Pietro Aretino - L'oeuvre du divin Arétin, première partie
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- Название:L'oeuvre du divin Arétin, première partie
- Автор:
- Издательство:Иностранный паблик
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:http://www.gutenberg.org/ebooks/43823
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Antonia. – Comment te pouvais-tu refréner du désir de l'homme, voyant tant de clefs?
Nanna. – L'eau me venait à la bouche abondamment pendant cet assaut abbatial et comme je tenais encore le poignard de verre…
Antonia. – Je crois que tu le tenais en le flairant souvent, comme on flaire un œillet.
Nanna. – Ah! ah! ah! je te dirai qu'étant en appétit par suite des batailles que j'avais vues, je vidai l'instrument de l'urine froide, et l'ayant rempli de nouveau, je me plaçai dessus assise, et la fève une fois mise dans la cosse, je me la serais volontiers envoyée au Culisée, pour éprouver toute chose, parce qu'autrement nous ne pouvons savoir ce qu'il en arrive pour nous.
Antonia. – Tu faisais bien, c'est-à-dire tu aurais bien fait!
Nanna. – En me démenant ainsi sur son échine, je sentais tout ragaillardi mon guichet de devant, grâce au tampon qui me récurait le seau; et pesant le pour et le contre, je me demandais à moi-même si oui ou non je recevrais l'argument tout entier ou seulement en partie. Je crois bien que j'aurais laissé aller le chien dans le terrier, si à ce moment ayant entendu le confesseur, qui s'était rhabillé ainsi que son élève et l'Abbesse bien contente, prendre congé, je n'avais couru voir les façons qu'ils faisaient au départ. Elle faisait l'enfant et, minaudant, disait: «Quand reviendrez-vous? O Dieu! à qui est-ce que je veux du bien? Qui est-ce que j'adore?» Et le Père jurait par les litanies, par l'Avent, qu'il reviendrait le soir suivant; et le petit bardache qui se remettait encore les chausses lui dit adieu avec toute la langue dans la bouche. Et j'entendis que le confesseur en partant commençait ce Pecora campi que l'on dit à vêpres.
Antonia. – Le ribaud feignait de dire complies, hein?
Nanna. – Tu l'as deviné. Et aussitôt que fut parti le susdit, j'entendis un tel tapage que je conjecturai que nos jouteurs eux aussi avaient fini leur journée et s'en retournaient victorieux chacun chez soi, faisant fienter leurs chevaux de manière que cela me paraissait la première pluie d'août.
Antonia. – Le sang!
Nanna. – Écoute, écoute ceci. Les deux qui avaient emballé leurs effets étaient retournées dans la chambre, et la raison, à ce qu'elles disaient en grommelant, c'était qu'elles avaient trouvé la porte de derrière fermée à clef par ordre de l'Abbesse, à laquelle elles donnèrent plus de malédictions que n'en recueilleront les prêtres le jour du jugement. Mais elles ne s'étaient pas dérangées pour rien, car en descendant l'escalier elles avaient vu sommeiller le muletier entré depuis deux jours au service du monastère; et ayant jeté son dévolu sur lui, l'une disait à l'autre: «Tu iras le réveiller, sous le prétexte qu'il t'apporte une brassée de bois dans la cuisine, et te prenant pour la cuisinière il viendra de suite. Tu lui montreras alors cette chambre en disant: Portez-le là. Une fois le brigand dedans, laisse ta sœur lui dire deux mots.»
Cet avis n'étant pas tombé d'ans l'oreille d'une sourde ni d'une muette, elle fut aussitôt obéie. Là-dessus je découvre une nouvelle trame.
Antonia. – Que découvres-tu?
