Frédéric Dard - Laissez pousser les asperges

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Laissez pousser les asperges» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1984, ISBN: 1984, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Laissez pousser les asperges: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Laissez pousser les asperges»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

J'interviens après le troisième meurtre, mais la série continue.
Je lâche tout pour m'occuper de la petite histoire au président, seulement, on me bute ces deux souris en pleine partouze.
Quand je pose la question de confiance à l'ignoble Miss Gleendon, un mec lui flanque le coup de griffe du siècle.
Voilà le topo.
Si tu as tout compris, inutile d'acheter ce book.
Mais si des zones obscures subsistent, paye-le-toi-le.
Tu vas pas mourir con toute ta vie.

Laissez pousser les asperges — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Laissez pousser les asperges», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— En tout cas, l’homme est un homme pour le loup, philosophe ma visiteuse.

Elle remonte sa jupe de tailleur de vingt centimètres.

Il y a de jolies petites roses brodées sur ses jarretelles.

Chère femme ! Rien que pour ses dessous surannés, elle a droit à ma haute considération.

— L’enquête dont je viens de vous proposer n’a rien à voir avec l’enquête officielle, précise-t-elle.

— C’est-à-dire ?

— Moi, je connais le criminel, ce qui va vous faire gagner du temps. Tout ce dont je vous demande, c’est de prouver sa clubapili… sa culabili… sa publiai…

— Sa culpabilité ? proposé-je à tout hasard, étant un homme d’un naturel serviable.

— Voilà : sa clupulabilité, reprend dame Lesbrouf avec un sourire remercieur.

— Si vous connaissez le meurtrier, que ne le dites-vous à la police !

— Les flics sont trop cons, ils me croiront pas, affirme-t-elle péremptoirement.

Je suis tenté de la détromper et de plaider pour ceux de mon ex-profession, mais cette dépense d’énergie serait, je le sens bien, inefficace.

— Combien vous me prendriez-t-il pour enquêter, m’sieur Antonio ?

— Ma foi, vous me prenez au dépourvu…

Elle sort de la poche de son tailleur une liasse de talbins maintenue par un fort élastique.

— Y a vingt mille balles. Je vous y donne comme acompte. Si vous réussissez, je vous en redonnerai trente z’autres, ça va ?

— Vous m’embarrassez…

— Ecoutez, m’sieur Antonio, faites pas de manières.

On traite ! Peut-être que c’est pas suffisant ; peut-être que c’est trop ; mais on s’en fout. Je vous demande vos services, je les paie. Pourquoi vous y trouveriez-t-il pas correct ?

— En effet, conviens-je, frappé par la justesse de cet argument sommaire, donc sans réplique.

Elle dépose sa liasse sur le couvercle du piano.

— Marché conclu ! dit-elle en me présentant sa dextre.

Je la presse.

— Vous êtes bel homme, juge-t-elle judicieux de placer.

— Je le répéterai à ma mère, elle sera flattée.

Son regard couleur de soupe aux choux trouve des langueurs océanes.

— J’ai eu un amant qui vous ressemblait un peu… Un routier.

Je sens qu’elle apprécierait un compliment.

— Il a été bien inspiré de descendre de son camion, gazouillé-je.

Elle s’esclaffe :

— Vous vous gourez : c’est moi que je montais. Il drivait un vingt tonnes pinardier. On baisait sur sa couchette. Ça sentait le fauve. Ce tendeur ! Si je vous disais qu’il ne posait même pas son bénard !

— Certains hommes se servent en effet de leur slip comme salle de bains, conviens-je. Nous avons tous nos petites manies.

La dame décroise ses jambes pour les écarter abondamment. Tiens, ça me fait penser qu’il y a des travaux dans le tunnel de Saint-Cloud. Son slip est couleur fumée. J’ai connu une jeune fille à qui ça allait bien.

— Vous prétendez connaître l’assassin ? je lui questionne.

— Parfaitement : c’est mon mari.

Dans la pièce voisine, l’organe mâle de Bérurier entonne les Matelassiers. Il doit atteindre son orbite de croisière, Alexandre-Benoît.

— Vous avez une fête de famille ? s’inquiète M meLesbrouf.

— Mes fiançailles, réponds-je.

Elle cligne de l’œil.

— J’en sais une qui a de la chance.

Elle referme nostalgiquement son passage à niveau.

— Pourquoi prétendez-vous que votre mari est l’assassin ?

— Parce que je le sais, monsieur Antonio. Je le connais à fond, Paul-Adrien. Je ne dis pas qu’il a tué de sa main, mais j’affirme qu’il a tout organisé.

