Jean-Louis-Ebenézer Reynier - Mémoires du maréchal Berthier … Campagne d'Égypte, première partie

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Mémoires du maréchal Berthier … Campagne d'Égypte, première partie

AVERTISSEMENT DE L'ÉDITEUR

Les écrits que nous ont laissés sur l'Égypte les généraux Berthier et Reynier, forment encore la meilleure histoire que nous ayons de l'expédition d'Orient: l'un a tracé à grands traits, les vues, les mouvemens, qui ont amené la conquête de cette belle colonie; l'autre a dévoilé la nullité, les fausses combinaisons, qui l'ont perdue. Malheureusement le récit du premier finit à la bataille d'Aboukir, et celui du second ne commence qu'après la victoire d'Héliopolis. J'ai tâché de combler la lacune. J'ai écrit sans haine, sans passions, comme dictaient les pièces. Cependant, comme l'exposé qu'elles ont produit est en contradiction manifeste avec les tableaux que quelques écrivains se sont plu à faire, j'ai dû justifier mon récit. J'ai mis en conséquence, à la suite de chaque chapitre, des documens dont on ne sera pas tenté, je pense, d'accuser les intentions ni la véracité.

J'en ai fait autant pour les événemens d'Alexandrie. J'ai joint à l'écrit de Reynier une partie de la correspondance de Menou, ainsi que quelques unes des délations qu'il savait susciter à ses adversaires. Je n'ai pas seulement pour but, en imprimant ces pièces, de faire voir que Reynier n'a pas exagéré dans ses récriminations contre l'inepte Abdallah, je veux encore montrer combien sont peu fondées les accusations d'avilissement, de corruption, dont on ne cesse de poursuivre Napoléon. Sans doute le chef de l'empire devait éclairer la conduite, les projets de ceux à qui il confiait des commandemens, mais il avait, à cet égard, peu de frais à faire; il n'avait qu'à laisser aller les officieux.

