Gaston Leroux - Le Mystère De La Chambre Jaune

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Le Mystère De La Chambre Jaune: краткое содержание, описание и аннотация

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Des cris et des coups de feu se font entendre dans une chambre annexe au laboratoire du pavillon du château où dort la belle Mathilde, fille du célèbre professeur Stangerson. Tout de suite, son père accompagné de l’un de ses domestiques, le père Jacques, se précipite à la porte qu’il trouve clause. Très vite rejoints par le concierge du Glandier et son épouse, ils parviennent à enfoncer la porte.
Une fois dans la «chambre jaune», ils découvrent Mathilde râlant, allongée sur le sol et pleine de sang. On peut apercevoir des marques impressionnantes d’ongles sur son cou. Le criminel a filé. Pourtant, la porte est prise d’assaut par quatre personnes et l’unique fenêtre grillagée de la pièce est verrouillée avec ses volets clos qu’on ne peut fermer que de l’intérieur. Aucune fuite n’est possible! Le jeune Rouletabille décide de se rendre sur le lieu du crime afin de retrouver la trace du malfaiteur.

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Nous étions arrivés à l’auberge du «Donjon». Nous entrâmes.

Cette fois, nous ne vîmes point l’hôte, mais ce fut l’hôtesse qui nous accueillit avec un bon sourire heureux. J’ai déjà décrit la salle où nous nous trouvions, et j’ai donné un aperçu de la charmante femme blonde aux yeux doux qui se mit immédiatement à notre disposition pour le déjeuner.

«Comment va le père Mathieu? demanda Rouletabille.

– Guère mieux, monsieur, guère mieux; il est toujours au lit.

– Ses rhumatismes ne le quittent donc pas?

– Eh non! J’ai encore été obligée, la nuit dernière, de lui faire une piqûre de morphine. Il n’y a que cette drogue-là qui calme ses douleurs.»

Elle parlait d’une voix douce; tout, en elle, exprimait la douceur. C’était vraiment une belle femme, un peu indolente, aux grands yeux cernés, des yeux d’amoureuse. Le père Mathieu, quand il n’avait pas de rhumatismes, devait être un heureux gaillard. Mais elle, était-elle heureuse avec ce rhumatisant bourru? La scène à laquelle nous avions précédemment assisté ne pouvait nous le faire croire, et cependant, il y avait, dans toute l’attitude de cette femme, quelque chose qui ne dénotait point le désespoir. Elle disparut dans sa cuisine pour préparer notre repas, nous laissant sur la table une bouteille d’excellent cidre. Rouletabille nous en versa dans des bols, bourra sa pipe, l’alluma, et, tranquillement, m’expliqua enfin la raison qui l’avait déterminé à me faire venir au Glandier avec des revolvers.

«Oui, dit-il, en suivant d’un œil contemplatif les volutes de la fumée qu’il tirait de sa bouffarde, oui, cher ami, j’attends, ce soir, l’assassin.»

Il y eut un petit silence que je n’eus garde d’interrompre, et il reprit:

«Hier soir, au moment où j’allais me mettre au lit, M. Robert Darzac frappa à la porte de ma chambre. Je lui ouvris, et il me confia qu’il était dans la nécessité de se rendre, le lendemain matin, c’est-à-dire ce matin même, à Paris. La raison qui le déterminait à ce voyage était à la fois péremptoire et mystérieuse, péremptoire puisqu’il lui était impossible de ne pas faire ce voyage, et mystérieuse puisqu’il lui était aussi impossible de m’en dévoiler le but. «Je pars, et cependant, ajouta-t-il, je donnerais la moitié de ma vie pour ne pas quitter en ce moment Mlle Stangerson.» Il ne me cacha point qu’il la croyait encore une fois en danger. «Il surviendrait quelque chose la nuit prochaine que je ne m’en étonnerais guère, avoua-t-il, et cependant il faut que je m’absente. Je ne pourrai être de retour au Glandier qu’après-demain matin.»

