Arthur Doyle - La Vallée De La Peur
Здесь есть возможность читать онлайн «Arthur Doyle - La Vallée De La Peur» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классический детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:La Vallée De La Peur
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
La Vallée De La Peur: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La Vallée De La Peur»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
La Vallée De La Peur — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La Vallée De La Peur», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
– Pour l'amour de Dieu, rentrez dans votre chambre! avait-il crié. Le pauvre Jack est mort. Vous ne pouvez rien faire. Au nom du Ciel, retirez-vous!
Il avait dû insister auprès de Mme Douglas pour qu'elle consentît à regagner sa chambre. Elle n'avait pas crié. Elle n'avait pas mené grand tapage, Mme Allen, la femme de chambre, l'avait aidée à remonter et était restée auprès d'elle. Ames et M. Barker étaient entrés alors dans le bureau et ils n'avaient touché à rien avant l'arrivée de la police. La bougie n'était pas allumée à ce moment-là, mais la lampe l'était. Ils avaient regardé par la fenêtre, mais la nuit était très obscure et ils n'avaient rien vu ni entendu. Ils s'étaient alors précipités dans le vestibule, où Ames avait tourné le treuil qui abaissait le pont-levis. M. Barker était parti à toutes jambes pour alerter la police.
Tel fut en substance le témoignage du maître d'hôtel.
La déposition de Mme Allen, la femme de chambre, corrobora complètement ce récit. Sa chambre était légèrement plus proche du devant de la maison que l'office où travaillait Ames. Elle se préparait à se mettre au lit quand elle avait entendu le violent coup de sonnette. Elle était un peu dure d'oreille: peut-être était-ce la raison pour laquelle elle n'avait pas entendu la détonation; de toute façon, le bureau était loin. Elle se rappelait avoir entendu un bruit qu'elle avait pris pour une porte qui claquait: mais c'était beaucoup plus tôt, au moins une demi-heure avant le coup de sonnette. Quand M. Ames avait couru vers les pièces du devant, elle l'avait accompagné. Elle avait vu M. Barker, très pâle, très surexcité, sortir du bureau. Il s'était précipité au-devant de Mme Douglas qui descendait l'escalier. Il l'avait suppliée de remonter et elle lui avait répondu quelque chose, que Mme Allen n'avait pas compris.
– Emmenez-la! Restez auprès d'elle! lui avait ordonné M. Barker.
Elle l'avait donc fait remonter dans sa chambre et elle avait essayé de la calmer. Mme Douglas, très nerveuse, tremblait de tous ses membres; mais elle n'avait pas cherché à redescendre. Elle était demeurée assise en robe de chambre auprès du feu, la tête dans les mains. Mme Allen ne l'avait pas quittée de la nuit. Quant aux autres domestiques, ils étaient tous couchés, et ils ne furent alertés que très peu de temps avant l'arrivée de la police. Ils dormaient à d'autre extrémité de la maison: il leur aurait été impossible d'entendre quoi que ce fût. Et voilà pour la femme de chambre qui ne put rien ajouter en réponse aux questions posées, sinon des lamentations et des exclamations de stupéfaction.
M. Cecil Barker lui succéda. En ce qui concernait les événements de la nuit, il avait très peu de choses à ajouter à ce qu'il avait déjà dit au sergent Wilson. Personnellement, il était persuadé que le meurtrier s'était enfui par la fenêtre. Selon lui, la tache de sang ne permettait pas d'en douter. D'ailleurs, comme le pont était relevé, il n'avait pas d'autre moyen de s'échapper. Il ne pouvait pas s'expliquer comment l'assassin avait pu disparaître, ou pourquoi il n'avait pas pris sa bicyclette, en admettant que ce fût la sienne. Il ne s'était certainement pas noyé dans la douve puisqu'elle n'avait nulle part plus d'un mètre de profondeur.
