Gaston Leroux - Le Mystère De La Chambre Jaune

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Des cris et des coups de feu se font entendre dans une chambre annexe au laboratoire du pavillon du château où dort la belle Mathilde, fille du célèbre professeur Stangerson. Tout de suite, son père accompagné de l’un de ses domestiques, le père Jacques, se précipite à la porte qu’il trouve clause. Très vite rejoints par le concierge du Glandier et son épouse, ils parviennent à enfoncer la porte.
Une fois dans la «chambre jaune», ils découvrent Mathilde râlant, allongée sur le sol et pleine de sang. On peut apercevoir des marques impressionnantes d’ongles sur son cou. Le criminel a filé. Pourtant, la porte est prise d’assaut par quatre personnes et l’unique fenêtre grillagée de la pièce est verrouillée avec ses volets clos qu’on ne peut fermer que de l’intérieur. Aucune fuite n’est possible! Le jeune Rouletabille décide de se rendre sur le lieu du crime afin de retrouver la trace du malfaiteur.

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Je suis dans la chambre… dans sa chambre… je la regarde, elle… et je regarde aussi la place où était la lettre tout à l’heure… Mlle Stangerson s’est emparée de la lettre; cette lettre était pour elle, évidemment… évidemment… Ah! comme la malheureuse tremble… Elle tremble au récit fantastique que son père lui fait de la présence de l’assassin dans sa chambre et de la poursuite dont il a été l’objet… Mais il est visible… il est visible qu’elle n’est tout à fait rassurée que lorsqu’on lui affirme que l’assassin, par un sortilège inouï, a pu nous échapper.

Et puis il y a un silence… Quel silence!… Nous sommes tous là, à «la» regarder… Son père, Larsan, le père Jacques et moi… Quelles pensées roulent dans ce silence autour d’elle?… Après l’événement de ce soir, après le mystère de la «galerie inexplicable», après cette réalité prodigieuse de l’installation de l’assassin dans sa chambre, à elle, il me semble que toutes les pensées, toutes, depuis celles qui se traînent sous le crâne du père Jacques, jusqu’à celles qui «naissent» sous le crâne de M. Stangerson, toutes pourraient se traduire par ces mots qu’on lui adresserait, à elle: «Oh! toi qui connais le mystère, explique-le-nous, et nous te sauverons peut-être!» Ah! comme je voudrais la sauver… d’elle-même, et de l’autre!… J’en pleure… Oui, je sens mes yeux se remplir de larmes devant tant de misère si horriblement cachée.

Elle est là, celle qui a le parfum de «la dame en noir»… je la vois enfin, chez elle, dans sa chambre, dans cette chambre où elle n’a pas voulu me recevoir… dans cette chambre «où elle se tait», où elle continue de se taire. Depuis l’heure fatale de la «Chambre Jaune», nous tournons autour de cette femme invisible et muette pour savoir ce qu’elle sait. Notre désir, notre volonté de savoir doivent lui être un supplice de plus. Qui nous dit que, si «nous apprenons», la connaissance de «son» mystère ne sera pas le signal d’un drame plus épouvantable que ceux qui se sont déjà déroulés ici? Qui nous dit qu’elle n’en mourra pas? Et cependant, elle a failli mourir… et nous ne savons rien… Ou plutôt il y en a qui ne savent rien… mais moi… si je savais «qui», je saurais tout… Qui? qui? qui?… et ne sachant pas qui, je dois me taire, par pitié pour elle, car il ne fait point de doute qu’elle sait, elle, comment «il» s’est enfui, lui, de la «Chambre Jaune», et cependant elle se tait. Pourquoi parlerais-je? Quand je saurai qui, «je lui parlerai, à lui!»

Elle nous regarde maintenant… mais de loin… comme si nous n’étions pas dans sa chambre… M. Stangerson rompt le silence. M. Stangerson déclare que, désormais, il ne quittera plus l’appartement de sa fille. C’est en vain que celle-ci veut s’opposer à cette volonté formelle, M. Stangerson tient bon. Il s’y installera dès cette nuit même, dit-il. Sur quoi, uniquement occupé de la santé de sa fille, il lui reproche de s’être levée… puis il lui tient soudain de petits discours enfantins… Il lui sourit… il ne sait plus beaucoup ni ce qu’il dit, ni ce qu’il fait… L’illustre professeur perd la tête… Il répète des mots sans suite qui attestent le désarroi de son esprit… celui du nôtre n’est guère moindre. Mlle Stangerson dit alors, avec une voix si douloureuse, ces simples mots: «Mon père! mon père!» que celui-ci éclate en sanglots. Le père Jacques se mouche et Frédéric Larsan, lui-même, est obligé de se détourner pour cacher son émotion. Moi, je n’en peux plus… je ne pense plus, je ne sens plus, je suis au-dessous du végétal. Je me dégoûte.

