Gaston Leroux - Le Mystère De La Chambre Jaune

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Le Mystère De La Chambre Jaune: краткое содержание, описание и аннотация

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Des cris et des coups de feu se font entendre dans une chambre annexe au laboratoire du pavillon du château où dort la belle Mathilde, fille du célèbre professeur Stangerson. Tout de suite, son père accompagné de l’un de ses domestiques, le père Jacques, se précipite à la porte qu’il trouve clause. Très vite rejoints par le concierge du Glandier et son épouse, ils parviennent à enfoncer la porte.
Une fois dans la «chambre jaune», ils découvrent Mathilde râlant, allongée sur le sol et pleine de sang. On peut apercevoir des marques impressionnantes d’ongles sur son cou. Le criminel a filé. Pourtant, la porte est prise d’assaut par quatre personnes et l’unique fenêtre grillagée de la pièce est verrouillée avec ses volets clos qu’on ne peut fermer que de l’intérieur. Aucune fuite n’est possible! Le jeune Rouletabille décide de se rendre sur le lieu du crime afin de retrouver la trace du malfaiteur.

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– Et vous?

– Oui.

– Moi aussi, dit Rouletabille.

– Serait-ce le même?

– Je ne crois pas, si vous n’avez pas changé d’idée» , dit le jeune reporter.

Et il ajouta avec force:

«M. Darzac est un honnête homme!

– Vous en êtes sûr? demanda Larsan. Eh bien, moi, je suis sûr du contraire… C’est donc la bataille?

– Oui, la bataille. Et je vous battrai, monsieur Frédéric Larsan.

– La jeunesse ne doute de rien», termina le grand Fred en riant et en me serrant la main.

Rouletabille répondit comme un écho:

«De rien!»

Mais soudain, Larsan, qui s’était levé pour nous souhaiter le bonsoir, porta les deux mains à sa poitrine et trébucha. Il dut s’appuyer à Rouletabille pour ne pas tomber. Il était devenu extrêmement pâle.

«Oh! oh! fit-il, qu’est-ce que j’ai là? Est-ce que je serais empoisonné?»

Et il nous regardait d’un œil hagard… En vain, nous l’interrogions, il ne nous répondait plus… Il s’était affaissé dans un fauteuil et nous ne pûmes en tirer un mot. Nous étions extrêmement inquiets, et pour lui, et pour nous, car nous avions mangé de tous les plats auxquels avait touché Frédéric Larsan. Nous nous empressions autour de lui. Maintenant, il ne semblait plus souffrir, mais sa tête lourde avait roulé sur son épaule et ses paupières appesanties nous cachaient son regard. Rouletabille se pencha sur sa poitrine et ausculta son cœur…

Quand il se releva, mon ami avait une figure aussi calme que je la lui avais vue tout à l’heure bouleversée. Il me dit:

«Il dort!»

Et il m’entraîna dans sa chambre, après avoir refermé la porte de la chambre de Larsan.

«Le narcotique? demandai-je… Mlle Stangerson veut donc endormir tout le monde, ce soir?…

– Peut-être… me répondit Rouletabille en songeant à autre chose.

– Mais nous!… nous! exclamai-je. Qui me dit que nous n’avons pas avalé un pareil narcotique?

– Vous sentez-vous indisposé? me demanda Rouletabille avec sang-froid.

– Non, aucunement!

– Avez-vous envie de dormir?

– En aucune façon…

– Eh bien, mon ami, fumez cet excellent cigare.»

Et il me passa un havane de premier choix que M. Darzac lui avait offert; quant à lui, il alluma sa bouffarde, son éternelle bouffarde.

Nous restâmes ainsi dans cette chambre jusqu’à dix heures, sans qu’un mot fût prononcé. Plongé dans un fauteuil, Rouletabille fumait sans discontinuer, le front soucieux et le regard lointain. À dix heures, il se déchaussa, me fit un signe et je compris que je devais, comme lui, retirer mes chaussures. Quand nous fûmes sur nos chaussettes, Rouletabille dit, si bas que je devinai plutôt le mot que je ne l’entendis:

«Revolver!»

Je sortis mon revolver de la poche de mon veston.

«Armez! fit-il encore.

J’armai.

Alors il se dirigea vers la porte de sa chambre, l’ouvrit avec des précautions infinies; la porte ne cria pas. Nous fûmes dans la galerie tournante. Rouletabille me fit un nouveau signe. Je compris que je devais prendre mon poste dans le cabinet noir. Comme je m’éloignais déjà de lui, Rouletabille me rejoignit «et m’embrassa», et puis je vis qu’avec les mêmes précautions il retournait dans sa chambre. Étonné de ce baiser et un peu inquiet, j’arrivai dans la galerie droite que je longeai sans encombre; je traversai le palier et continuai mon chemin dans la galerie, aile gauche, jusqu’au cabinet noir. Avant d’entrer dans le cabinet noir, je regardai de près l’embrasse du rideau de la fenêtre… Je n’avais, en effet, qu’à la toucher du doigt pour que le lourd rideau retombât d’un seul coup, «cachant à Rouletabille le carré de lumière»: signal convenu. Le bruit d’un pas m’arrêta devant la porte d’Arthur Rance. «Il n’était donc pas encore couché!» Mais comment était-il encore au château, n’ayant pas dîné avec M. Stangerson et sa fille? Du moins, je ne l’avais pas vu à table, dans le moment que nous avions saisi le geste de Mlle Stangerson.

