Fortuné du - Le crime de l'Opéra 1
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- Название:Le crime de l'Opéra 1
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– Je ferai ce que vous voudrez, mademoiselle, quoi qu’il m’en coûte.
– Vous tenez donc bien à me rencontrer? Il me semble que les occasions ne vous manquent pas. Vous allez dans toutes les maisons où l’on me fait venir.
– N’avez-vous pas deviné que j’y vais pour vous? Et n’avez-vous pas compris ce que je souffre de ne pas pouvoir vous parler… vous dire…
– Mais il me semble que vous me parlez assez souvent, répondit en riant mademoiselle Lestérel. Je ne suis pas toujours au piano, et on ne me traite pas partout comme une gagiste. Quand on me permet de prendre ma part d’une sauterie improvisée, vous savez fort bien m’inviter. Et, un certain soir, vous m’avez fait deux fois l’honneur de valser avec moi. C’était l’avant-veille du jour de l’an.
– Vous vous en souvenez!
– Parfaitement. Et il me paraît que vous l’avez un peu oublié… comme vous avez oublié que, depuis cinq minutes, nous sommes dans la rue de Ponthieu. Voici la porte de ma maison.
– Déjà!
– Mon Dieu! oui; il ne me reste qu’à vous remercier encore et à vous dire: Au revoir!
Elle avait doucement dégagé son bras, et une de ses mains s’était posée sur le bouton de cuivre. Elle tendit l’autre à Darcy, qui, au lieu de la serrer à l’anglaise, essaya de la porter à ses lèvres. Malheureusement pour lui, la porte s’était ouverte au premier tintement de la sonnette, et mademoiselle Berthe était leste comme une gazelle. Elle dégagea sa main et elle se glissa dans la maison en disant de sa voix d’or à l’amoureux décontenancé:
– Merci encore une fois!
Darcy resta tout abasourdi devant la porte que la jeune fille venait de refermer. L’aventure finissait comme dans les féeries où la princesse Topaze disparaît dans une trappe, juste au moment où le prince Saphir allait l’atteindre. Et Darcy n’était pas préparé à cette éclipse, car il n’avait pas pris garde au chemin qu’il faisait en causant si doucement, et il croyait être encore très loin du domicile de mademoiselle Lestérel.
Cependant, il ne pouvait guère passer la nuit à contempler les fenêtres de sa belle. Les folies amoureuses ne sont de saison qu’en Espagne, et l’hiver de Paris n’est pas propice aux sérénades.
Mademoiselle Lestérel demeurait au coin de la rue de Berry, et pour regagner son appartement de la rue Montaigne, Darcy n’avait qu’à remonter jusqu’au bout de la rue de Ponthieu. Il s’y décida, fort à contrecœur, et il s’en alla l’oreille basse, en rasant les maisons.
Il aurait mieux fait de marcher au milieu de la chaussée; car, au moment où il dépassait l’angle de la rue du Colysée, un homme surgit tout à coup, et le saisit à la gorge.
Darcy fut prit hors de garde. Il avait complètement oublié les histoires d’attaques nocturnes qu’on racontait au cercle, et l’homme qu’il avait aperçu de loin dans le faubourg Saint-Honoré. Il ne pensait qu’à Berthe, et il cheminait les deux mains dans les poches, la canne sous le bras et les yeux fichés en terre.
L’assaut fut si brusque qu’il n’eut pas le temps de se mettre en défense. Il sentit qu’on serrait violemment sa cravate, et ce fut tout. La respiration lui manqua, ses bras s’agitèrent dans le vide, ses jambes fléchirent, et il s’affaissa sur lui-même.
Il ne perdit pas tout à fait connaissance, mais il n’eut plus que des sensations confuses. Il lui sembla qu’on pesait sur sa poitrine, qu’on déboutonnait ses vêtements et qu’on le fouillait; mais tout cela se fit si vite qu’il en eut à peine conscience.
Combien de minutes se passèrent avant qu’il revînt à lui? Il n’en sut jamais rien; mais quand il reprit ses sens, il vit qu’il était étendu sur le trottoir de la rue du Colysée et que son agresseur avait disparu.
