Fortuné du - Le crime de l'Opéra 1

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– Comment, c’est fini! s’écrièrent en chœur les clubmen .

– Complètement. Les plus courtes folies sont les meilleures.

– Pas si courte, celle-là. Il me semble, cher ami, qu’elle a duré plusieurs saisons.

– Et la séparation s’est faite à l’amiable?

– Mais oui. Nous ne nous étions pas juré une fidélité éternelle.

– Ma foi! mon cher, vous avez eu raison de déclarer forfait. Julia est très jolie, et elle a de l’esprit comme quatre; mais il n’y a encore que les femmes du monde. Demandez plutôt à Prébord.

– Ou au comte Golymine. Il les connaît, celui-là.

– À propos de ce comte, ou soi-disant tel, sait-on ce qu’il est devenu? demanda un jeune financier qui était un des gros joueurs du cercle.

– Peuh! je crois bien qu’il est à la côte. On ne le voit plus nulle part. C’est mauvais signe.

– J’en serai pour cinq mille, que j’ai eu la sottise de lui prêter.

– Vous étiez donc gris ce jour-là?

– Non, mais c’était à un baccarat chez la marquise de Barancos. Voyant qu’il était reçu dans cette maison-là, j’ai cru que je ne risquais rien.

– La marquise le recevait. Elle ne le reçoit plus. Quand il est arrivé à Paris, on le prenait partout pour un seigneur. Il faut dire qu’il était superbe… et avec cela l’air d’un vrai prince.

– Et il avait beaucoup d’argent. Je l’ai vu perdre trois mille louis sur parole, après un dîner au café Anglais. Il les a payés le lendemain avant midi.

– Oui, c’était le temps où toutes les femmes raffolaient de lui. Il vous avait une façon de s’habiller et de mener en tandem … et puis, il ne boudait pas devant un coup d’épée. Il en a même donné un assez joli à ce brutal de Mauvers, qui l’avait coudoyé avec intention dans le foyer de l’Opéra.

– Ah çà! messieurs, dit le grand Prébord, à vous entendre, on dirait que ce boyard d’occasion était le type du parfait gentilhomme. Vous oubliez un peu trop qu’il a toujours couru de mauvais bruits sur son compte.

– Ça, c’est vrai, reprit un officier de cavalerie fort répandu dans le monde où l’on s’amuse, et je me suis toujours demandé comment il avait pu trouver des parrains pour le présenter à notre Cercle.

– Et des parrains très respectables. Le général Simancas et le docteur Saint-Galmier. Tiens! quand on parle du loup… voilà le docteur qui manœuvre pour se rapprocher de la cheminée… gare les récits de voyage!… et j’aperçois là-bas ce cher Simancas qui cherche un quatrième pour son whist.

– Ils ne me plaisent ni l’un ni l’autre, votre docteur et votre général. Général d’où? Docteur de quelle faculté?

– Général au service du Pérou, le Simancas. Quant à cet excellent Saint-Galmier, il a pris ses grades à la Faculté de Québec. Il est d’une vieille famille normande émigrée au Canada. S’ils ont consenti à patronner Golymine, c’est qu’à l’époque où ils l’ont présenté, personne ne doutait de son honorabilité. Mais il y a longtemps qu’ils ont cessé de le voir.

– Qu’en savez-vous? Moi, j’exècre tous ces étrangers. On se demande toujours de quoi ils vivent.

– Bon! voilà que vous donnez dans la même toquade que notre ami Lolif qui voit des mystères partout. N’a-t-il pas imaginé l’autre jour que Golymine était le chef d’une bande de brigands, et qu’il dirigeait les attaques nocturnes dont les journaux s’occupent tant! Il a la douce manie d’inventer des romans judiciaires, ce bon Lolif.

– Il n’a pas inventé les étrangleurs. Avant-hier, on a volé et étranglé à moitié le petit Charnas qui sortait du Cercle Impérial et qui avait sur lui dix-sept mille francs gagnés à l’écarté.

– Diable! si ces coquins-là se mettent à dépouiller les gagnants, ce ne sera plus la peine de faire la chouette , s’écria le jeune financier qui la faisait souvent avec succès.