Je me retirai dans mon cabinet noir. Je m’y trouvais parfaitement. Je voyais toute la galerie en enfilade, galerie éclairée comme en plein jour. Évidemment, rien de ce qui allait s’y passer ne pouvait m’échapper. Mais qu’est-ce qui allait s’y passer? Peut-être quelque chose de très grave. Nouveau souvenir inquiétant du baiser de Rouletabille. On n’embrasse ainsi ses amis que dans les grandes occasions ou quand ils vont courir un danger! Je courais donc un danger?

Mon poing se crispa sur la crosse de mon revolver, et j’attendis. Je ne suis pas un héros, mais je ne suis pas un lâche.

J’attendis une heure environ; pendant cette heure je ne remarquai rien d’anormal. Dehors, la pluie, qui s’était mise à tomber violemment vers neuf heures du soir, avait cessé.

Mon ami m’avait dit que rien ne se passerait probablement avant minuit ou une heure du matin. Cependant il n’était pas plus d’onze heures et demie quand la porte de la chambre d’Arthur Rance s’ouvrit. J’en entendis le faible grincement sur ses gonds. On eût dit qu’elle était poussée de l’intérieur avec la plus grande précaution. La porte resta ouverte un instant qui me parut très long. Comme cette porte était ouverte, dans la galerie, c’est-à-dire poussée hors la chambre, je ne pus voir, ni ce qui se passait dans la chambre, ni ce qui se passait derrière la porte. À ce moment, je remarquai un bruit bizarre qui se répétait pour la troisième fois, qui venait du parc, et auquel je n’avais pas attaché plus d’importance qu’on n’a coutume d’en attacher au miaulement des chats qui errent, la nuit, sur les gouttières. Mais, cette troisième fois, le miaulement était si pur et si «spécial» que je me rappelai ce que j’avais entendu raconter du cri de la «Bête du Bon Dieu». Comme ce cri avait accompagné, jusqu’à ce jour, tous les drames qui s’étaient déroulés au Glandier, je ne pus m’empêcher, à cette réflexion, d’avoir un frisson. Aussitôt je vis apparaître, au delà de la porte, et refermant la porte, un homme. Je ne pus d’abord le reconnaître, car il me tournait le dos et il était penché sur un ballot assez volumineux. L’homme, ayant refermé la porte, et portant le ballot, se retourna vers le cabinet noir, et alors je vis qui il était. Celui qui sortait, à cette heure, de la chambre d’Arthur Rance «était le garde». C’était «l’homme vert». Il avait ce costume que je lui avais vu sur la route, en face de l’auberge du «Donjon», le premier jour où j’étais venu au Glandier, et qu’il portait encore le matin même quand, sortant du château, nous l’avions rencontré, Rouletabille et moi. Aucun doute, c’était le garde. Je le vis fort distinctement. Il avait une figure qui me parut exprimer une certaine anxiété. Comme le cri de la «Bête du Bon Dieu» retentissait au dehors pour la quatrième fois, il déposa son ballot dans la galerie et s’approcha de la seconde fenêtre, en comptant les fenêtres à partir du cabinet noir. Je ne risquai aucun mouvement, car je craignais de trahir ma présence.

Quand il fut à cette fenêtre, il colla son front contre les vitraux dépolis, et regarda la nuit du parc. Il resta là une demi-minute. La nuit était claire, par intermittences, illuminée par une lune éclatante qui, soudain, disparaissait sous un gros nuage. «L’homme vert» leva le bras à deux reprises, fit des signes que je ne comprenais point; puis, s’éloignant de la fenêtre, reprit son ballot et se dirigea, suivant la galerie, vers le palier.

Rouletabille m’avait dit: «Quand vous verrez quelque chose, dénouez l’embrasse.» Je voyais quelque chose. Était-ce cette chose que Rouletabille attendait? Ceci n’était point mon affaire et je n’avais qu’à exécuter la consigne qui m’avait été donnée. Je dénouai l’embrasse. Mon cœur battait à se rompre. L’homme atteignit le palier, mais à ma grande stupéfaction, comme je m’attendais à le voir continuer son chemin dans la galerie, aile droite, je l’aperçus qui descendait l’escalier conduisant au vestibule.

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