Arthur Doyle - La Vallée De La Peur

Здесь есть возможность читать онлайн «Arthur Doyle - La Vallée De La Peur» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классический детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La Vallée De La Peur: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La Vallée De La Peur»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La Vallée De La Peur — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La Vallée De La Peur», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Holmes avait écouté cette controverse avec un intérêt passionné. Il n'en avait pas perdu un mot. Ses yeux perçants allaient de droite à gauche et de gauche à droite. Son front se plissait sous l'effort de la réflexion.

– J'aimerais quelques faits supplémentaires avant de m'aventurer à formuler une théorie, monsieur Mac, dit-il en s'agenouillant à côté du cadavre. Oh! Oh! Ces blessures sont vraiment épouvantables. Pouvons-nous faire entrer le maître d'hôtel quelques instants?… Ames, je crois que vous avez vu souvent ce dessin tout à fait anormal, un triangle à l'intérieur d'un cercle, marqué au fer chaud sur l'avant-bras de M. Douglas?

– Souvent, oui, monsieur.

– Vous n'avez jamais entendu une réflexion de nature à expliquer ce que cette marque signifiait?

– Non, monsieur.

– Elle a dû être très douloureuse quand elle a été faite. C'est incontestablement une brûlure. Maintenant je vois, Ames, un petit morceau de taffetas sur le menton de M. Douglas. L'aviez-vous remarqué?

– Oui, monsieur. Il s'était coupé en se rasant hier matin.

– Se coupait-il quelquefois en se rasant?

– Presque jamais, monsieur.

– Intéressant! fit Holmes. Bien sûr, il peut s'agir d'une simple coïncidence. À moins que cette coupure n'indique qu'il appréhendait un danger. Aviez-vous remarqué quelque chose d'inhabituel dans son comportement d'hier, Ames?

– J'ai eu l'impression qu'il était un peu agité et nerveux, monsieur.

– Ah! cette agression n'a peut-être pas été totalement inattendue. Nous paraissons avoir un peu progressé, n'est-ce pas? Désirez-vous procéder vous-même à l'interrogatoire, monsieur Mac?

– Non, monsieur Holmes. Je l'abandonne à de meilleures mains.

– Eh bien! alors, passons à ce carton. «V.V. 341.» C'est un carton de mauvaise qualité. Y en a-t-il de semblables dans la maison?

– Je ne crois pas, monsieur.

Holmes alla vers le bureau et versa sur le buvard quelques gouttes d'encre de chacun des encriers.

– L'inscription n'a pas été tracée ici, dit-il. Elle a été rédigée à l'encre noire; les autres sont rougeâtres. Et rédigée également avec une plume à gros bec, alors qu'ici les plumes sont à bec fin. Non, elle a été écrite ailleurs. Attribuez-vous une signification quelconque à l'inscription, Ames?

– Non, monsieur, aucune.

– Qu'en pensez-vous, monsieur Mac?

– Elle me fait penser à une société secrète. La même que celle de la marque sur l'avant-bras.

– C'est aussi mon idée, dit White Mason.

– Nous pouvons l'adopter en tant qu'hypothèse de départ; nous verrons bien si elle fait disparaître nos difficultés. Un membre d'une société secrète pénètre dans le manoir, attend M. Douglas, lui fracasse la tête en tirant à bout portant, puis s'échappe par la douve après avoir laissé auprès de la victime un carton qui, publié par les journaux, avertira les autres membres de la société que la vengeance a été accomplie. Tout cela tient. Mais pourquoi ce fusil, de préférence à toute autre arme?

– Exactement.

– Et pourquoi l'alliance a-t-elle disparu?

– D'accord.

– Et pourquoi n'a-t-on arrêté personne? Il est quatorze heures maintenant. Je suppose que depuis l'aube toute la police cherche dans un rayon de soixante kilomètres un inconnu trempé et crotté?

– Vous ne vous trompez pas, monsieur Holmes.

– S'il ne dispose pas d'un terrier tout proche, et s'il n'a pas pu changer de vêtements, la police peut difficilement le manquer. Et pourtant elle l'a manqué jusqu'ici…

Holmes se dirigea vers la fenêtre et examina à la loupe la tache de sang sur l'appui.

– … C'est bien l'empreinte d'un pied. Elle est anormalement large. On dirait celle d'un pied plat. Autre bizarrerie: pour autant qu'on puisse découvrir une trace de pas par terre dans ce coin taché de boue, le pied semble être plus normalement constitué. Il est vrai que tout est bien indistinct. Que vois-je sous la petite table?

– Les haltères de M. Douglas, répondit Ames.

