Frédéric Dard - Du sirop pour les guêpes

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Du sirop pour les guêpes: краткое содержание, описание и аннотация

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Vacances peinardes sur la Côte…
Boîte de nuit dans la pinède…
Une frangine de vingt berges dans mes bras…
Et voila que ça démarre…
Un ancien pote à moi vient se faire rectifier à mon nez et à ma barbe…
Un Bérurier beurré qui se radine…
Un nouveau meurtre…
Finie ma belle tranquillité…
Décidément, j'attire l'embrouille comme le sirop attire les guêpes !

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Il me propulse un coup de coude dans le tiroir.

— Et tu connais Berthe ? poursuit-il. Elle me fera emballer dans le plus mauvais drap qu’elle pourra trouver dans sa commode. C’est couru…

Les croque-morts décident de se poirer, si bien que la mise en bière du fameux personnage se déroule dans un climat agréable. C’est une suaire-party très réussie.

— Ça vaut combien, un lardeuss commak ? demande Béru…

— On vous enverra le catalogue si ça vous intéresse, assure le Borniol’s boy.

— Vous faites des conditions de paiement pour les assurés sociaux ? demande le Gros…

Ces messieurs s’abstiennent de rire car ils sont en train de faire passer mister Bitakis de son lit à sa bière. C’est un instant impressionnant et l’Enflure se tait.

J’assiste à l’opération d’un air recueilli. Tandis que le Gros faisait son numéro, j’ai examiné la blessure du Grec sans rien trouver d’anormal. La balle a été tirée à bout portant, les chairs sont brûlées à la tempe. Le projectile a pénétré légèrement en biais (d’avant en arrière) dans la boîte crânienne comme il est normal lorsqu’on se vote une praline soi-même. A mon avis, c’est bien du suicide.

Donc, on coltine le de cujus dans son cercueil. Et c’est pile au moment où ils le déposent à l’intérieur que je pousse un cri de trident (comme dit Béru).

— Qu’est-ce qui t’arrive ? s’inquiète le Gros. Tu supportes plus les émotions fortes ?

Je l’écarte d’un geste autoritaire et je vais examiner Bitakis dans son capiton. Jusqu’alors je n’avais regardé que sa blessure… C’est-à-dire sa tête. Or c’était ses pieds qu’il fallait examiner. Parfaitement, mes petits vieux : ses pinceaux !

Lorsqu’il gisait sur son lit, on l’avait recouvert jusqu’à la poitrine au moyen d’une couvrante brodée… Et moi, bonne truffe, crème d’ignare, émanation du néant, reliquat d’imbécile, sous-produit de crétin, résidu de la nuit, déchet vivant, chose atrophiée, rebut d’humanité, rébus de l’idiotie, détritus salarié, moi, San-Antonio, le seul, le vrai, l’unique, je n’avais pas eu l’idée de le découvrir entièrement.

J’ai perdu vingt-quatre heures pour n’avoir pas accompli ce simple geste.

— T’es tout pâle ! fait le Gros, subitement inquiet…

— Viens ! grincé-je.

— Où ce que ?

Je ne réponds pas et je me taille sans saluer les croques.

A une allure supersonique, je dévale le majestueux escadrin, au bas duquel la veuve poignée-de-mains continue d’enregistrer les condoléances émues. Un fracas : c’est Béru qui vient de rater une marche et qui atterrit dans un flot de jurons intraduisibles en anglais, en congolais, en cambodgien ancien et en sanscrit maritime.

Il ramasse son cher bitos, se masse la cheville, rajuste son pantalon dont les deux boutons du haut ont explosé et radine, claudiquant, en criant bien fort ce qu’il pense de ces richards qui veulent en foutre plein la vue au brave monde avec des escaliers de marbre.

Je suis déjà dans ma tire, piaffant d’impatience, lorsqu’il radine enfin, tuméfié, meurtri, vexé, déboutonné…

— Ces manières, aussi, de se débiner comme des malpropres, éructe le phénoménal Béru en ravageant les ressorts de ma banquette.

— Ta gueule, coupé-je. Je pense.

— Une fois n’est pas coutume, nargue l’obèse.

Je bombe jusqu’à mon hôtel à une allure qui donnerait des vapeurs à Stirling Moss.

— Tu tiens absolument à nous faire casser la figure ? se lamente mon vaillant coéquipier.

Mais il peut bavocher. Je l’écoute d’une oreille plus que distraite.