Nanna. – Je découvris à côté de la pièce des susdites une chambrette lattée à la courtisane, très élégante, dans laquelle étaient deux sœurs divines. Elles avaient préparé bien gentiment une petite table; et ayant mis dessus une nappe qui paraissait de damas blanc, fleurant la lavande plus que ne sentent le musc les animaux qui le produisent, elles disposèrent des serviettes, des assiettes, des couteaux et des fourchettes pour trois personnes, le tout si proprement que je ne pourrais te le dire. Elles tirèrent d'un corbillon beaucoup de variétés de fleurs dont elles ornaient la table avec grand soin. Au centre, une de ces Sœurs avait disposé une grosse guirlande de feuilles de laurier, semé là ou elles faisaient le mieux des roses blanches et rouges et garni de fleurs d'oranger les rubans, qui nouaient la guirlande et se déroulaient sur la table. Dans la guirlande, tracé avec des fleurs de bourrache, on lisait le nom du Vicaire de l'Évêque, qui était arrivé le jour même avec son Monseigneur. Et c'était pour lui plutôt que pour Sa Grandeur mitrée que les cloches avaient sonné à toute volée, privant, avec leur don din don, mes oreilles de mille choses bonnes à raconter. Je dis que c'était au Vicaire que l'on préparait la noce, et cela je le sus plus tard. Pendant ce temps-là, l'autre Nonne avait mis une belle chose à chaque coin de la table. Sur le premier, elle avait dessiné le nœud de Salomon en giroflées doubles; sur le second, le Labyrinthe en fleurs de sureau; sur le troisième, un cœur de roses rouges, que transperçait un dard figuré par la tige d'un œillet dont le bouton lui servait de fer. A demi ouvert, il paraissait teint par le sang du cœur. Au-dessus, elle figura, en fleurs de buglosse, ses yeux battus à cause des pleurs, et les larmes qu'ils versaient étaient faites de ces petits boulons de fleurs d'oranger venant à peine de pointer à la cime de leurs feuillards. Sur le dernier coin, elle avait dessiné deux mains de jasmin entrelacées, avec une Fides de giroflées jaunes. Après cela, l'une se mit à frotter quelques verres avec des feuilles de figuier et les fourbit si bien que de cristal ils paraissaient transformés en argent. Sa compagne, pendant ce temps-là, avait mis sur une planchette un napperon de toile et avait placé les verres par rang de taille sur ce dressoir. Elle plaça au milieu un carafon en forme de poire plein d'eau de senteur. Une serviette de fin linon pour s'essuyer les mains en pendait comme sur les tempes des Évêques pendent les bandes des mitres. Au pied du dressoir, il y avait un seau de cuivre dans lequel on aurait pu se mirer tant il avait été bien fourbi au sablon, au vinaigre, à la main. Plein d'eau fraîche jusqu'au bord, il contenait deux fioles de verre uni qui paraissaient pleines non de vin blanc ou rouge, mais de topaze et des rubis fondus. Et tout mis en ordre, l'une sortit d'une huche le pain (on aurait dit de l'ouate comprimée) et le tendit à l'autre qui le mit à sa place. Alors elles prirent un peu de repos.
Antonia. – Vraiment, la diligence qu'elles mirent en œuvre pour parer la petite table ne pouvait être qu'une besogne de Sœurs, lesquelles ont du temps à perdre.
Nanna. – Étant assises, voici que sonnent trois heures 36 36 9 heures du soir.
, et la plus délurée dit: «Le Vicaire est plus long à venir que la messe de Noël.» L'autre répondit: «Son retard n'est pas si étonnant, car l'Évêque, qui, demain, veut donner sa confirmation, l'aura employé à quelque besogne.» Elles parlèrent alors de mille bagatelles, pour dissiper l'ennui de l'attente, mais l'heure passait de la première minute à la dernière, et toutes deux se mirent à parler du Vicaire comme Maître Pasquin parle des Cardinaux; et pendard, cochon, poltron étaient des noms de jours de fête. Et l'une courut au feu, où bouillaient deux chapons, gras à ne pouvoir plus se remuer, sur lesquels montait la garde une broche, qui pliait sous le poids d'un paon élevé par elles; et elle aurait tout jeté par la fenêtre si sa compagne ne l'en eût empêchée. Et au milieu de cette dispute, le muletier, qui allait décharger son bois dans la chambre de celle à qui son âme sœur avait donné le bon conseil, se trompa de porte, quoiqu'on la lui eût bien indiquée en lui mettant le fagot sur l'épaule. Entré là où était attendu le Messire, cette espèce d'âne laissa aller tout son bois, et l'entendant, les deux compagnes se fichèrent les ongles dans le visage et s'égratignèrent toutes.
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