Gustave Aimard - Les nuits mexicaines
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– Que faire?
– Me laisser agir; je m'étais rendu ce matin au rancho dans l'intention de t'annoncer qu'un de tes ennemis, le plus redoutable de tous, était mort; tu as pris soin de me faire mentir. Après tout, peut-être cela vaut-il mieux ainsi: ce que Dieu fait est bien, ses voies nous sont inconnues, nous devons nous courber devant la manifestation de sa volonté.
– Ainsi votre intention est…?
– Mon intention est de charger López de veiller sur ton malade; il restera dans le souterrain où on le soignera avec le plus grand soin, seulement tu ne le reverras plus, il est inutile que, quand à présent, vous vous connaissiez davantage; à mon tour, je te donne ma parole que tous les soins que son état exige lui seront donnés.
– Oh! Je m'en rapporte complètement à vous, maître Olivier; mais lorsqu'il sera guéri que ferons-nous?
– Nous le laisserons partir paisiblement, il n'est pas notre prisonnier; sois tranquille, nous le trouverons sans peine quand besoin sera; il est bien entendu que personne du rancho ne doit descendre dans le souterrain et avoir le moindre rapport avec lui.
– Bon, vous le leur direz alors, moi je ne m'en charge pas.
– Je le leur dirai; du reste moi-même je ne le verrai pas. López seul demeurera chargé de lui.
– Et moi, vous n'avez rien de plus à me dire?
– Si, j'ai à t'annoncer que je t'emmène avec moi pour quelques jours.
– Ah! Et allons-nous loin comme cela?
– Tu le verras, en attendant rends-toi au rancho, prépare tout ce qu'il te faut pour ton voyage.
– Oh! Je suis prêt, interrompit-il.
– C'est possible, mais moi je ne le suis pas; n'ai-je pas à donner des ordres à López au sujet de ton blessé.
– C'est juste, et puis il faut que je prenne congé de la famille.
– Ce sera fort bien fait, car tu resteras probablement quelque temps absent.
– Bon, je comprends, nous allons faire une bonne chasse.
– Nous allons chasser, oui, dit l'aventurier avec un équivoque sourire, mais pas du tout de la façon dont tu le supposes.
– Bon, cela m'est égal, je chasserai comme vous voudrez, moi.
– J'y compte bien, allons viens, nous n'avons déjà que trop perdu de temps.
Ils se dirigèrent alors vers le monticule. L'aventurier entra dans le souterrain et le jeune homme monta au rancho.
Loïck et les deux femmes l'attendaient sur la plate-forme, assez intrigués de la longue conversation qu'il avait eue avec Olivier; mais Dominique fut impénétrable, il avait trop longtemps vécu au désert pour se laisser sortir la vérité du cœur lorsqu'il lui plaisait de la cacher. En cette circonstance, ce fut en pure perte qu'on l'accabla de questions; il ne répondit que par des fins de non recevoir; désespérant de le faire parler, son père et les deux femmes prirent enfin le bon parti de le laisser tranquille.
Son déjeuner était tout préparé sur la table.
Comme il avait faim, il saisit ce prétexte pour changer la conversation, et tout en mangeant, il annonça son départ.
Loïck ne lui fit aucune observation, il était accoutumé à ses brusques absences.
Au bout d'une demi-heure environ, Olivier reparut.
Dominique se leva, et prit congé de sa famille.
– Vous l'emmenez, dit Loïck.
– Oui, répondit Olivier, pour quelques jours, nous allons dans la Terre-Chaude.
– Prenez garde, dit Louise avec inquiétude, vous savez que les guérillas de Juárez battent la campagne.
– Ne crains rien, petite sœur, dit le jeune homme en l'embrassant, nous serons prudents; je te rapporterai un foulard, tu sais que voilà longtemps déjà que je t'en ai promis un.
– Je préférerais que tu ne nous quittes pas, Dominique, répondit-elle avec tristesse.
– Allons, allons, dit gaiement l'aventurier, soyez sans inquiétude, je vous le ramènerai sain et sauf.
