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Frédéric Dard: Y en avait dans les pâtes

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Y en avait dans les pâtes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1992, ISBN: 2-265-04745-7, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Иронический детектив / Шпионский детектив / Полицейский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Frédéric Dard Y en avait dans les pâtes

Y en avait dans les pâtes: краткое содержание, описание и аннотация

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C'est l'histoire d'un type, au restaurant, qui fait une scène d'enfer au maître d'hôtel parce qu'il vient de trouver un poil dans ses nouilles. L'après-midi de ce même jour, le maître d'hôtel va dans un clandé et aperçoit son client en train de faire minette à une pensionnaire. Il prend le gars à partie : — C'était pas la peine de crier si fort pour un poil dans les nouilles quand on fait ce que vous faites ! lui dit-il. Le client s'interrompt et riposte : — Je crierais plus fort encore si je trouvais une nouille dans ces poils ! Le grand Maurice Chevalier passait pour être plutôt ladre. Un soir qu'il donnait un dîner chez lui, le maître d'hôtel lui demanda à voix haute et intelligible s'il devait passer les fromages. Et Maurice Chevalier s'écria : — Quelle idée ! Y en avait dans les pâtes ! Un jour, dans un restaurant, à l'étranger, j'ai trouvé un gros morceau de phare de voiture dans mon assiette de spaguettis, ce qui m'a rendu perplexe. Je n'ai rien dit, mais je ne l'ai pas mangé. On ne peut imaginer tout ce qu'il y a, parfois, dans les pâtes ! Lis ce bouquin, tu t'en rendras compte !

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— Je pars immédiatement, assure Mathias, mais ton histoire me rappelle quelque chose, monsieur le directeur ! Des femmes assassinées de la manière que tu indiques, il y en a déjà eu. Au moins deux, si ma mémoire est fidèle. L’avant-dernière remonte à deux ans environ, à Lyon. Le corps se trouvait dans l’un des bassins d’une pisciculture, celui des plus grosses pièces. Il était passablement bouffé, presque méconnaissable. Quant à celui d’avant, je ne me rappelle plus ni l’endroit, ni les circonstances, mais je ferai des recherches.

— Dans les cas précédents, le meurtrier a été interpellé ?

— Non. De cela je suis certain.

— Voilà qui m’intéresse, Rouillé. Tu es une véritable encyclopédie du crime !

Mathias s’en va sur le chantier de la guerre.

Je dis à l’Hostile :

— Si tu es décidé à rouscailler pendant des heures, va tirer ta baleine ! Sinon, suis-moi.

Il me suit.

Avant de quitter mon P.C., je passe dans le burlingue contigu au mien. C’est là que se trouve mon adjoint, car j’ai exigé d’en avoir un à qui déléguer une partie de mes écrasantes tâches.

Il s’agit de Jérémie Blanc.

Lorsque j’ai fourni son curriculum au ministre, il m’a dit, d’un ton nonchalant :

« — C’est un Noir, n’est-ce pas ? »

« — Je l’ignore, monsieur le ministre. Je le connais trop pour m’apercevoir de ce genre de détail. Par contre je peux vous dire qu’il est licencié en droit et qu’il préparait un doctorat de lettres avant de venir se faire balayeur à Paris. »

Homme d’esprit, l’Excellence a souri et a écrit « Aprouvé » sur ma demande. Je ne lui ai pas dit que Jérémie, lui, aurait mis deux « p » à « approuvé ».

Tout comme moi, cette promotion éclair ne lui disait rien qui vaille, au Noirpiot.

« — T’as pas peur qu’on se fasse chier, Antoine ? »

« — Si, mais si c’est too much , on se cassera. La démission n’a pas été inventée que pour les P.-D.G. véreux ! »

C’était assez tentant de « se rendre compte ». Nous avons ourdi un plan pour fonctionner à l’unisson, et il est laguche, à présent, mon pote, saboulé bleu marine croisé, avec limouille blanche et baveuse club à rayures. Privé de ses blousons et de ses T-shirts, il se sent engoncé. Ça lui confère un maintien raidasse, et quand il tourne la tronche dans son col amidonné, t’as l’impression d’un périscope de sous-marin qui manœuvre. Mais il s’habituera aux carcans de la civilisation, l’ancien escaladeur de cocotiers. J’en ferai un dandy, promis juré. Un grand commis de l’Etat !

Je le trouve en converse avec le commissaire Moineau, de la Criminelle, un mec plein de qualités professionnelles qui n’a pas l’air de trop jalouser notre fulgurante ascension, mais sait-on jamais ? Avec les hommes, faut toujours se gaffer. On les croit tels et ils sont autres, on les croit Tell et ils sont Gessler !

— Pardon ! m’excusé-je. Jérémie, je suis convié à un vin d’honneur à la Préfecture à dix-huit heures trente. Comme j’ai un empêchement, tu m’y représenteras.

— Oh ! putain, voilà les mondanités qui commencent, se désole Mister Blanc. Qu’est-ce qu’ils ont à foutre d’un nègre, à la Préfecture !

