Gaston Leroux - Le Mystère De La Chambre Jaune

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Le Mystère De La Chambre Jaune: краткое содержание, описание и аннотация

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Des cris et des coups de feu se font entendre dans une chambre annexe au laboratoire du pavillon du château où dort la belle Mathilde, fille du célèbre professeur Stangerson. Tout de suite, son père accompagné de l’un de ses domestiques, le père Jacques, se précipite à la porte qu’il trouve clause. Très vite rejoints par le concierge du Glandier et son épouse, ils parviennent à enfoncer la porte.
Une fois dans la «chambre jaune», ils découvrent Mathilde râlant, allongée sur le sol et pleine de sang. On peut apercevoir des marques impressionnantes d’ongles sur son cou. Le criminel a filé. Pourtant, la porte est prise d’assaut par quatre personnes et l’unique fenêtre grillagée de la pièce est verrouillée avec ses volets clos qu’on ne peut fermer que de l’intérieur. Aucune fuite n’est possible! Le jeune Rouletabille décide de se rendre sur le lieu du crime afin de retrouver la trace du malfaiteur.

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«Il s’en alla, le pauvre, le pauvre homme, ne sachant plus guère ce qu’il disait, devant mon silence et mes yeux qui lui «criaient» que j’avais deviné les trois quarts de son secret. Oui, oui, vraiment, il devait être tout à fait désemparé pour être venu à moi dans un moment pareil et pour abandonner Mlle Stangerson, quand il avait dans la tête cette idée terrible de la «coïncidence…»

«Quand il fut parti, je réfléchis. Je réfléchis à ceci, qu’il fallait être plus astucieux que l’astuce même, de telle sorte que l’homme, s’il devait aller, cette nuit, dans la chambre de Mlle Stangerson, ne se doutât point une seconde qu’on pouvait soupçonner sa venue. Certes! l’empêcher de pénétrer, même par la mort, mais le laisser avancer suffisamment pour que, mort ou vivant, on pût voir nettement sa figure! Car il fallait en finir, il fallait libérer Mlle Stangerson de cet assassinat latent!

«Oui, mon ami, déclara Rouletabille, après avoir posé sa pipe sur la table et vidé son verre, il faut que je voie, d’une façon bien distincte, sa figure, histoire d’être sûr qu’elle entre dans le cercle que j’ai tracé avec le bon bout de ma raison.»

À ce moment, apportant l’omelette au lard traditionnelle, l’hôtesse fit sa réapparition. Rouletabille lutina un peu Mme Mathieu et celle-ci se montra de l’humeur la plus charmante.

«Elle est beaucoup plus gaie, me dit-il, quand le père Mathieu est cloué au lit par ses rhumatismes que lorsque le père Mathieu est ingambe!»

Mais je n’étais ni aux jeux de Rouletabille, ni aux sourires de l’hôtesse; j’étais tout entier aux dernières paroles de mon jeune ami et à l’étrange démarche de M. Robert Darzac.

Quand il eut fini son omelette et que nous fûmes seuls à nouveau, Rouletabille reprit le cours de ses confidences:

«Quand je vous ai envoyé ma dépêche ce matin, à la première heure, j’en étais resté, me dit-il, à la parole de M. Darzac: «L’assassin viendra ‘’peut-être’’ la nuit prochaine.» Maintenant, je peux vous dire qu’il viendra «sûrement». Oui, je l’attends.

– Et qu’est-ce qui vous a donné cette certitude? Ne serait-ce point par hasard…

– Taisez-vous, m’interrompit en souriant Rouletabille, taisez-vous, vous allez dire une bêtise. Je suis sûr que l’assassin viendra depuis ce matin, dix heures et demie , c’est-à-dire avant votre arrivée, et par conséquent avant que nous n’ayons aperçu Arthur Rance à la fenêtre de la cour d’honneur…

– Ah! ah! fis-je… vraiment… mais encore, pourquoi en étiez-vous sûr dès dix heures et demie?

– Parce que, à dix heures et demie, j’ai eu la preuve que Mlle Stangerson faisait autant d’efforts pour permettre à l’assassin de pénétrer dans sa chambre, cette nuit, que M. Robert Darzac avait pris, en s’adressant à moi, de précautions pour qu’il n’y entrât pas…

– Oh! oh! m’écriai-je, est-ce bien possible!…»

Et plus bas:

«Ne m’avez-vous pas dit que Mlle Stangerson adorait M. Robert Darzac?

– Je vous l’ai dit parce que c’est la vérité!

