Arthur Doyle - La Vallée De La Peur
Здесь есть возможность читать онлайн «Arthur Doyle - La Vallée De La Peur» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классический детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:La Vallée De La Peur
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
La Vallée De La Peur: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La Vallée De La Peur»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
La Vallée De La Peur — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La Vallée De La Peur», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Nous descendîmes la rue paisible du village, que bordait une double rangée d'ormes étêtés. En bas, deux vieux piliers de pierre moussus et tachés supportaient quelque chose qui avait autrefois été le lion rampant des Capus de Birlstone. Nous nous engageâmes dans une allée qui serpentait au milieu de pelouses et de chênes comme on n'en voit plus que dans l'Angleterre rurale. Après un dernier virage aigu, nous aperçûmes la vieille maison basse en briques défraîchies qu'entouraient des ifs coupés à l'ancienne mode, le pont-levis en bois, et la belle et large douve qui brillait comme du mercure sous le froid soleil de l'hiver. Le manoir avait trois siècles: siècles de naissances et de retours au foyer, de danses villageoises et de rendez-vous de chasse. Après tant d'années paisibles, pourquoi ses murs vénérables avaient-ils abrité un tel drame?
– Voilà la fenêtre, annonça White Mason. Celle qui est tout de suite à droite du pont-levis. Elle est restée ouverte exactement comme elle l'était cette nuit.
– Elle me paraît bien étroite pour permettre le passage d'un homme.
– Le meurtrier n'était certes pas obèse. Nous n'avons pas eu besoin de vos déductions, monsieur Holmes, pour nous en rendre compte. Mais vous ou moi, nous pourrions néanmoins fort bien passer par cette fenêtre…
Holmes s'approcha de la douve et examina la pierre du rebord ainsi que le gazon.
– … J'ai bien regardé, monsieur Holmes! insista White Mason. Il n'y a rien. Aucun signe que quelqu'un soit sorti de l'eau. Mais pourquoi aurait-il forcément laissé une trace de son passage?
– Bien sûr! Pourquoi aurait-il forcément laissé une trace de son passage? Est-ce que l'eau est toujours bourbeuse?
– Généralement elle est de cette couleur. Le courant apporte de la terre argileuse.
– Quelle est sa profondeur?
– À peu près soixante centimètres sur les côtés et un mètre au milieu.
– Nous pouvons donc écarter résolument l'hypothèse que l'homme se serait noyé en traversant la douve?
– Un enfant ne pourrait pas s'y noyer.
Nous franchîmes le pont-levis, et un personnage falot, noueux, desséché nous ouvrit la porte: c'était Ames. Le pauvre diable était livide et tremblait encore. Le sergent de police du village, grand gaillard mélancolique, montait la garde dans la salle du crime. Le médecin était parti.
– Rien de neuf, sergent Wilson? demanda White Mason.
– Rien, monsieur.
– Alors vous pouvez rentrer chez vous. Vous avez eu assez de travail. Si nous avons besoin de vous, nous vous ferons prévenir. Le maître d'hôtel ferait aussi bien d'attendre dehors. Dites-lui de prévenir M. Cecil Barker, Mme Douglas et la femme de chambre que nous aurons peut-être bientôt un mot à leur dire. Maintenant, messieurs, je crois préférable que je vous communique mon point de vue; ensuite vous formerez le vôtre…
Il m'impressionnait, ce policier de province! Il maîtrisait bien les faits, et il possédait un bon sens froid, clair, qui le ferait sans doute progresser dans sa profession. Holmes l'écouta avec une grande attention sans manifester le moindre signe d'impatience (c'était, de sa part, exceptionnel!).
– … Est-ce un suicide? Est-ce un meurtre? Voilà, n'est-ce pas, messieurs, notre première question. S'il s'agit d'un suicide, alors nous devons croire que cet homme a commencé par retirer son alliance et la cacher; puis qu'il est descendu ici en robe de chambre, qu'il a piétiné avec des souliers boueux dans un coin derrière le rideau afin de donner l'idée que quelqu'un l'avait attendu, qu'il a ouvert la fenêtre, qu'il a mis du sang…
– Nous pouvons écarter cette hypothèse, interrompit MacDonald.
– C'est mon avis. Un suicide est hors de question. Donc un meurtre a été commis. Nous avons à déterminer si son auteur appartient ou n'appartient pas à la maisonnée.
– Nous écoutons votre argumentation.