— Ça leur montrera qu’un nègre n’est pas fait uniquement pour balayer des étrons de clébards sur les trottoirs !

J’adresse un salut de la main à Moineau et je me retire.

Le Gravos, à mon côté dans la 500 SL, ressemble à un ours brun qui n’a pas eu son miel. Le trou qu’il a pratiqué dans son chapeau en le consommant achève de lui donner l’aspect d’un épouvantail trop bourré de paille.

— Môssieur le dirluche a conservé son joujou, ironise l’Enflure ; y n’s’ sert point d’ sa voiture de fonctionnement ? Un’ Renault 25 noire, c’est top chichoi pour sa gueule ?

Je freine en catastrophe, ce qui le fait donner du pif dans le pare-brise, vu qu’il a omis de crocheter sa ceinture de sécurité.

— Descends ! lui enjoins-je. Tu me les coinces trop, décidément ! Je fais de l’érésipèle au sacrum.

Il ne répond rien et s’extrait, non sans mal, de ma voiture sport. Je l’abandonne au bord d’un trottoir, sans remords.

Je roule mollo dans la circulation épaisse à cette heure de l’après-midi. Les arbres achèvent de perdre leurs feuilles et le ciel est bas. Cette partie de Paname me paraît grise et triste. Je gravis les pentes de Belleville. Tiens, voilà un quartier qui a changé. Les bétonnières des promoteurs ont gommé le folklore de jadis. Utrillo est complètement mort, maintenant.

Les villes, c’est comme les gens : elles vieillissent. Les hommes disparaissent et sont remplacés par d’autres, aussi cons qu’eux, mais encore plus moches, affublés faut voir comme ! On vit une fin de siècle oripeaux ! Oripeaux et béton ! On arrache le charme pour imposer le fonctionnel. Heureusement que c’est pas solide. Tous ces nouveaux bâtiments se lézardent déjà avant qu’on ait passé la deuxième couche de peinture ! Peut-être les remplacera-t-on par quelque chose de moins sinistros. New York est belle, après tout. Ce qui nous tue, en France, c’est le rabougri, le miteux, le bas art ! Rikiki-la-bougie, comme style ! Finitions courant d’air ! On pose des filets contre les façades neuves pour pas dérouiller des parpaings sur la hure ! On habite des châteaux de cartes, les mecs ! Plus de place pour les pétomanes : ils feraient s’écrouler la masure !

Tout en donnant de la gîte, je me hisse jusqu’à la rue du Poteau-Rose et ralentis en passant devant le 14, où crèche le « dillinger » de Béru. Immeuble en retrait, précédé d’une bande jardinière, le tout clos d’un mur supportant une grille rouillée. Je poursuis en direction de l’impasse où le vilain me dit qu’il remise sa tire ricaine. Parvenu dans le coin, je gare mon bolide et redeviens piéton à part entière.

Comme je traverse la rue, un G7 s’arrête à ma hauteur et Bérurier en descend. Il douille, se fait durement invectiver car il ne laisse que vingt-cinq centimes de pourboire.

— On t’a suivi, explique-t-il, biscotte à peine que tu m’eusses débarqué, ce sapin se pointait.

Ses grosses lèvres tremblent d’émotion.

— Faut pas qu’tu m’en veuillasses, balbutie le gros benêt, on est un peu en porte sa faux, avec ce chambardement, et va falloir qu’on r’trouve ses marques.

Je comprends son état d’âme. Le saisis par le cou.

— La vie est là, simple et tranquille, lui dis-je.

Il largue une larmouille, l’essore de sa manche.

— Tu m’promets qu’aura rien d’changé, Sana ?

— Tu sais bien que non : la preuve, nous voilà tous les deux, comme toujours, pif au vent, à flairer le gibier.

Là-dessus, le sentant rasséréné, je m’engage dans la fameuse impasse, laquelle s’achève par une vaste cour dont toute une partie est encombrée de statues plus ou moins verdies. Le pompiérisme à son apogée ! Des Diane chiasseresses, des Vénus véloces, des dieux à la chaîne : Zeus, Mars, Mercure… Des angelots sur vasques, des amours joufflus, des Républiques violées, des vierges éplorées, un Saint Pierre renieur, Victor Hugo pensant, Chateaubriand penché, la Madelon de la Victoire, une Victoire de Samothrace, Napoléon en plein ulcère de l’estomac, Beethoven avant sa surdité, Canuet à l’époque, Méphisto faisant « l’s », un buste de Pasteur, un autre de Luther King et un nu de Line Renaud à l’époque où elle posait pour Rodin.

L’autre côté de la cour (qu’on pourrait appeler jardin car elle est complantée d’arbustes aux espèces évasives) sert de parking à trois voitures. L’emplacement de chacune est délimité par des traits à la peinture blanche. Dans chaque rectangle figure le numéro minéralogique du véhicule auquel il est réservé, pour éviter les embrouilles.

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