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Frédéric Dard: Un os dans la noce

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Frédéric Dard Un os dans la noce

Un os dans la noce: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans cette affaire, il y a beaucoup de morts et beaucoup d'anchois. Le buste de Marianne en prend un sérieux coup… Et celui de M. le maire, donc ! Et puis il y a aussi des considérations comme celle-ci : Tandis que les modestes dames semi-bourgeoises, bien ordonnées et prévoyantes, outre leurs confitures, leurs conserves d'haricots verts en bocaux (donc haricots verre) et leurs draps empilés dans des garde-robes aux senteurs de lavande, détiennent aussi de la fringue noire pour « en cas de malheur ». La mort peut carillonner à leur lourde : elles sont parées pour l'accueillir la tête haute, ces magistrales ménagères. La mort ne leur fait pas peur, ne les affole pas. Elles en font leur affaire. L'accommodent à la sauce aux larmes, avec un bouquet garni et une couronne de perlouzes « A mon mari si marri et tellement tant bien-aimé » qu'il te vous laisse des regrets éternels et un goût de n'y revenez plus.

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De même, il n’est pas impossible d’être chef d’orchestre et droguiste. À preuve : c’est le cas du Maître Alexandre Raimineur, lequel dirige une boutique haute en couleurs et boules de naphtaline en même temps que « La Marche des Coquelicots » (musique de Martial Poiloc).

Le roi de la baguette magique est un petit homme malingre et barbichu qui ressemblerait à Trotsky si Trotsky avait eu une gueule de con. Il porte des lunettes cerclées de fer et suce des pastilles qui puent l’armoire où l’on remise les lainages pendant l’été dans les maisons dites bourgeoises.

Il porte une blouse blanche taraudée par les acides et maculée de peintures diverses, la laissant puissamment ouverte du haut, afin sans doute de montrer à tout venant l’énorme cravate lavallière qui assure quatre-vingt-quinze pour cent de son prestige artistique. Ultime détail, dont le pittoresque ne t’échappera que si ta poche de branleur est trouée : il a une casquette de cinéaste ou de livreur d’entrecôte posée bien droit sur la tête, comme une couronne de majesté en cours de sacre.

On se présente.

Il comprend l’objet de notre visite. Prononce quelques paroles mélodieuses sur la catastrophe de la mairie. Selon lui, elle est l’action de terroristes d’extrême-droite soucieux de détruire un maire socialiste dont l’œuvre, la personnalité, le dévouement inlassable à la cause commune, et cætera…

Je lui réponds que ça n’est pas impossible.

Il supplie qu’on arrête ces malfaisants pour qu’un châtiment machinlalère leur soit naninana et je promets.

Nous arrivons à la répétition de dimanche.

Il est catégorique : il ne sait rien.

Arrivé le premier, comme sa chefferie le lui impose, il est reparti le dernier ainsi qu’elle lui en fait le devoir. Rien vu, rien entendu. Roger La Honte, première époque !

Je n’en attendais pas moins (ni plus) de cet homme de bien. Si, toutefois : la liste complète de ses musicos.

— Peut-être, monsieur Raimineur, que l’un de vos exécutants aura aperçu quelque chose d’insolite ?

Il amorce un n’hochement de tête qu’une idée subite l’empêche d’achever.

— Attendez, fait-il, attendez, j’ai peut-être mieux.

Il va pousser une porte d’arrière-boutique et appelle à la cantonade :

— Wolfgang !

Mon regard interrogateur l’amène à s’expliquer brièvement :

— C’est mon fils.

Et il ajoute :

— Dimanche, je l’ai emmené avec moi à la mairie pour qu’il fasse du patin à roulettes dans les allées cimentées du parc.

Belle initiative, t’en conviens ?

L’enfant paraît.

Il ne ressemble pas à Mozart mais à Poil de carotte. On dirait d’une bougie allumée. Il a le regard mutin d’un lapin russe souffrant de la vésicule biliaire, et des dents si espacées qu’il lui est impossible de manger des lentilles en salade.

— Wolfgang, mon garçon, l’aborde son père, voici deux messieurs de la police qui vont te poser des questions. Je te demande d’y faire des réponses claires et précises, de dire la vérité, rien que la vérité, toute la vérité. Ton jeune âge te dispense de prêter serment, mais songe que tu es un Raimineur et que j’attends de toi une attitude digne du nom que tu portes. Allez, messieurs, il est à vous !

Là-dessus, le chef droguiste d’orchestre croise ses bras altiers, guideurs de cuivres, et attend les prouesses verbales de son rejeton qui après tout est peut-être de lui, pour peu qu’il possède le même groupe sanguin que son épouse.