— Ce faisant, il porterait atteinte à son commerce.

— Non, monsieur Antonio, parce que SON commerce est A MOI ! Il veut me ruiner, pour, ensuite me tuer à mon tour. Ecoutez bien ce que je vous dis aujourd’hui : si on ne l’arrête pas, il me fera assassiner aussi, une fois que je serai dans la dèche.

— Pourtant, quand je l’ai rencontré, il m’a vanté votre énergie : il m’a parlé de l’époque où, vous et votre sœur, cousiez des nuits entières, pendant qu’il créait les modèles…

— Exact. Seulement, il y a eu l’après-vache enragée.

— C’est-à-dire ?

— Bon, l’affaire se développe, prend une extension formidable. Elle est à mon nom, car mon époux a fait faillite auparavant et je lui ai servi de femme de paille. Il se croyait pourtant le maître jusqu’au jour où j’ai annoncé la couleur.

« Il claquait un blé terrible à des riens ! Il lui manque une case, pour parler franc. Il a des lubies, de nos jours on appelle ça des hobbies. Il fait des collections tellement saugrenues… »

— Je sais : de poignées de mains, entre autres ?

— Bon, je vois qu’il vous l’a montrée. Mais si je vous disais… Tenez, il a fait un disque de la Cinquième Symphonie uniquement avec des trous du cul en guise d’instruments. Vous m’entendez, m’sieur Antonio ? La Cinquième tout en pets. Dirigée par Karajan, s’il vous plaît ! Et vous savez combien il prend, Karajan, pour diriger un orgestre de pétomanes ? J’ose pas vous le dire ! Au noir, bien sûr ! S’il autorisait au moins qu’on mette son nom sur la pochette on pourrait amortir, mais ouchtre ! Pendant un mois, on a eu cent vingt exécutants dans notre château. Des clodos, souvent ; qu’on gavait de cassoulet, de laitages, de féculents. L’orchestrateur les faisait répéter pendant des heures ! Ma machine à laver ne désemplissait pas ! Dame, y avait des fausses notes ! Mettez-vous à leur place. La basse noble, surtout ! Ce qu’elle a pu me faire comme dégâts !

« Après, il a entrepris une collection de nains ! Pas des nains peints ou statufiés, c’aurait z’été trop simple.

Non, non : des vrais nains, bien vivants. Vous savez ce que ça coûte, un vrai nain, vous ? Je dis des vrais, parce qu’il y en a des faux, des qui font semblant et qu’on lui refilait comme authentiques, ce con ! Vingt-neuf nains chez nous, m’sieur Antonio ! Bon, ils ont beau être petits, ils bouffent, ils boivent. Certains ont de la famille qu’ils veulent pas se séparer. Vous imaginez un peu ? Je lui ai fait une telle vie qu’il a revendu toute sa collection à un cirque pour une bouchée de pain. Les nains, c’est comme les tableaux : à l’achat, on vous réclame des sommes gastronomiques, mais à la revente, vous êtes niqué. Le patron du cirque a pris le lot, mais comme certains mesuraient plus d’un mètre soixante, il a donné un prix de misère.

« A la fin, moi, j’ai coupé les vannes. Tout à mon nom, ce con ! Il a ses dix mille balles d’argent de poche par mois et basta ! »

— Pourquoi continue-t-il, en ce cas, de gérer des boutiques qui ne sont pas à lui et ne lui rapportent rien ?

La dame en ouvre tellement large ses jambes pour s’aider à crier que je me cramponne aux accoudoirs de mon fauteuil, pas être engouffré par l’appel d’air.

— Gérer ! Vous rigolez ! Il a nibe d’activités depuis longtemps. Il boyscouterait plutôt l’affaire si moi et ma sœur on ne veillait pas au grain. Tout ce qu’il sait, c’est aller plonger dans les tiroirs-caisses aux heures d’influence. Lui, chaque fois qu’il vous serre la main, vous pouvez recompter vos doigts après.

— Et ainsi donc, vous concluez qu’il est le maître d’œuvre de ces quatre meurtres ?

La grande chevale hennit.

— Sous serment, m’sieur Antonio. Je le jure sous serment !

ALLONS-Y CASQUETTE !

J’opère une juste répartition de l’avance consentie par la grosse licorne : cinq mille balles à Béru, autant à Pinaud ; me réservant, en vertu du tout seigneur tout honneur, les dix sacs nouveaux restant.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Laissez pousser les asperges»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Laissez pousser les asperges» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Laissez pousser les asperges»

Обсуждение, отзывы о книге «Laissez pousser les asperges» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x