Frédéric Dard - Le coup du père François

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Le coup du père François: краткое содержание, описание и аннотация

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Connaissez-vous l'Alabanie ?
C'est un coquet pays d'Europe du Sud qui a pour principales ressources l'exploitation des cactus et l'aide de la Chine populaire.
Figurez-vous qu'il se passe des choses bizarroïdes à l'ambassade alabanienne de Paris… Mais le gros Bérurier et votre San-Antonio préféré vont sérieusement s'occuper du problème, croyez-moi !
Malheureusement, le révérend Pinaud manque à l'appel et savez-vous pourquoi ? Parce que les Alabaniens lui ont fait la plus terrible, la plus perverse, la plus française des farces… LE COUP DU PÈRE FRANÇOIS !

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Il tire une vieille blague à tabac qui sent le port de pêche sous la pluie. Il l'ouvre. La blague contient une photographie pornographique représentant une dame et un monsieur en train de jouer au photographe (c'est la dame qui fait l'appareil), un cure-dents ébréché, une noisette, une pièce de 50 anciens francs, une nouvelle pièce de 50 centimes, une croûte de gruyère et un bouton de braguette. Il continue de gratouiller dans le tabac, et triomphalement, déniche un morceau de ferraille qu'il me tend.

J'identifie une balle écrasée.

— Qué zacco ? lui demandé-je en italien.

— Tu le vois, gars : une prune de 11,37. Elle se trouvait piquée dans le plafond. J'ai cherché à reconstituer la trajectoire et j'y suis z'arrivé. Cette balle a été tirée depuis le consulat. Au passage elle a arraché un morceau, du cadre de la fenêtre. Cette fenêtre devait z'étre ouverte, vu que les vitres n'ont pas tété brisées. Peut-être que la valda a traversé ton prof de parent pauvre avant de se planter dans le plafond. Mais entre nous je ne le pense pas car, selon ma destination personnelle, elle eusse t'été déviée.

Je fais sauter le projectile dans le creux de ma paume.

— Question de vie ou de mort, t'a dit Morpion au téléphone ?

Yes, Monsieur.

— Je commence à comprendre. Il se tenait à sa croisée et surveillait le consulat à la jumelle. Ceux d'en face l'auront repéré et ont voulu se le farcir. Le tireur l'a raté et Morpion n'a eu rien de plus pressé que de me prévenir.

— Moi, affirme le Gravos, c'eut été à Police-Secours que j'eusse téléphoné.

— Morpion est un homme qui n'a pas les réactions de tout le monde. Donc, il m'a appelé. Pendant qu'il téléphonait ; ceux d'en face sont venus s'assurer qu'il était bien mort.

— Et ils l'ont trouvé vivant !

— Oui. Alors ils ont changé leur revolver d'épaule et ont préféré embarquer le vioque.

Morpion a voulu me prévenir à sa façon. Ne pouvant me laisser un message, subrepticement, il a décroché le balancier de sa pendule.

— Pourquoi ?

— La pendule est à l'origine de tout. C'est parce qu'elle marchait à son retour de l'hôpital qu'il a compris que quelqu'un était venu chez lui. En l'arrêtant ainsi, il pensait me faire comprendre que rien n'allait plus…

Je gamberge un instant. L'explication me parait valable. Jusqu'ici je n'avais pas très bien saisi le coup du balancier, mais maintenant je suis certain d'être sur la bonne voie.

— Pourquoi t'est-ce qu'ils l'ont emmené ? demande le Gros.

— Il est plus facile de trimbaler un type qui se tient à la verticale.

— Ils n'avaient qu'à le laisser sur place.

— Probablement qu'ils en ont jugé autrement. D'ailleurs, je crois piger.

— Mets-moi dans le coup, ronchonne l'Obèse.

— Eh bien ! comme Morpion téléphonait à leur arrivée, ils se sont gaffés qu'il venait de prévenir la police. Cela allait faire du vilain pour eux, car vivant, il témoignait et mort, son cadavre confirmait ses dires. L'unique solution, c'était de le faire disparaitre en vitesse.

Je médite un peu. Morpion a-t-il été abattu dans un coin discret ? C'est probable, et même certain, car ces bons messieurs ne plaisantent pas. La facilité avec laquelle ils butent leur prochain me rend perplexe. Tout me porte à croire qu'en ce moment un coup bizarre et de grande envergure se prépare. Ça urge et ces messieurs n'ont pas le temps de finasser, voilà pourquoi ils abattent les obstacles à coups de pétard. Ils prennent tous les risques comme ces skieurs d'élite qui font joujou avec leurs os pour gagner quelques centièmes de seconde dans la descente.