C’est la première fois que Frédéric Larsan se trouve, comme moi, en face de Mlle Stangerson, depuis l’attentat de la «Chambre Jaune». Comme moi, il avait insisté pour pouvoir interroger la malheureuse; mais, pas plus que moi, il n’avait été reçu. À lui comme à moi, on avait toujours fait la même réponse: Mlle Stangerson était trop faible pour nous recevoir, les interrogatoires du juge d’instruction la fatiguaient suffisamment, etc… Il y avait là une mauvaise volonté évidente à nous aider dans nos recherches qui, «moi», ne me surprenait pas, mais qui étonnait toujours Frédéric Larsan. Il est vrai que Frédéric Larsan et moi avons une conception du crime tout à fait différente…

… Ils pleurent… Et je me surprends encore à répéter au fond de moi: La sauver!… la sauver malgré elle! la sauver sans la compromettre! La sauver sans qu’ «il» parle! Qui: «il?» – «Il», l’assassin… Le prendre et lui fermer la bouche!… Mais M. Darzac l’a fait entendre: «pour lui fermer la bouche, il faut le tuer!» Conclusion logique des phrases échappées à M. Darzac. Ai-je le droit de tuer l’assassin de Mlle Stangerson? Non!… Mais qu’il m’en donne seulement l’occasion. Histoire de voir s’il est bien, réellement, en chair et en os! Histoire de voir son cadavre, puisqu’on ne peut saisir son corps vivant!

Ah! comment faire comprendre à cette femme, qui ne nous regarde même pas, qui est toute à son effroi et à la douleur de son père, que je suis capable de tout pour la sauver… Oui… oui… je recommencerai à prendre ma raison par le bon bout et j’accomplirai des prodiges…

Je m’avance vers elle… je veux parler, je veux la supplier d’avoir confiance en moi… je voudrais lui faire entendre par quelques mots, compris d’elle seule et de moi, que je sais comment son assassin est sorti de la «Chambre Jaune», que j’ai deviné la moitié de son secret… et que je la plains, elle, de tout mon cœur… Mais déjà son geste nous prie de la laisser seule, exprime la lassitude, le besoin de repos immédiat… M. Stangerson nous demande de regagner nos chambres, nous remercie, nous renvoie… Frédéric Larsan et moi saluons, et, suivis du père Jacques, nous regagnons la galerie. J’entends Frédéric Larsan qui murmure: «Bizarre! bizarre!…» Il me fait signe d’entrer dans sa chambre. Sur le seuil, il se retourne vers le père Jacques. Il lui demande:

«Vous l’avez bien vu, vous?

– Qui?

– L’homme!

– Si je l’ai vu!… Il avait une large barbe rousse, des cheveux roux…

– C’est ainsi qu’il m’est apparu, à moi, fis-je.

– Et à moi aussi», dit Frédéric Larsan.

Le grand Fred et moi nous sommes seuls, maintenant, à parler de la chose, dans sa chambre. Nous en parlons une heure, retournant l’affaire dans tous les sens. Il est clair que Fred, aux questions qu’il me pose, aux explications qu’il me donne, est persuadé – malgré ses yeux, malgré mes yeux, malgré tous les yeux – que l’homme a disparu par quelque passage secret de ce château qu’il connaissait.

«Car il connaît le château, me dit-il; il le connaît bien…

– C’est un homme de taille plutôt grande, bien découplé…

– Il a la taille qu’il faut… murmure Fred…

– Je vous comprends, dis-je… mais comment expliquez-vous la barbe rousse, les cheveux roux?

– Trop de barbe, trop de cheveux… Des postiches, indique Frédéric Larsan.

– C’est bientôt dit… Vous êtes toujours occupé par la pensée de Robert Darzac… Vous ne pourrez donc vous en débarrasser jamais?… Je suis sûr, moi, qu’il est innocent…

– Tant mieux! Je le souhaite… mais vraiment tout le condamne… Vous avez remarqué les pas sur le tapis?… Venez les voir…

– Je les ai vus… Ce sont «les pas élégants» du bord de l’étang.

– Ce sont les pas de Robert Darzac; le nierez-vous?

– Évidemment, on peut s’y méprendre…

– Avez-vous remarqué que la trace de ces pas «ne revient pas»? Quand l’homme est sorti de la chambre, poursuivi par nous tous, ses pas n’ont point laissé de traces…

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