– Alors, vous ne trouvez pas bizarre…

– Tout est bizarre, dans cette affaire, mon ami, mais croyez bien que le bizarre que vous, vous connaissez n’est rien à côté du bizarre qui vous attend!…

– Il faudrait admettre, dis-je encore, que Mlle Stangerson «et son assassin» aient entre eux des relations au moins épistolaires?

– Admettez-le! mon ami, admettez-le!… Vous ne risquez rien!… Je vous ai rapporté l’histoire de la lettre sur la table de Mlle Stangerson, lettre laissée par l’assassin la nuit de la «galerie inexplicable», lettre disparue… dans la poche de Mlle Stangerson… Qui pourrait prétendre que, «dans cette lettre, l’assassin ne sommait pas Mlle Stangerson de lui donner un prochain rendez-vous effectif», et enfin qu’il n’a pas fait savoir à Mlle Stangerson, «aussitôt qu’il a été sûr du départ de M. Darzac», que ce rendez-vous devait être pour la nuit qui vient?»

Et mon ami ricana silencieusement. Il y avait des moments où je me demandais s’il ne se payait point ma tête.

La porte de l’auberge s’ouvrit. Rouletabille fut debout, si subitement, qu’on eût pu croire qu’il venait de subir sur son siège une décharge électrique.

«Mr Arthur Rance!» s’écria-t-il.

M. Arthur Rance était devant nous, et, flegmatiquement, saluait.

XX Un geste de Mlle Stangerson

«Vous me reconnaissez, monsieur? demanda Rouletabille au gentleman.

– Parfaitement, répondit Arthur Rance. J’ai reconnu en vous le petit garçon du buffet. (Visage cramoisi de colère de Rouletabille à ce titre de petit garçon.) Et je suis descendu de ma chambre pour venir vous serrer la main. Vous êtes un joyeux petit garçon.»

Main tendue de l’américain; Rouletabille se déride, serre la main en riant, me présente, présente Mr Arthur-William Rance, l’invite à partager notre repas.

«Non, merci. Je déjeune avec M. Stangerson.»

Arthur Rance parle parfaitement notre langue, presque sans accent.

«Je croyais, monsieur, ne plus avoir le plaisir de vous revoir; ne deviez-vous pas quitter notre pays le lendemain ou le surlendemain de la réception à l’Élysée?»

Rouletabille et moi, en apparence indifférents à cette conversation de rencontre, prêtons une oreille fort attentive à chaque parole de l’Américain.

La face rose violacée de l’homme, ses paupières lourdes, certains tics nerveux, tout démontre, tout prouve l’alcoolique. Comment ce triste individu est-il le commensal de M. Stangerson? Comment peut-il être intime avec l’illustre professeur?

Je devais apprendre, quelques jours plus tard, de Frédéric Larsan – lequel avait, comme nous, été surpris et intrigué par la présence de l’Américain au château, et s’était documenté – que M. Rance n’était devenu alcoolique que depuis une quinzaine d’années, c’est-à-dire depuis le départ de Philadelphie du professeur et de sa fille. À l’époque où les Stangerson habitaient l’Amérique, ils avaient connu et beaucoup fréquenté Arthur Rance, qui était un des phrénologues les plus distingués du Nouveau Monde. Il avait su, grâce à des expériences nouvelles et ingénieuses, faire franchir un pas immense à la science de Gall et de Lavater. Enfin, il faut retenir à l’actif d’Arthur Rance et pour l’explication de cette intimité avec laquelle il était reçu au Glandier, que le savant américain avait rendu un jour un grand service à Mlle Stangerson, en arrêtant, au péril de sa vie, les chevaux emballés de sa voiture. Il était même probable qu’à la suite de cet événement une certaine amitié avait lié momentanément Arthur Rance et la fille du professeur; mais rien ne faisait supposer, dans tout ceci, la moindre histoire d’amour.

Où Frédéric Larsan avait-il puisé ses renseignements? Il ne me le dit point; mais il paraissait à peu près sûr de ce qu’il avançait.

Si, au moment où Arthur Rance nous vint rejoindre à l’auberge du «Donjon», nous avions connu ces détails, il est probable que sa présence au château nous eût moins intrigués, mais ils n’auraient fait, en tout cas, «qu’augmenter l’intérêt» que nous portions à ce nouveau personnage. L’américain devait avoir dans les quarante-cinq ans. Il répondit d’une façon très naturelle à la question de Rouletabille:

«Quand j’ai appris l’attentat, j’ai retardé mon retour en Amérique; je voulais m’assurer, avant de partir, que Mlle Stangerson n’était point mortellement atteinte, et je ne m’en irai que lorsqu’elle sera tout à fait rétablie.»

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