Il professait sur le meurtre une opinion très précise. Douglas était peu communicatif; il ne parlait jamais de certains chapitres de sa vie. Il avait émigré en Amérique, venant d'Irlande, alors qu'il était jeune homme. Il avait réussi, et Barker avait fait sa connaissance en Californie; ils s'étaient associés dans une concession minière qui avait été un grand succès et qui était située dans un endroit appelé Benito Canyon. Brusquement, Douglas avait vendu sa part et était parti pour l'Angleterre. À l'époque, il était veuf. Parker avait réalisé son argent un peu plus tard et il était venu vivre à Londres. Voilà comment ils avaient renoué leurs relations d'amitié. Douglas lui avait donné l'impression qu'un danger planait au-dessus de sa tête, et Barker avait toujours pensé que son brusque départ de Californie et aussi son installation dans cet endroit paisible de l'Angleterre étaient en rapport avec ce danger. Il s'était imaginé qu'une société secrète, organisation implacable, s'acharnait sur les traces de Douglas et n'aurait de cesse qu'elle l’eût supprimé. Quelques remarques de son ami avaient fait germer cette idée dans sa tête, bien que Douglas ne lui eût jamais dit quelle était cette société ni comment il s'en était fait une ennemie. Il supposait que l'inscription sur le carton se référait à cette société secrète.
– Combien de temps êtes-vous resté avec Douglas en Californie? demanda l'inspecteur MacDonald.
– Cinq ans environ.
– Il était célibataire?
– Veuf.
– Savez-vous d'où venait sa première femme?
– Non. Je me rappelle l'avoir entendu dire qu'elle était d'origine suédoise, et j'ai vu son portrait. C'était une très belle femme. Elle mourut de la typhoïde au cours de l'année qui précéda notre rencontre.
– Vous ne situez pas son passé dans une région définie de l'Amérique?
– Il m'a parlé de Chicago. Il connaissait bien cette ville, et il y avait travaillé. Il m'a également parlé des districts miniers de charbon et de fer. Il avait beaucoup voyagé.
– S'occupait-il de politique? Cette société secrète avait-elle un but politique?
– Non. La politique ne l'a jamais intéressé.
– Vous ne pensez pas qu'il pouvait s'agir d'une société criminelle?
– Absolument pas! Je n'ai jamais connu d'homme plus droit, plus net.
– Sur sa vie en Californie, pouvez-vous nous donner des détails particuliers?
– Il préférait rester dans notre concession dans les montagnes. Il ne se rendait dans les endroits habités que lorsqu'il y était obligé. Voilà pourquoi j'avais pensé que quelqu'un le poursuivait. Quand il est parti si soudainement pour l'Europe, j'en ai eu en quelque sorte la confirmation. Je crois qu'il avait dû recevoir un avertissement. Moins d'une semaine après son départ, une demi-douzaine d'hommes se sont présentés: ils le recherchaient.
– Quel genre d'hommes?
– Eh bien! des gens qui n'avaient pas l'air commode! Ils sont montés à la concession et voulaient savoir où il était. Je leur ai répondu qu'il était parti pour l'Europe et que j'ignorais sa destination exacte. Ils ne lui voulaient pas du bien: c'était facile à voir!
– Ils étaient Américains? Californiens?
– Californiens, je n'en sais rien. Mais Américains sûrement. Ce n'étaient pas des mineurs. Je ne sais pas qui ils étaient, mais j'ai été rudement content quand ils m'ont montré leur dos.
– Cela remonte à six ans?
– Presque sept.
– Et vous aviez passé cinq ans ensemble en Californie. Cette affaire de société secrète remonterait donc à onze ans au moins?
– En effet.
– Il faut qu'il s'agisse d'une haine bien tenace pour s'obstiner si longtemps. D'une haine qui ne doit pas avoir des mobiles insignifiants.
– Je pense qu'elle a assombri toute sa vie. Elle était sans cesse présente à son esprit.
– Mais, si un homme est menacé d'un danger, et s'il sait lequel, ne pensez-vous pas que normalement il se tourne vers la police pour être protégé?
– Peut-être s'agissait-il d'un danger contre lequel la police ne pouvait rien? Il y a une chose qu'il faut que vous sachiez. Il ne sortait jamais sans armes. Il avait toujours son revolver dans sa poche. Par malchance il était hier soir en robe de chambre et il avait laissé son revolver dans sa chambre. Quand le pont était relevé, il se croyait sans doute en sécurité.
– J'aimerais un peu plus de précision dans les dates, dit Mac Donald. Il y a six bonnes années que Douglas a quitté la Californie. Vous l'avez imité l'année suivante, n'est-ce pas?
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «La Vallée De La Peur»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La Vallée De La Peur» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «La Vallée De La Peur» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.