— Wolfgang, murmure Bérurier. C’est un prénom breton, ça ?

L’interpellé lui file un zœil aussi sympa qu’un crachat de phtisique galopant.

— C’est déjà assez dur de coltiner ça, grommelle-t-il, si en plus faut se faire fout’ de sa gueule par un gros lard, alors j’aime mieux me faire appeler Ducon !

Le sieur Raimineur intervient :

— J’ai omis de vous prévenir, messieurs : Wolfgang est très espiègle.

— Je vois, admet le Gros, c’est un truc qui risquera de le gêner pour s’asseoir, plus tard. Vous pouvez pas savoir à quel point que le dargif des espiègles de son acabit sont en compote. Ces gens-là, ils blessent de la selle pire que des coureurs cyclisses.

Je lui tambourine les montants de la pointe de mon soulier pour l’amener au calme. Ensuite de quoi, j’entreprends Wolfgang.

— Il paraît que tu as fait du patin à roulettes, dimanche après-midi dans le parc de la mairie ?

Le mougingue fronce son nez rousselé.

— À cause ?

— Outre les musiciens, tu n’as vu entrer personne ?

Nouveau regard mauvais. C’est curieux comme des êtres sont délibérément hargneux. À peine au monde, les voici qui grinchent. Ils sont prêts à mordre, à meurtrir, n’importe qui, n’importe quand, comme ça, d’instinct. Ils se sentent constamment agressés, alors leurs ongles deviennent des griffes, leur salive de la bile, leur voix de l’acide et leurs yeux des fers à marquer le bétail.

Lui, déjà, conséquence de sa trop vive rousseur, de son impossible prénom ou de la connerie de son vieux, le voilà aussi fumier qu’un homme. Il est en état de vengeance éternelle. Pauvre petit gars…

— Réfléchis bien, mon grand, c’est d’une importance capitale.

— Pas besoin de réfléchir, rétorque le teigneux. C’est oui. J’ai vu entrer des mecs dans la mairie pendant la répétition.

Pour le coup, il me semble plus beau qu’un archange, le rouillé. Note que j’ai jamais contemplé d’archange autrement que sur des images pieuses, mais j’ai ma petite idée sur la question.

— Tu es certain que ça n’était pas des musiciens ?

— Vous avez vu des musiciens avec des bleus de travail, vous ? P’pa qu’est râleur comme un pion n’tolérerait pas.

— Ils étaient en bleus de travail ?

— Des ouvriers, quoi ! Et nordafs, si vous tenez à tout savoir.

— Tu peux me les décrire ?

Il fait la lippe, pire qu’à Besançon.

— Des nordafs en bleus, avec des lunettes de soleil, c’est commode à raconter, hein ?

Je considère l’enfant. Pas truffe, ce môme. Mesquin, mauvais, mais du chou.

— Essaie tout de même, mon ami, puisque je t’affirme que ton témoignage est capital.

La gravité de ma voix, le sérieux de mon regard lui en imposent.

Il acquiesce.

— Y’en avait un grand d’un certain âge, et un jeune plus petit. Ils ne faisaient pas nordafs d’Afrique du Nord, à mon avis.

Ne pas faire nordaf d’Afrique du Nord est une sorte d’espèce de paradoxe que je te fais cadeau.

— Qu’entends-tu par là ?

— Si vous voulez, c’était des Arabes comme ceux des commandos qu’on voit à la télé. Peut-être à cause de leurs lunettes noires ?

— Raconte…

— Quoi ?

— Tout. Le maximum de choses que tu as vues d’eux. Ils sont arrivés comment ?

— En bagnole. Une vieille américaine toute délabrée, noire. Ils l’ont laissée sur le trottoir d’en face.

— Et puis ?

— Ils avaient chacun une sacoche à outils sur l’épaule. Ils sont entrés dans la mairie, j’ai cru qu’ils venaient réparer quelque chose…

— Tu les as vus repartir ?

— Non. Je faisais du patin, ils ont dû s’en aller pendant que j’étais au fond du parc.

— C’est tout ?

— C’est tout, vous croyez que ce sont eux qu’ont posé cette bombe ?

— Probablement.

— Comment te sens-tu, mon amour ?

Zoé est languissante, lointaine. Son regard brillant d’ordinaire s’est éteint. Elle s’obstine à contempler le plafond grisâtre sur lequel passent des ombres venues de la rue.

Elle chuchote, d’un ton à peine audible, un « ça va » auquel on ne croit pas.

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