Il se releva péniblement, il se tâta, et en constatant avec une vive satisfaction qu’il n’était pas blessé, il constata aussi qu’on lui avait enlevé son portefeuille, un portefeuille bien garni, car il contenait les dix billets de mille francs gagnés au baccarat, et deux autres qu’il y avait mis avant d’aller chez Julia.
Au moment de l’attaque, il avait pensé vaguement à Prébord dont le souvenir le poursuivait, mais maintenant il ne pouvait plus se dissimuler qu’il s’était bêtement laissé dévaliser par un voleur, peut-être par l’homme qui l’avait suivi, en contrefaisant l’ivrogne, jusqu’à l’entrée de la rue de Ponthieu, et qui, en le voyant revenir seul, s’était embusqué pour l’attendre.
L’aventure était humiliante, et Darcy résolut de ne pas s’en vanter au Cercle où il s’était si souvent moqué des poltrons qui ne savaient pas se défendre dans la rue.
Il ne se souciait pas non plus de porter plainte, car, pour raconter exactement l’affaire, il aurait fallu parler de sa promenade nocturne avec mademoiselle Lestérel.
Et, après mûre réflexion, il conclut qu’il ferait sagement de se taire, et de se résigner à une perte d’argent, qui lui était d’autant moins sensible que la majeure partie de la somme volée avait été conquise par lui sur le tapis vert.
Il était vexé, et il se disait que, s’il avait accepté l’offre du général Simancas qui lui proposait de le reconduire en voiture, il aurait évité cette sotte mésaventure. Et pourtant, il ne regrettait pas d’être parti à pied, puisqu’il avait rencontré, protégé et escorté une personne qui lui était beaucoup plus chère que son portefeuille.
Bientôt même le souvenir de ce charmant voyage en la douce compagnie de Berthe Lestérel chassa les fâcheuses impressions, et l’amoureux rentra chez lui consolé, quoique fort meurtri.
Il occupait au rez-de-chaussée d’une belle maison de la rue Montaigne un grand appartement avec écurie et remise, et même avec jardin, car sa vie de garçon était montée sur un pied des plus respectables. Le futur attaché au parquet avait un valet de chambre, un cocher, une cuisinière, quatre chevaux et trois voitures, le train d’un homme qui a cent mille francs de revenu, ou qui mange le fonds de quarante mille.
Et ce dernier cas était celui de Gaston Darcy.
Ses domestiques ne l’attendaient jamais passé minuit, et il put, sans avoir à subir leurs soins et leurs questions respectueuses, bassiner son cou endolori. Deux mains robustes y avaient imprimé en noir la marque de leurs doigts, et sa cravate y avait laissé un sillon rouge qui lui remit en mémoire la fin tragique du comte Golymine.
Il se coucha, mais il eut beaucoup de peine à s’endormir. Les bizarres événements de cette soirée, si bien et si mal remplie, lui revenaient à l’esprit, et il était aussi très préoccupé de ce qu’il ferait le lendemain. Il avait décidé d’aller voir son oncle pour lui annoncer sa conversion, et il avait bien envie de ne pas tenir compte des scrupules de mademoiselle Lestérel qui jugeait plus convenable de ne pas le présenter à sa sœur. Il méditait même de se transporter vers trois heures rue Caumartin, et de se trouver là, comme par hasard, au moment où la jeune fille viendrait faire visite à cette sœur qui l’avait retenue si tard.
Les amoureux s’ingénient à combiner des plans pour rencontrer l’objet aimé, et Gaston décidément était amoureux, mais il était aussi très fatigué, et la fatigue finit par amener le sommeil.
Il dormit neuf heures sans débrider, et, quand il ouvrit les yeux, vers midi, la première chose qu’il aperçut sur le guéridon placé près de son lit, ce fut une lettre que son valet de chambre y avait posée sans le réveiller, une lettre dont il reconnut le format, l’écriture, et même le parfum, une lettre qui sentait Julia.
– Bon! dit-il en s’étirant, je sais ce que c’est… des reproches, des propositions de paix, et probablement la carte à payer. J’ai bien envie de ne pas lire ce mémoire. Puis se ravisant:
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