«Je lui demandai des explications, et voici tout ce qu’il m’expliqua. Cette idée d’un danger pressant lui venait uniquement de la coïncidence qui existait entre ses absences et les attentats dont Mlle Stangerson était l’objet. La nuit de la «galerie inexplicable», il avait dû quitter le Glandier; la nuit de la «Chambre Jaune», il n’aurait pu être au Glandier et, de fait, nous savons qu’il n’y était pas. Du moins nous le savons officiellement, d’après ses déclarations. Pour que, chargé d’une idée pareille, il s’absentât à nouveau aujourd’hui, il fallait qu’il obéît à une volonté plus forte que la sienne. C’est ce que je pensais et c’est ce que je lui dis. Il me répondit: «Peut-être!» Je demandai si cette volonté plus forte que la sienne était celle de Mlle Stangerson; il me jura que non et que la décision de son départ avait été prise par lui, en dehors de toute instruction de Mlle Stangerson. Bref, il me répéta qu’il ne croyait à la possibilité d’un nouvel attentat qu’à cause de cette extraordinaire coïncidence qu’il avait remarquée «et que le juge d’instruction, du reste, lui avait fait remarquer». «S’il arrivait quelque chose à Mlle Stangerson, dit-il, ce serait terrible et pour elle et pour moi; pour elle, qui sera une fois de plus entre la vie et la mort; pour moi, qui ne pourrai la défendre en cas d’attaque et qui serai ensuite dans la nécessité de ne point dire où j’ai passé la nuit. Or, je me rends parfaitement compte des soupçons qui pèsent sur moi. Le juge d’instruction et M. Frédéric Larsan – ce dernier m’a suivi à la piste, la dernière fois que je me suis rendu à Paris, et j’ai eu toutes les peines du monde à m’en débarrasser – ne sont pas loin de me croire coupable. – Que ne dites-vous, m’écriai-je tout à coup, le nom de l’assassin, puisque vous le connaissez?» M. Darzac parut extrêmement troublé de mon exclamation. Il me répliqua, d’une voix hésitante: «Moi! Je connais le nom de l’assassin? Qui me l’aurait appris?» Je repartis aussitôt: «Mlle Stangerson!» Alors, il devint tellement pâle que je crus qu’il allait se trouver mal, et je vis que j’avais frappé juste: Mlle Stangerson et lui savent le nom de l’assassin! Quand il fut un peu remis, il me dit: «Je vais vous quitter, monsieur. Depuis que vous êtes ici, j’ai pu apprécier votre exceptionnelle intelligence et votre ingéniosité sans égale. Voici le service que je réclame de vous. Peut-être ai-je tort de craindre un attentat la nuit prochaine; mais, comme il faut tout prévoir, je compte sur vous pour rendre cet attentat impossible… Prenez toutes dispositions qu’il faudra pour isoler, pour garder Mlle Stangerson. Faites qu’on ne puisse entrer dans la chambre de Mlle Stangerson. Veillez autour de cette chambre comme un bon chien de garde. Ne dormez pas. Ne vous accordez point une seconde de repos. L’homme que nous redoutons est d’une astuce prodigieuse, qui n’a peut-être encore jamais été égalée au monde. Cette astuce même la sauvera si vous veillez ; car il est impossible qu’il ne sache point que vous veillez, à cause de cette astuce même; et, s’il sait que vous veillez, il ne tentera rien. – Avez-vous parlé de ces choses à M. Stangerson? – Non! – Pourquoi? – Parce que je ne veux point, monsieur, que M. Stangerson me dise ce que vous m’avez dit tout à l’heure: Vous connaissez le nom de l’assassin!» Si, vous, vous êtes étonné de ce que je viens vous dire: «L’assassin va peut-être venir demain!», quel serait l’étonnement de M. Stangerson, si je lui répétais la même chose! Il n’admettra peut-être point que mon sinistre pronostic ne soit basé que sur des coïncidences qu’il finirait, sans doute, lui aussi, par trouver étranges… Je vous dis tout cela, monsieur Rouletabille, parce que j’ai une grande… une grande confiance en vous… Je sais que, vous , vous ne me soupçonnez pas!…»

«Le pauvre homme, continua Rouletabille, me répondait comme il pouvait, à hue et à dia. Il souffrait. J’eus pitié de lui, d’autant plus que je me rendais parfaitement compte qu’il se ferait tuer plutôt que de me dire qui était l’assassin comme Mlle Stangerson se fera plutôt assassiner que de dénoncer l’homme de la «Chambre Jaune» et de la «galerie inexplicable». L’homme doit la tenir, ou doit les tenir tous deux, d’une manière terrible, «et ils ne doivent rien tant redouter que de voir M. Stangerson apprendre que sa fille est «tenue «par son assassin.» Je fis comprendre à M. Darzac qu’il s’était suffisamment expliqué et qu’il pouvait se taire puisqu’il ne pouvait plus rien m’apprendre. Je lui promis de veiller et de ne me point coucher de la nuit. Il insista pour que j’organisasse une véritable barrière infranchissable autour de la chambre de Mlle Stangerson, autour du boudoir où couchaient les deux gardes et autour du salon où couchait, depuis la «galerie inexplicable», M. Stangerson; bref, autour de tout l’appartement. Non seulement je compris, à cette insistance, que M. Darzac me demandait de rendre impossible l’arrivée à la chambre de Mlle Stangerson, mais encore de rendre cette arrivée si «visiblement» impossible, que l’homme fût rebuté tout de suite et disparût sans laisser de trace. C’est ainsi que j’expliquai, à part moi, la phrase finale dont il me salua: «Quand je serai parti, vous pourrez parler de «vos» soupçons pour cette nuit à M. Stangerson, au père Jacques, à Frédéric Larsan, à tout le monde au château et organiser ainsi, jusqu’à mon retour, une surveillance dont, aux yeux de tous, vous aurez eu seul l’idée.»

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