Darcy avait dit ce qu’il voulait dire, et ce qu’il venait d’entendre sur le comte Golymine ne lui apprenait rien de nouveau. La conversation ne l’intéressait plus. Il se mit à la recherche de son ami Nointel; mais en traversant le salon rouge, il fut saisi au passage par le général péruvien.

– Cher monsieur, lui dit ce guerrier transatlantique, il n’y a que vous qui puissiez nous tirer d’embarras. Nous sommes trois qui mourons d’envie de faire un whist à un louis la fiche. Vous plairait-il de compléter notre table?… Oh! seulement jusqu’à ce qu’il nous arrive un rentrant.

Darcy venait de s’assurer, en interrogeant un valet de chambre du cercle, que le capitaine Nointel n’était pas encore arrivé. Il ne voulait pas partir avant de l’avoir vu, et il savait qu’il viendrait certainement. Les bavardages de la cheminée commençaient à l’ennuyer, et il ne haïssait pas le whist. Il accepta la proposition du général, quoique ce personnage lui fût peu sympathique.

M. Simancas était pourtant un homme de bonne mine et de bonnes façons, et Darcy entretenait avec lui ces relations familières qui sont comme la monnaie courante de la vie de cercle, et qui n’engagent, d’ailleurs, absolument à rien.

Ce soir-là le futur attaché au parquet était si content d’avoir rompu sa chaîne qu’il oubliait volontiers ses antipathies.

La table où il s’assit à la gauche du général, que le hasard des cartes venait de lui donner pour adversaire, était placée pas très loin des causeurs, mais la causerie languissait, et les amateurs du silencieux jeu de whist purent se livrer en paix à leur divertissement favori.

Le docteur Saint-Galmier, de la Faculté de Québec, n’était pas de la partie. Il était allé se mêler au groupe qui faisait cercle devant le foyer.

La seconde manche du premier rubber venait de commencer, lorsqu’un jeune homme très replet et très joufflu entra dans le salon, à peu près comme les obus prussiens entraient dans les mansardes au temps du bombardement de Paris.

Ce nouveau venu avait la face rouge et les cheveux en désordre; il soufflait comme un phoque, et on voyait bien qu’il venait de monter l’escalier en courant.

Dix exclamations partirent à la fois:

– Lolif! voilà Lolif! – Messieurs, il y a un crime de commis, c’est sûr, et Lolif est chargé de l’instruction. – Allons, Lolif, contez-nous l’affaire. Où est le cadavre?

– Oui, blaguez-moi, dit Lolif en s’essuyant le front. Vous ne me blaguerez plus tout à l’heure… quand je vous aurai dit ce que je viens de voir.

– Dites-le donc tout de suite.

– Apprêtez-vous à entendre la nouvelle la plus étonnante, la plus renversante, la plus…

– Assez d’adjectifs! au fait!

– Je ne peux pas parler, si vous ne m’écoutez pas.

– Parlez, Lolif, parlez! Nous sommes tout ouïes.

– Eh bien! figurez-vous que, ce soir, j’avais dîné chez une cousine à moi, qui a le tort de demeurer au bout de l’avenue de Wagram…

– Est-ce qu’il va nous donner le menu du dîner de sa cousine?

– N’interrompez pas l’orateur.

– Je suis sorti avant minuit, et je revenais à pied, en fumant un cigare, quand, arrivé à l’entrée du boulevard Malesherbes, j’ai aperçu un rassemblement à la porte d’une maison… d’un hôtel. Et devinez lequel. Devant l’hôtel de Julia d’Orcival.

– Bah! est-ce que le feu était chez elle?

– Non, pas le feu. La police.

– Allons donc! Julia conspirerait contre le gouvernement. Au fait, on la voit à Saint-Augustin… aux anniversaires…

– Vous n’y êtes pas, mes petits. Je vous disais donc qu’il y avait une demi-douzaine de sergents de ville sur le trottoir, deux agents de la sûreté dans le vestibule, et au premier étage, le commissaire occupé à verbaliser.

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