NOTICE SUR LE PRINCE BERTHIER

Berthier (Louis-Alexandre), prince de Neuchâtel et de Wagram, major-général, vice-connétable, etc., naquit à Versailles le 20 novembre 1753. Destiné de bonne heure à la carrière des armes, il s'appliqua avec soin aux études que cette profession exige, et montra dès l'âge le plus tendre toutes les qualités qui l'ont distingué depuis. Il saisissait au premier coup d'œil, il était toujours frais, dispos, semblait inépuisable au travail. Cette promptitude de conception, cette force de tempérament si précieuse à la guerre, lui valurent bientôt une considération que son modeste rang d'ingénieur-géographe comportait peu. Estimé, recherché par ses chefs, il fut fait lieutenant d'état-major, en 1770, et obtint peu de temps après une compagnie aux dragons de Lorraine. La guerre venait d'éclater en Amérique; les colonies anglaises, d'abord victorieuses, étaient près de succomber sous les efforts des Hessois. La cause de la liberté semblait perdue, la métropole triomphait sur tous les points. Mais le cri de détresse de tout une population, qui périssait pour avoir généreusement réclamé ses droits, avait retenti d'un bout de la France à l'autre. De toutes parts on s'empressait d'accourir au secours; Berthier fit partie de cette noble croisade. Il passa sur l'Ohio, se distingua dans une foule de rencontres, et contribua par ses connaissances, sa bravoure, aux succès qui couronnèrent les efforts des Américains. Nommé colonel au milieu de cette lutte mémorable, et rappelé en France dès qu'elle fut finie, il y retrouva tous les principes pour lesquels il avait combattu. C'était même horreur du privilége, même amour de l'égalité. Personne ne voulait plus être à la merci du pouvoir, chacun réclamait des droits, un état de choses assuré, défini, qui eût ses garanties. La cour alarmée chercha à comprimer ces prétentions. Elle fit avancer des troupes; on lui opposa une institution plus redoutable pour le despotisme que les réclamations qu'il repoussait, celle des gardes nationales. Berthier, dont les principes n'étaient pas douteux, réunit les suffrages de ses concitoyens, et fut fait major-général du corps qu'ils avaient formé. Cette nomination ne tarda pas à lui devenir fatale. Chef d'une milice citoyenne destinée à servir la liberté, il ne voulut pas qu'elle devînt un instrument de troubles et d'oppression. Ses sous-ordres, moins modérés, moins calmes, s'emportaient à la moindre répugnance, s'impatientaient du plus léger retard. Les regrets les mettaient en fureur, ils bondissaient de colère à la plus faible hésitation. Ils ne concevaient ni la puissance des habitudes ni celle des souvenirs; ils voulaient tout enlever de haute lutte. Lecointre demandait qu'on rassemblât les gardes-du-corps, qu'on leur fît prêter le serment décrété par l'Assemblée Nationale, et qu'on les obligeât d'arborer le drapeau tricolore. Un autre s'opposait au départ de Mesdames; la multitude était en mouvement, tout présageait les plus grands excès. Berthier ne craignit pas de combattre ces mesures violentes; il s'éleva contre la motion de Lecointre, fit voir qu'elle n'était propre qu'à exaspérer des hommes dont la révolution avait déjà ruiné les espérances, à allumer la guerre civile, et réussit à la faire ajourner. Il ne fut pas moins heureux avec la foule qui se pressait autour du château. Il la harangua, lui représenta l'illégalité de sa démarche, et, moitié crainte, moitié persuasion, parvint à la dissiper. Ces actes de courage et de modération furent appréciés. Ceux dont ils contrariaient les vues, sentirent quels obstacles leur opposerait un homme qui avait assez d'indépendance pour ne craindre de se compromettre ni avec son état-major, ni avec la multitude, et résolurent de l'éloigner. Tout fut disposé dans ce but; on attaqua ses principes, on accusa ses liaisons; il n'y eut pas de dégoûts, de contrariétés, qu'on ne lui donnât. Sa constance était au-dessus de ces manœuvres; on eut recours à une sorte de dénonciation qui, à cette époque, manquait rarement son effet. On fit insérer dans le Moniteur que le commandant de la garde nationale de Versailles s'était démis de ses fonctions. Berthier ne se dissimula pas combien cette manière de le signaler comme un ennemi du peuple pouvait devenir dangereuse; mais plus elle était grave, plus il mit de force à la repousser: il ne se borna pas à déclarer à ses concitoyens que le fait était faux; il voulut que le démenti fût aussi public que l'avait été l'imputation. Il exigea que le journal qui l'avait répandue, consignât dans ses colonnes la résolution qu'il avait prise de ne pas quitter le poste qui lui était confié. Il tint parole jusqu'au 22 mai de l'année suivante (1792), qu'il fut fait général de brigade, et nommé chef d'état-major de l'armée que commandait Luckner. Il se rendit à ses fonctions: mais les intrigues qui l'avaient désolé à Versailles le suivirent au quartier-général. Il n'était pas installé que déjà il était signalé comme un homme suspect, dangereux, dont les vues étaient loin d'être patriotiques. Le maréchal prit sa défense, et adressa à l'Assemblée Législative une lettre énergique où il le vengea de toutes ces lâches accusations. Mais le coup était porté, Berthier fut suspendu. Custine essaya de le faire rappeler à ses fonctions; et s'appuyant d'une part sur son habileté, de l'autre sur les besoins du service, il adressa à Pache la lettre qui suit. Je la reproduis parce qu'elle constate la confiance qu'inspirait déjà celui qui en était l'objet, et qu'elle répond à d'obscures calomnies qui ont été essayées plus tard.

À Usnigen, le 14 octobre 1792.
Le général Custine à Pache, ministre de la guerre

«Citoyen Ministre,

«Vous aurez vu par l'état des officiers-généraux de cette armée, combien il y en a pénurie; il n'y a pas plus d'adjudans-généraux que d'officiers-généraux, et j'ai devant moi l'armée de l'Europe où il y a le plus d'officiers-généraux distingués; elle est en totalité devant moi l'armée prussienne, commandée par le Roi, le duc de Brunswick, les fils du Roi! Et au milieu du travail auquel il faut que je me livre pour tenir la campagne devant cette armée avec douze mille hommes, seule force que j'aie pu réunir, il faut que ce soit moi qui m'occupe des moindres détails. Vous connaissez cependant la grande tâche que je me suis donné à remplir.

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