— Marrant tout de même, cet aller et retour, conclut sa Rondeur.

— Quel aller et retour ?

— Par les fenêtres ! Un coup on tire de chez Morpion dans le consulat, un autre coup du consulat chez Morpion. C'est du pinge-ponge !

— C'en est, Gros. Ce qu'à la Cour de Sa Majesté Elisabeth II on appellerait une troude-balle-party.

Je mate l'heure : dix plombes et du rabe !

— Tu aimes pécher à la lanterne, gros ?

— Les écrevisses ?

— Et les requins ! Je t'invite.

— Quand ?

— Tout de suite !

Il essuie un pleur.

— Je ne peux pas : j'ai plus mon matériel : hier si je te disais que la Berthe a découpé mes cuissardes avec des ciseaux.

— Pour le genre de pêche que je te propose, il est préférable de mettre des espadrilles.

— Où est-ce qu'on va ?

— A Rueil-Malmaison.

— En Seine ?

— Non, mon chéri : dans les eaux territoriales alabaniennes.

Il secoue sa grosse tête de veau au risque de faire choir le persil qui en décore les narines.

— Pas question : une fois- suffit ! L'espédition de l'autre nuit, je m'en rappelle encore, San-A, figure-toi.

— Parfait, lui dis-je. Alors j'irai donc seul.

Je lance un billet au marchand de boissons fermentées et je prends la tangente avec dignité.

— Attends, proteste l'Enflure. T'emballe pas, ce que je te disais c'était…

Mais j'ai déjà claqué la porte de l'estaminet et je marche à ma voiture.

Comme j'actionne le démarreur, l'autre portière s'ouvre à la volée et une masse importante s'abat sur le siège passager.

— T'as bien dit qu'on pouvait y aller en escadrilles ? demande le Gravos. Parce que moi, comme tu peux le voir, j'sus t'en savates.

CHAPITRE XVI

— Quelle idée de carillonner à un chenil à pareille heure, s'étonne le Magnifique. Tu veux t'acheter un Médor ?

— T'occupe pas, Einstein.

Nous sommes à Nanterre, au chenil de l'Impératrice, lequel est tenu par un ancien inspecteur à moi qui a toujours eu un faible pour les toutous. Un concert d'aboiements m'accueille. La porte s'entrouvre et l'ex-inspecteur Carlin paraît, dans un costume de chasse à boutons décorés. Les bas-reliefs de ces boutons représentent tous une tête de chien.

Carlin plisse ses yeux d'épagneul (d'ailleurs il est Breton) et s'écrie :

— Mais je rêve !

— Que nenni, lui réponds-je en vieux français.

Effusions, dialogue d'usage duquel il ressort qu'il va-bien-pas-mal-et-vous ? Merci. J'espère-que-vous-de-même. Et il me fait entrer dans une cuisine où un chiot rachitique agonise dans une corbeille à ouvrage désaffectée.

— Qu'est-ce qui me vaut le plaisir, monsieur le commissaire. Chercheriez-vous un chien, par hasard ?

— Non, mon cher Carlin : une chienne.

— De quelle race ? Je fais le bouvier, le boxer et le dogue de Bordeaux.

— Celui qui ressemble à son frère comme deux gouttes d'eau ?

Il se marre bien que ça ne mérite pas un verre de limonade.

— Toujours aussi drôle, monsieur le commissaire.

— De plus en plus, veux-tu dire. Ecoute, Carlin, peu me chaut la race, ce qui importe c'est que la chienne en question soit en chasse.

Il écarquille tout grands ses vasistas à cloison étanche.

— Comment cela ?

— C'est pourtant clair : il me faut une chienne en chasse, tu dois avoir ça dans ta collection de printemps, non ?

— Oui, mais…

— Alors aboule, je suis preneur ; et je te préviens : je veux une Pétroleuse format Berthe Bérurier !

— J'ai votre affaire : une boxer bringée de quatre ans !

— Amène-la.

— Sérieusement, vous l’achetez ?

— Je te l'achète. Envoie la note à la Grande Cabane, ce sont des frais professionnels.

Il a perdu l'habitude de mes fantaisies et je le sens à deux doigts de l'attaque d'apoplexie.

— Tu m'avais dit qu'on allait à la pèche, souligne le Gros. On dirait plutôt qu'on va à la chasse. Comment qu'il s'appelle, ce beau toutou ?

— Il s'appelle Julie, fais-je.

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