Arthur Doyle - La Vallée De La Peur
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– En effet.
– Et il est marié depuis cinq ans. Vous êtes donc rentré en Angleterre à l'époque de son mariage?
– Un mois avant. J'étais son témoin.
– Connaissiez-vous Mme Douglas avant son mariage?
– Non. J'avais quitté l'Angleterre depuis dix ans.
– Mais vous l'avez beaucoup vue depuis?
Barker regarda le détective avec une grande fermeté.
– Je l'ai vu, lui, beaucoup depuis son mariage, répondit-il. Si je l'ai vue, elle, c'est parce qu'on ne peut pas séjourner chez un homme sans connaître sa femme. Si vous imaginez qu'il y a je ne sais quel lien…
– Je n'imagine rien, monsieur Barker. Je suis tenu de rechercher tout ce qui peut se rapporter à l'affaire. Mais je ne veux offenser personne.
– Il y a des recherches blessantes, répliqua sèchement Barker.
– Nous ne voulons que des faits. Il est de votre intérêt et de l'intérêt de tous qu'ils soient clairement établis. Est-ce que M. Douglas approuvait totalement votre amitié avec sa femme?
Barker pâlit, et il serra convulsivement ses mains puissantes.
– Vous n'avez pas le droit de me poser des questions pareilles! s'écria-t-il. En quoi celle-ci concerne-t-elle l'affaire sur laquelle vous enquêtez?
– Je dois répéter la question.
– Eh bien! moi je refuse de répondre!
– Vous pouvez refuser de répondre, mais vous devez vous rendre compte que ce refus constitue en lui-même une réponse. Car vous ne refuseriez pas de répondre si vous n'aviez pas quelque chose à cacher.
Barker demeura immobile un moment, avec son visage tendu et ses gros sourcils noirs froncés. Puis il se détendit et nous regarda en souriant.
– Après tout, je vois, messieurs, que vous faites uniquement votre devoir, et que je n'ai pas à m'y opposer. Je vous prierais seulement de ne pas tourmenter là-dessus Mme Douglas, car elle a suffisamment de chagrin en ce moment. Je peux vous dire que le pauvre Douglas était affligé d'un défaut, d'un seul défaut d'ailleurs: la jalousie. Il m'aimait beaucoup. Je n'ai jamais eu de meilleur ami. Et il était très attaché à sa femme. Il était content quand je venais ici; il me réclamait quand je ne venais pas. Si cependant sa femme et moi parlions ensemble ou si une sorte de sympathie se manifestait entre nous, une vague de jalousie le submergeait et il s'emportait jusqu'à me dire des choses effroyables. Plus d'une fois j'ai juré que je ne remettrais plus les pieds ici. Mais quand je le boudais, il m'écrivait des lettres si repentantes, si gentilles, que je ne pouvais plus lui en vouloir. Vous pouvez m'en croire, messieurs, et ce sera mon dernier mot; nul n'a eu femme plus aimante, plus fidèle qu'elle, et non plus, j'ai le droit de le dire, ami plus loyal que moi!
Il s'était exprimé avec force et une visible intensité de sentiments. Mais l'inspecteur MacDonald ne put pas s'empêcher de revenir sur le sujet.
– Vous savez, dit-il, que l'alliance de la victime a été retirée de son doigt?
– Vraisemblablement.
– Que voulez-vous dire par «vraisemblablement»? Vous savez bien que c'est un fait.
Barker sembla embarrassé.
– Quand j'ai dit «vraisemblablement», je voulais dire qu'il était concevable que lui-même eût retiré son alliance.
– Le simple fait que l'alliance ait disparu, quel que soit celui qui l'a retirée, suggérerait à n'importe qui un rapport quelconque entre son mariage et le drame, n'est-ce pas?
Barker haussa ses larges épaules.
– Je ne me hasarderai pas à dire ce qu'il suggère, répondit-il, mais si vous entendez insinuer par-là qu'il compromet l'honneur de cette dame… (ses yeux étincelèrent, et il eut besoin de toute son énergie pour maîtriser son émotion)… eh bien! vous faites fausse route, voilà tout!
