sans doute n’a-t-elle pas mené une vie très heureuse, ici ? »

David fit entendre un rire sarcastique :

« Qui aurait pu être heureux avec un homme comme mon père ? Ma mère était une sainte. Elle mourut de chagrin.

— Votre père en éprouva-t-il un regret sincère ? »

D’un ton brusque, David répondit :

« Je l’ignore. Sitôt après la mort de maman, je quittai la maison. »

Il fit une pause, puis ajouta :

« Vous l’ignorez peut-être, mais lorsque j’acceptai de venir ici cette année pour la Noël, je n’avais pas vu mon père depuis près de vingt ans. Aussi, je ne puis vous renseigner sur ses habitudes, ses ennemis ou ce qui se passait dans cette maison. »

Le colonel Johnson lui demanda :

« Savez-vous que votre père conservait dans le coffre de sa chambre un lot de diamants de grande valeur ? »

Indifférent, David observa :

« Cela me paraît bien imprudent de sa part. Je l’ignorais.

— Voulez-vous nous donner l’emploi du temps de votre soirée ? demanda Johnson.

— Ce que j’ai fait ? Oh !… J’ai quitté la table assez vite. Cela m’ennuyait de rester bavarder en buvant du porto, et d’autant plus qu’Alfred et Harry se cherchaient querelle. Je hais la discorde. Je sortis donc doucement de la salle à manger et j’allai dans la salle de musique pour jouer du piano.

— La salle de musique touche au salon, n’est-ce pas ? demanda Poirot.

— Oui… je jouai jusque… jusqu’au moment où se produisit cette chose horrible.

— Qu’avez-vous entendu exactement ?

— Un bruit lointain de meubles remués, quelque part là-haut. Puis, un cri effrayant. »

Il serra les poings.

« Un cri semblable à celui d’un damné en enfer. Dieu ! c’était affreux !

— Étiez-vous seul dans la salle de musique ?

— Non, ma femme s’y trouvait également. Du salon, elle était venue me rejoindre. Nous montâmes avec les autres. »

Il ajouta vivement :

« Vous ne vous attendez pas à ce que je vous décrive ce que j’ai vu là-haut ?

— Non, ce n’est pas nécessaire, lui dit Johnson. Cela suffit, Mr. Lee. Suspectez-vous quelqu’un d’avoir voulu tuer votre père ? »

Inconsidérément, David Lee déclara :

« Oh ! oui. Pas mal de gens désiraient sa mort… Toutefois, je ne vois pas qui aurait commis ce crime ! »

Il sortit en claquant la porte derrière lui.

XIII

Le colonel Johnson eut à peine le temps de s’éclaircir la gorge, que la porte s’ouvrit et Hilda Lee entra.

Hercule Poirot l’étudia avec curiosité. Il songea que les fils du vieux Lee avaient épousé des femmes sortant de l’ordinaire. Lydia, à l’intelligence vive et à la grâce de lévrier, Magdalene, aux séductions de courtisane, et maintenant cette Hilda aux formes pleines dégageant une force protectrice. Elle était, il s’en rendit compte, plus jeune que ne la faisaient paraître sa coiffure sans goût et sa robe démodée. Aucun fil gris dans sa chevelure châtaine, et ses yeux, couleur noisette, brillaient comme deux phares de bonté dans son visage aux traits épais. Voilà une brave femme, se dit Poirot.

De son ton le plus aimable, le colonel disait à Hilda :

« … Cette mort vous a causé à tous un choc affreux, Mrs. Lee. D’après votre mari, c’est la première fois que vous venez au manoir de Gorston ? »

Elle inclina la tête.

« Aviez-vous déjà rencontré votre beau-père, Mrs. Lee ? »

Hilda répondit d’une voix agréable :

« Non. David m’épousa après son départ de chez lui. Il ne voulait plus revoir sa famille. Jusqu’à présent, nous n’avions revu aucun d’eux.

— Et comment vous êtes-vous décidée à faire cette visite ?

— Mon beau-père a écrit à David. Il invoquait son grand âge et insistait sur le plaisir qu’il aurait à avoir tous ses enfants autour de lui pour la Noël.

— Et votre mari a accepté de venir à son appel ? »

Hilda soupira :

« Je dois dire que c’est moi qui l’y ait poussé. Je ne connaissais pas la situation. »

Poirot lui dit :

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