Frédéric Dard - Bas les pattes !

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Bas les pattes !: краткое содержание, описание и аннотация

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Vous me croirez si vous voudrez, comme dit mon éternel Bérurier, mais à Chicago, un flic français en mission officielle a beaucoup plus de problèmes avec la police locale qu'avec les gangsters ! Nulle part au monde, les poulets n'aiment qu'on vienne marcher sur leurs plates-bandes, mais aux États-Unis, c'est pire qu'ailleurs…
Peut-être qu'ils craignent qu'on leur pique leur « enveloppe » au passage ! Halte-là !.. Pas touche !.. Bas les pattes !.. C'est notre affaire… BAS LES PATTES ! ils disent, les poulagas, et les durs répliquent « hands up ! », ce qui prouve que ce pays est bien celui des contradictions. Il n'y a que les gonzesses qui soient comme chez nous… Surtout les taxi-girls à qui j'ai eu affaire tout au cours de ma mission… Leur devise, à elles, ce serait plutôt « legs up », « jambes en l'air » si vous préférez.

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Et puis, si j’ai découvert l’existence du clergyman avec autant de facilité, il l’aurait décelée encore plus vite, lui, avec les moyens dont il dispose.

Alors ?..

Je remets le gros gambergeage à plus tard. L’essentiel, maintenant, est de sortir d’ici sans se faire remarquer.

Je dénoue ma cravate, je prends une démarche titubante pour maller des loges… ceci au cas où je rencontrerais quelqu’un. Et bien m’en prend car, justement, je me trouve pif à pif avec un serveur noir.

J’exhale un formidable hoquet et, d’une voix mourante, j’implore :

Lavatory, please, lavatory !

Le type se fend la gueule et me montre un clavier étincelant. Toutes ses chailles sont présentes à l’appel.

Il me guide obligeamment vers les gogues.

Thanks, balbutié-je en lui fourrant un billet de cinq dans la patte à mangave.

Il en a le vertige, le zouave.

Sur le coup, il ne doute plus un instant que je sois miron.

Lorsqu’il a calté, j’évacue les ouatères.

Je plonge dans la salle de danse où toute une humanité en péril se frotte la membrane sous prétexte de danser.

Un tango, y’a rien de tel pour amorcer les séances de pointage.

Je cherche ma donzelle du regard. Elle est dans les brandillons d’un troufion qui s’en fait un nœud autour de l’estom. Ma parole, il la confond avec sa ceinture Rasurel !

J’attends que la danse soit finie. Puis je m’avance vers la poulette. Un ticket brandi me sert d’entrée en matière. Au moins, c’est pratique !

Le troufion, vaguement gabouillé, m’écarte d’un revers de main.

She’s mine ! déclare-t-il.

Moi, que voulez-vous, je ne peux pas entraver les façons cavalières. C’est pourquoi j’attrape le militaire par son revers et lui file un coup de boule dans la marganette. Il avale un grondement de rage et de douleur… plus une demi-douzaine de dents.

Et il se répand sur le parquet.

K.-O., le frangin !

Les spectateurs se gondolent. Deux serveurs qui en ont vu d’autres le bichent par les pattes et par les bras et l’évacuent vers la sortie.

Je tends mes abattis à la petite fille. Elle les accepte avec un beau sourire.

Les gonzesses sont toujours bonnes pour les vainqueurs. Surtout lorsque la bataille a eu lieu pour elles.

Elle se met à me roucouler des gentillesses.

I am Belgium…, dis-je pour couper court.

— Oh ! Gazouille-t-elle. Ju parlant oune little française…

Et elle m’explique qu’elle a connu un Français pendant la dernière guerre. Un gars qui était journaliste. Ils ont vécu deux mois ensemble et ça a laissé des traces dans son éducation.

Décidément, les Français se manifestent toujours dans la vie d’une greluse.

On fait plusieurs danses. Lorsque je regagnerai Paris, je vais cavaler à l’Opéra m’inscrire comme petit rat ! Ce voyage m’aura appris à me servir de mes gambettes, je vous l’assure !

Lorsque je n’ai plus de jetons, je vais en acheter d’autres. Bref, ça devient la grosse passion, nous deux. Je lui susurre des trucs à la guimauve. Elle biche. Lorsque je lui demande si on peut passer la nuit ensemble, elle me dit qu’elle est d’accord.

La soirée est longue comme un rapport d’expert.

Je suis vanné lorsque la carrée boucle.

— Allant attendre in rue ! me fait la poule.