– Je ne crois pas que j'aie pour l'instant autre chose à vous demander, dit froidement MacDonald.
– Un petit détail! intervint Sherlock Holmes. Quand vous êtes entré dans le bureau, il n'y avait qu'une bougie allumée sur la table, n'est-ce pas?
– Oui.
– C'est à la lueur de cette bougie que vous avez vu qu'un terrible événement s'était produit?
– En effet.
– Vous avez aussitôt sonné pour donner l'alarme?
– Oui.
– Et on est arrivé au bout de très peu de temps?
– Moins d'une minute après, je pense.
– Et cependant, quand les gens sont arrivés, ils ont trouvé la bougie éteinte et la lampe allumée. N'est-ce pas étonnant?
À nouveau Barker manifesta quelque embarras.
– Je ne vois pas ce qu'il y a d'étonnant, monsieur Holmes, répondit-il après un silence. La bougie éclairait mal. Ma première pensée fut une meilleure lumière. La lampe était sur la table: je l'ai allumée.
Et vous avez éteint la bougie?
– Oui.
Holmes ne posa pas d'autre question, et Barker, sur un dernier regard très ferme à chacun de nous (un regard de défi, me sembla-t-il), quitta la pièce.
L'inspecteur MacDonald avait fait parvenir un billet à Mme Douglas pour l'avertir qu'il la verrait dans sa chambre, mais elle avait répondu qu'elle descendrait dans la salle à manger. Elle entra à son tour. C'était une grande et belle femme de trente ans, réservée et remarquablement maîtresse de ses nerfs, très différente de la silhouette tragique et effondrée à laquelle je m'attendais. Certes elle avait le visage pâli et tiré d'une personne qui a subi un gros choc; mais elle était calme, et sa main délicate, qui reposait sur le bord de la table, ne tremblait pas plus que la mienne. Ses yeux tristes nous dévisagèrent l'un après l'autre avec une expression curieusement interrogative. Puis ce regard inquisiteur fit place tout à coup à une question brusque:
– Avez-vous enfin découvert quelque chose?
Fut-ce un effet de mon imagination? Il me sembla que la peur, plutôt que l'espoir, avait inspiré le ton.
– Nous avons pris toutes les mesures nécessaires, Mme Douglas, répondit l'inspecteur. Vous pouvez être sûre que rien ne sera négligé.
– N'épargnez pas l'argent, dit-elle d'une voix éteinte. Je désire que le maximum soit fait.
– Peut-être pourrez-vous projeter un peu de lumière sur l'affaire?
– Je crains que non, mais je suis à votre disposition.
– Nous avons entendu M. Cecil Barker nous dire que vous ne vous êtes pas rendue dans le bureau où le drame venait de se dérouler.
– Non. Il m'a fait remonter l'escalier. Il m'a priée de regagner ma chambre.
– C'est cela. Vous aviez entendu la détonation et vous êtes descendue aussitôt?
– J'ai passé ma robe de chambre et je suis descendue.
– Combien de temps s'est écoulé entre le moment où vous avez entendu la détonation et celui où vous avez été arrêtée au bas de l'escalier par M. Barker?
– Deux minutes, peut-être. Il est difficile de calculer le temps dans des moments pareils. Il m'a suppliée de ne pas entrer. Il m'a assuré que je ne pouvais plus rien faire. Puis Mme Allen, la femme de chambre, m'a fait remonter l'escalier. Tout cela s'est passé comme dans un rêve épouvantable.
– Pouvez-vous nous donner une idée du temps qui s'est écoulé entre le moment où votre mari est descendu et celui où vous avez entendu la détonation?
– Non. Il venait de son cabinet de toilette, et je ne l'ai pas entendu descendre. Il faisait le tour de la maison tous les soirs, car il avait peur d'un incendie. C'est la seule peur que je lui aie connue.
– Voilà justement le point où je voulais arriver, madame Douglas. Vous avez connu votre mari en Angleterre, n'est-ce pas?
– Oui. Nous nous étions mariés il y a cinq ans.
– L'avez-vous jamais entendu parler de quelque chose qui aurait eu lieu en Amérique et qui aurait pu entraîner la menace d'un danger?
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