– Les haltères? Il n'y en a qu'un. Où est l'autre?

– Je ne sais pas, monsieur Holmes. Il n'y en avait peut-être qu'un. Je n'ai pas regardé là-dessous depuis des mois.

– Un haltère… commença Holmes gravement.

Mais ses observations furent interrompues par un petit coup à la porte. Un homme de grande taille, bronzé, rasé, au visage intelligent, pénétra dans la pièce et nous regarda. Je n'eus aucun mal à deviner que c'était Cecil Barker. Ses yeux impérieux firent le tour des têtes présentes comme pour nous interroger.

– Je regrette d'interrompre votre conférence, dit-il, mais je voulais vous apprendre la dernière nouvelle.

– Une arrestation?

– Malheureusement non. Mais on a trouvé la bicyclette. Le criminel l'avait abandonnée. Venez. Elle est à moins de cent mètres de la porte.

Quelques valets et badauds groupés dans l'avenue contemplaient une bicyclette qu'on venait de retirer d'un massif où elle avait été dissimulée. C'était une Rudge-Whitworth usagée; elle était couverte d'éclaboussures comme si elle avait fait un long parcours. Le sac de selle renfermait une clé anglaise et un flacon d'huile, mais il ne livra aucune indication quant au propriétaire.

– La tâche de la police serait bien simplifiée, soupira l'inspecteur, si ces machines étaient numérotées et enregistrées. Bah! Ne médisons pas de ce que nous avons trouvé. Si nous ne pouvons découvrir où court son propriétaire, du moins finirons-nous par savoir d'où il est venu. Mais au nom de tous les miracles, pourquoi ce type-là a-t-il laissé derrière lui sa bicyclette? Et comment a-t-il pu prendre du champ en partant à pied? Nous ne semblons pas détenir la moindre lueur dans cette affaire, monsieur Holmes!

– Vous croyez? répondit mon ami. Je me le demandais, justement!

CHAPITRE V Les personnages du drame

– Avez-vous vu tout ce que vous désiriez voir dans le bureau? demanda White Mason quand nous sortîmes, de la pièce fatale.

– Pour l'instant, oui, répondit l'inspecteur.

Holmes se borna à un signe de tête affirmatif.

– Peut-être voudriez-vous entendre maintenant les témoignages de quelques-uns des habitants du manoir? Nous utiliserons la salle à manger, Ames. Veuillez entrer le premier et nous dire tout ce que vous savez.

Le récit du maître d'hôtel fut aussi simple que clair, et il produisit une impression convaincante de sincérité. Il avait été engagé cinq ans plus tôt quand M. Douglas était arrivé à Birlstone. M. Douglas était un homme riche et comme il faut, qui avait fait fortune en Amérique. Il s'était montré un patron bon et généreux: pas tout à fait le genre de patron auquel Ames était habitué, mais on ne peut pas tout avoir, n'est-ce pas? Il n'avait jamais remarqué chez M. Douglas des symptômes de frayeur: au contraire, M. Douglas était l'homme le plus intrépide qu'il eût jamais connu. Il avait donné l'ordre que le pont fût relevé chaque soir afin de renouer avec une ancienne coutume de la vieille demeure, et il aimait observer les habitudes d'autrefois. M. Douglas se rendait rarement à Londres et ne quittait pas souvent le village; pourtant, la veille du crime, il était allé faire des emplettes à Tunbridge Wells. Lui, Ames, avait noté le lendemain une certaine nervosité dans l'attitude de M. Douglas: de l'impatience, de l'irritation; ce qui était tout à fait exceptionnel. Ames n'était pas encore couché à l'heure du crime; il était demeuré à l'office au fond du manoir pour serrer l'argenterie; c'était là qu'il avait entendu un violent coup de sonnette. Il n'avait pas entendu la détonation, mais comment aurait-il pu l'entendre puisque l'office et les cuisines étaient séparées du bureau par plusieurs portes fermées et un long couloir? La violence du coup de sonnette avait fait sortir de chez elle la femme de chambre, et tous deux s'étaient dirigés ensemble vers les pièces du devant. Quand ils étaient arrivés au bas de l'escalier, Mme Douglas le descendait. Non, elle ne se hâtait pas. Il n'avait pas eu l'impression qu'elle était particulièrement agitée. Juste au moment où elle parvenait à la dernière marche, M. Barker s'était précipité hors du bureau. Il avait arrêté Mme Douglas et l'avait priée de remonter.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La Vallée De La Peur»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La Vallée De La Peur» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La Vallée De La Peur»

Обсуждение, отзывы о книге «La Vallée De La Peur» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x