– Dans les deux cas, nous nous heurtons à des difficultés considérables. Et pourtant il n'y a pas de troisième hypothèse. C'est l'une ou l'autre. Supposons en premier lieu que le meurtrier ou les meurtriers soient gens du manoir. Ils ont abattu Douglas à une heure où tout était tranquille, mais où cependant personne ne dormait encore. Par ailleurs ils ont commis leur crime avec l'arme la plus étrange et la plus bruyante qui se puisse trouver, de façon que tout le monde sût ce qui était arrivé. Une arme qui auparavant n'avait jamais été vue dans la maison… Cela ne paraît pas un point de départ très vraisemblable, qu'en pensez-vous?
– Non, en effet.
– Tous les témoignages concordent sur le fait suivant: une fois l'alarme donnée, il ne s'est pas écoulé plus d'une minute avant que toute la maisonnée soit sur les lieux: pas seulement M. Cecil Barker, qui affirme être arrivé le premier, mais Ames et tous les autres. Me direz-vous que pendant ce laps de temps le coupable s'est débrouillé pour faire des traces de pas dans le coin, ouvrir la fenêtre, tacher de sang l'appui, retirer l'alliance du cadavre, etc.? C'est impossible!
– Vous posez le problème très clairement, approuva Holmes. J'incline à partager votre opinion.
– Alors nous sommes contraints de revenir à la théorie selon laquelle le crime a été commis par quelqu'un de l'extérieur. De grosses difficultés nous guettent encore; mais il ne s'agit plus d'impossibilités. Le meurtrier est entré dans la maison entre quatre heures trente et six heures, c'est-à-dire entre le crépuscule et le moment où le pont-levis a été relevé. Il y avait des invités, la porte était ouverte, rien ne pouvait l'arrêter. Peut-être était-ce un vulgaire cambrioleur. Peut-être avait-il une rancune personnelle contre M. Douglas. Puisque M. Douglas a passé une grande partie de son existence en Amérique, et puisque ce fusil de chasse semble être d'origine américaine, l'hypothèse de la rancune personnelle est la plus vraisemblable. Il s'est glissé dans cette pièce parce qu'elle était la plus proche de l'entrée, et il s'est caché derrière le rideau. Il y est resté jusqu'à onze heures passées. À cette heure-là, M. Douglas a pénétré dans son bureau. L'entretien a dû être fort court, en admettant qu'il y en ait eu un, car Mme Douglas a déclaré que son mari ne l'avait pas quittée depuis plus de quelques minutes quand elle entendit le coup de feu.
– La bougie le confirme, dit Holmes.
– D'accord. La bougie, qui était neuve, n'a brûlé que sur un centimètre et demi. Il avait dû la poser sur la table avant d'être attaqué; sinon elle serait tombée quand il s'est écroulé. Cela montre qu'il n'a pas été attaqué dès son entrée dans la pièce. Quand M. Barker est arrivé, la lampe était éteinte et la bougie allumée.
– Tout cela est clair.
– Nous pouvons donc maintenant reconstituer le drame sur ces données. M. Douglas entre dans la pièce. Il pose la bougie. Un homme surgit d'entre les rideaux. Il est armé de ce fusil. Il réclame l'alliance. Dieu sait pourquoi, mais les choses ont dû se passer ainsi. M. Douglas la lui remet. Alors soit de sang-froid, soit au cours d'une lutte (Douglas a pu saisir le marteau qui a été trouvé sur la carpette), l'inconnu tue Douglas de cette manière effroyable. Il laisse tomber son fusil et aussi, sans doute, cet étrange carton «V.V. 341»; puis il s'échappe par la fenêtre et la douve au moment où Cecil Barker découvre le crime. Qu'en pensez-vous, monsieur Holmes?
– Très intéressant, mais pas tout à fait convaincant.
– Mon cher, ce serait d'une invraisemblable stupidité, voyons! s'écria MacDonald. Quelqu'un a tué cet homme. Quel que soit l'assassin, je pourrais vous démontrer qu'il s'y serait pris autrement. Pourquoi a-t-il couru le risque de voir sa retraite coupée? Pourquoi se serait-il servi d'un fusil de chasse alors que seule une arme silencieuse lui permettait de s'échapper? Allons, monsieur Holmes, c'est à vous de nous tendre le fil conducteur, puisque vous venez de dire que la théorie de M. White Mason n'était pas convaincante!
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «La Vallée De La Peur»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La Vallée De La Peur» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «La Vallée De La Peur» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.