Je la quitte à regret. J’ai eu tort de lui chauffer son « noir ». Si elle s’aperçoit de la chose, maintenant, elle va en avoir sec et la suite de nos relations sera compromise. Or je ne voudrais pas qu’elle le soit. Le coup est admirablement amorcé. Parti comme je suis, j’ai toutes les chances de mon côté pour lui tirer les vers du nase. Et aussi pour lui faire le coup qu’Adam a si bien réussi.

Elle vaut l’exercice !

Elle est rousse comme une couverture de revue déshabillée. Elle a les yeux verts — c’est ce qui va le mieux aux rousses ! — et ses jambes sont parfaites. Le brancard idéal, quoi !

Je monte dans ma tire et j’attends. Qui vivra verra, comme le dit si pertinemment Félicie, ma brave femme de mère !

L’attente se prolonge. Je vois calter les compagnes de ma bergère. Mais elle tarde et ça m’inquiète.

Sans doute s’est-elle aperçue du larcin et est-elle affolée.

J’attends encore. Enfin, la voilà. Le valseur ondulant. Elle me sourit si gentiment que mes craintes s’évaporent comme de la rosée d’avril.

Elle s’avance vers ma guindé. Elle est belle, ma foi ! Elle a renforcé son maquillage et s’est vaporisé un parfum pas tellement désagréable.

Elle est gentillette.

Une fois à mes côtés, je ne peux attendre ; je la serre contre moi et je lui file un patin maison. Après ça, elle peut faire de la pêche sous-marine, elle a acquis l’entraînement nécessaire.

Je démarre.

— Où habitez-vous ? Fais-je.

Elle me bonnit un nom de rue que j’ignore totalement.

Ça va être coton pour y aller, à moins qu’elle ne me guide sérieusement.

Give me… le…

Elle touche le volant.

— O.K., ma poupée, fais-je.

Je descends de la voiture et je la contourne tandis qu’elle s’installe à ma place.

— Vous savez conduire, au moins ?… je demande une fois que je suis réinstallé à sa droite.

Oh ! yes !

Ça, pour savoir conduire, elle sait…

Elle démarre en souplesse et fonce dans la ville.

Cette décapotable est follement agréable. L’air de la nuit me fait un bien immense. C’est bon de sentir la caresse de la brise sur son visage.

Dites, vous vous rendez compte de la somme de poésie qui stagne dans mon âme ?

Le jour où j’aurai remisé mon colt, je me lancerai dans la poésie.

Je publierai des plaquettes à compte d’auteur ; il n’y a rien qui fasse davantage plaisir à un éditeur !

Oui, il fait doux et frais. En sortant de la fournaise où nous étions, c’est une vraie thérapeutique, je vous l’affirme.

La môme pilote à moyenne allure. C’est reposant. Soudain, au tournant d’une rue, je vois se dresser devant nous un immeuble que je reconnais.

— Mais… fais-je.

Je n’ai pas le temps d’en dire plus long. Je reçois derrière le crâne un de ces gnons qui volatiliseraient Notre-Dame.

« Tiens, pensé-je avant de sombrer dans le sirop, il y avait un mec à l’arrière de la voiture. »

CHAPITRE XIV

« Drôle d'alliance »

Oui, il y en avait un. Et ce gnace sait se servir d’un gummi, moi je vous le dis, parce que je suis bien placé pour le savoir.

Le bâton de caoutchouc renforcé, c’est son instrument de travail. Oh ! Ma douleur ! Des badaboums pareils, ça vous ramollit la matière grise !

Pourtant, bien que je flotte dans une demi-inconscience, je me sens véhiculé. Des mains me saisissent. On grimpe des escadrins ; on suit des couloirs… Et puis, plouf ! On me jette à terre.

Là, je lâche les pédales.

Mon cirage ne doit cependant pas durer très longtemps. Une rasade de whisky me ramène au grand jour. Je m’ébroue comme un caniche qui a reçu la flotte et je me mets sur mon séant.

Je suis sur la carpette du bureau de Maresco. Lui est assis à sa table de travail. Il écrit sans s’occuper de rien. Ses pieds nickelés m’entourent. A l’arrière-plan se tiennent le clergyman et la souris rousse.

— Salut ! Dis-je. Excusez-moi pour ce petit voyage, mais, après le coup que j’ai dérouillé sur la noix, il s’imposait.

Je porte la main à mon crâne. J’ai l’impression que mon bocal a changé de consistance et qu’il est maintenant devenu mou comme du chewing-gum mâché.

Maresco relève la tête.

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