Une fois dans ma chambre, je décroche le bigophone et je demande le numéro de Bitakis.

Une voix de mâle me répond.

— Qui est à l’appareil ? questionné-je.

— Le secrétaire de M. Bitakis…

— Ah ! Ici commissaire San-Antonio, fais-je, c’est précisément à vous que j’en ai, mon cher… A vous et au chauffeur ; pouvez-vous passer immédiatement à mon hôtel l’un et l’autre ?

Le zig paraît plutôt éberlué…

— Certainement, dit-il, mais puis-je savoir de quoi il s’agit, monsieur le commissaire ?

— Oh ! d’un détail, d’un simple détail, mais que je dois régler dans l’heure qui vient, dis-je. A tout de suite.

Et je raccroche après lui avoir donné le nom de ma crèche.

Pendant ce temps, le Gros est allé dans sa chambre téléphoner à la caisse pour faire monter des pastis et une aiguillée de fil afin de recoudre les boutons de son futal.

Il revient, béat, s’affaler dans l’unique fauteuil de ma carrée.

— Le Midi a du bon, déclare-t-il. Ça serait pas ces allées et venues, tu vois, je serais complètement heureux…

Thérèse, celle qui rit quand on l’appelle, fait son entrée avec les pastis et une cousette. Elle se propose obligeamment à recoudre les boutons déficients et le Gros Pacha accepte volontiers en faisant naturlich les plaisanteries d’usage.

A peine mon valeureux camarade de combat est-il reboutonné de bas en haut qu’on nous annonce l’arrivée des deux gars convoqués. Je congédie Thérèse d’un geste.

— Tu vas recevoir les deux mecs, fais-je. Dis-leur que j’arrive tout de suite, parle-leur de la pluie et du beau temps…

Et toi, pendant ce temps ? Moi ? Regarde…

Je me cloque à plat bide et je rampe sous mon lit.

— T’es siphonné ! bégaie mon pote.

— La ferme !

Il est temps. On frappe à ma lourde. Béru va ouvrir.

— Entrez donc, messieurs, dit-il aimablement…

Les employés de Bitakis pénètrent dans la chambre.

Je mate attentivement leurs pieds et le bas de leurs jambes. J’écoute leur voix… Je me concentre. Pendant ce temps, le Gravos fait du texte.

— Mon chef s’excuse, il a été appelé à côté pour un truc que je suis pas au courant, dont auquel il vous expliquera.

Moi je bigle encore un peu, la mémoire survoltée. Puis je sors de mon poste d’observation à la grande stupeur de ces messieurs.

— Mais, mais, balbutient-ils…

Je leur souris.

— Les flics ont des idées saugrenues, mes bons amis…

Je me tourne vers le secrétaire bronzé.

— Au fait, cher monsieur, j’ignore votre nom.

— Hubert Taugranpier !

— Merci, fais-je, c’est pour le mandat d’amener que je vais faire délivrer contre vous. On ne peut pas le laisser en blanc, vous comprenez !

Taugranpier pâlit sous son hâle.

— Je suppose que vous plaisantez ? dit-il.

— Oui, fais-je, toujours entre les repas… C’est une manie.

Je m’approche de lui, l’empoigne par sa cravate, à laquelle je fais décrire un tour mort autour de mon poignet.

Ce faisant, il est strangulé sur les bords, le pauvre chéri, et il a la menteuse qui lui sort des lèvres.

— Mais de quoi m’accusez-vous ? bredouille-t-il.

— Je ne sais pas encore, fais-je, mais ça viendra…

Une telle affirmation peut sembler incohérente, et pourtant, c’est la stricte vérité. Je sais que Taugranpier est coupable, seulement j’ignore encore de quoi.

Le chauffeur, lui, ne sait plus si c’est du lard ou du cochon. Il regarde alternativement Béru, le secrétaire et votre serviteur avec l’œil exorbité du monsieur qui verrait un Martien flirter avec une pompe à essence.

Je lâche Hubert Taugranpier et le propulse sur le lit. D’un geste enveloppant je palpe ses fouilles. Il n’est pas chargé.

— Surveille-moi ce gredin, dis-je à Béru. Je reviens…

Là-dessus, je fais signe au chauffeur de me suivre dans la chambre de mon petit camarade.

— Asseyez-vous, fais-je.

Il pose son rembourrage sur un siège et attend, anxieux comme un monsieur dans une clinique d’accouchement.

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