Il paraît que les habitants du rancho avaient une grande confiance en la parole d'Olivier, car, sur cette assurance, leur inquiétude se calma, et ils prirent assez facilement congé des deux hommes.
Ceux-ci quittèrent alors le rancho, descendirent le monticule, et trouvèrent leurs chevaux tout prêts à être montés, qui les attendaient attachés à un liquidambar.
Après avoir fait un dernier signe d'adieu aux habitants du rancho groupés sur la plate-forme, ils se mirent en selle et s'éloignèrent au galop à travers terre pour aller rejoindre la route de la Veracruz.
– Allons-nous donc dans les Terres-Chaudes? demanda Dominique tout en galopant auprès de son compagnon.
– Oh! Oh! Nous n'allons pas aussi loin, tant s'en faut; je te conduis seulement à quelques lieues d'ici, dans une hacienda où je compte te faire faire une nouvelle connaissance.
– Bah! Pourquoi donc? Je me soucie peu des nouvelles connaissances.
– Celle-ci te sera fort utile.
– Ah! Alors c'est différent. Je vous avoue que je n'aime pas beaucoup les Mexicains.
– La personne à laquelle on te présentera n'est pas mexicaine, elle est française.
– Ce n'est plus du tout la même chose, mais pourquoi donc me dites-vous qu'on me présentera? Est-ce que ce n'est pas vous qui vous chargerez de cela?
– Non, c'est une autre personne que tu connais, et pour laquelle tu as même une certaine affection.
– De qui donc parlez-vous?
– De Léo Carral.
– Le mayordomo de l'hacienda del Arenal?
– Lui-même.
– C'est donc à l'hacienda que nous allons, alors?
– Pas précisément, mais dans les environs. J'ai donné au mayordomo un rendez-vous où il doit m'attendre, c'est à ce rendez-vous que nous allons en ce moment.
– Alors tout est pour le mieux, je serai charmé de revoir Léo Carral. C'est un bon compagnon.
– Et un homme de cœur et d'honneur, ajouta Olivier.
X
LE RENDEZ-VOUS
Depuis son arrivée à l'hacienda del Arenal, doña Dolores avait toujours tenu envers le comte de la Saulay une conduite réservée que les projets de mariage faits par leurs deux familles étaient loin de justifier. Jamais la jeune fille n'avait eu, nous ne dirons pas d'entretiens particuliers avec celui qu'elle devait en quelque sorte considérer comme son fiancé, mais seulement la plus légère privauté et la plus innocente familiarité; tout en demeurant polie et même gracieuse, elle avait su, dès le premier jour qu'ils s'étaient vus, élever une barrière entre elle et le comte, barrière que celui-ci ne s'était jamais hasardé à franchir et qui l'avait condamné à demeurer, peut-être contre ses désirs secrets, dans les bornes de la plus sévère réserve.
Dans ces conditions, et surtout après la scène à laquelle il avait assisté la nuit précédente, on comprendra facilement quelle dût être la stupéfaction du jeune homme en apprenant que doña Dolores lui demandait une entrevue.
Que pouvait-elle avoir à lui dire? Pour quel motif lui assignait-elle ce rendez-vous? Quelle raison la poussait à agir de la sorte?
Telles étaient les questions que le comte ne cessait de s'adresser, questions qui demeuraient forcément sans réponse.
Aussi l'inquiétude, la curiosité et l'impatience du jeune homme étaient-elles poussées au plus haut degré, et ce fut avec un sentiment de joie, dont lui-même ne se rendit pas bien compte, qu'il entendit enfin sonner l'heure du rendez-vous.
S'il se fût trouvé en France, à Paris, au lieu d'être au Mexique dans une hacienda, certes, il aurait su d'avance à quoi s'en tenir sur le message qu'il avait reçu, et sa conduite eût été toute tracée.
Mais ici, la froideur de doña Dolores à son égard, froideur qui ne s'était pas un instant démentie, la préférence que d'après la scène de la nuit elle semblait donner à une autre personne, tout se réunissait pour éloigner de ce rendez-vous la plus légère supposition d'amour. Était-ce la renonciation du jeune homme à sa main, son éloignement immédiat que doña Dolores allait exiger de lui?
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