Gustave Aimard - Les nuits mexicaines
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– Oui, oui, réjouis-toi, lui dit l'aventurier avec un accent amer, tu as commis une bonne action; je t'en félicite, Dominique, mon ami; elle te profitera, sois-en sûr, et cela avant longtemps.
– Vous savez que je ne vous comprends pas, s'écria le jeune homme.
– Eh! Qu'est-il besoin que tu me comprennes, pauvre garçon! répondit-il en haussant avec dédain les épaules; tu as agi selon ta nature, sans réflexion, et sans arrière-pensée, je n'ai pas plus de reproches à t'adresser que d'explications à te donner.
– Mais enfin, quoi? Que voulez-vous dire?
– Connais-tu cet homme?
– Ma foi, non; pourquoi le connaîtrai-je?
– Je ne te demande pas cela; puisque tu ne le connais pas, comment se fait-il que tu nous l'amènes ainsi au rancho, sans dire gare?
– Mon Dieu, par une raison bien simple: je revenais de Cholula, lorsque je l'ai trouvé couché en travers du chemin, râlant comme un taureau agonisant. Que pouvais-je faire? L'humanité ne me commandait-elle pas de lui porter secours? Est-il permis de laisser ainsi mourir un chrétien sans essayer de lui venir en aide?
– Oui, oui, répondit ironiquement Olivier, tu as bien agi; certes, je suis loin de te blâmer. Comment donc! Un homme de cœur ne saurait rencontrer un de ses semblables navré aussi cruellement, sans lui porter secours. Puis, changeant de ton subitement et haussant les épaules avec pitié: est-ce donc au milieu des peaux-rouges parmi lesquels tu as si longtemps vécu que tu as reçu de telles leçons d'humanité? ajouta-t-il.
Le jeune homme voulut répondre, il l'arrêta brusquement.
– Il suffit; maintenant le mal est fait, lui dit-il, il n'y a plus à y revenir. López le conduira dans le souterrain du rancho, là il le soignera; va, López, ne perds pas de temps, emmène cet homme pendant que moi je causerai avec Dominique.
López obéit, le jeune homme le laissa faire; il commençait à comprendre que peut-être son cœur l'avait trompé et qu'il s'était trop facilement laissé entraîner à un sentiment d'humanité envers un homme qui lui était parfaitement inconnu.
Il y eut un assez long silence: López s'était éloigné avec le blessé et déjà il avait disparu dans le souterrain.
Olivier et Dominique, arrêtés en face l'un de l'autre, demeuraient immobiles et pensifs. Enfin l'aventurier releva la tête.
– As-tu causé avec cet homme?
– Un peu, oui, à bâtons rompus.
– Que t'a-t-il dit?
– Pas grand chose de sensé, il m'a parlé d'une attaque dont il avait été victime.
– Voilà tout?
– Oui, à peu près.
– T'a-t-il dit son nom?
– Je ne lui ai pas demandé.
– Mais, enfin il a dû te dire qui il est.
– Oui, je crois; il m'a dit qu'il était arrivé depuis peu à la Veracruz et qu'il se rendait à México, lorsqu'il avait été attaqué à l'improviste et dépouillé par des hommes qu'il n'a pu reconnaître.
– Il ne t'a rien dit autre chose, sur son nom ou sa position?
– Non, pas un mot.
L'aventurier demeura un instant pensif.
– Écoute, reprit-il, et ne prends pas en mauvaise part ce que je vais te dire.
– De vous, maître Olivier, j'entendrai tout, car vous avez le droit de tout me dire.
– Bien, te rappelles-tu comment nous nous sommes connus?
– Certes, j'étais un enfant alors, misérable et chétif, mourant de faim et de misère dans les rues de México, vous avez eu pitié de moi, vous m'avez habillé et nourri; non content de cela, vous m'avez vous-même enseigné à lire, à écrire, à calculer; que sais-je encore!
– Passe, passe.
– Puis, vous m'avez fait retrouver mes parents, ou du moins les personnes qui m'ont élevé, et que, à défaut d'autres, j'ai toujours considérés comme étant ma famille.
– Bien, après.
– Dam, vous savez cela aussi bien que moi, maître Olivier.
– C'est possible, mais je veux que tu me le répètes.
– Comme il vous plaira: un jour vous êtes venu au rancho, vous m'avez emmené avec vous et vous m'avez conduit en Sonora et au Texas, où nous avons chassé le bison; au bout de deux ou trois ans, vous m'avez fait adopter par une tribu Comanche, et vous m'avez quitté en m'ordonnant de demeurer dans les prairies et de mener l'existence de coureur des bois, jusqu'à ce que vous me fassiez transmettre l'ordre de revenir près de vous.
– Fort bien, je vois que tu as bonne mémoire; continue.
– Je vous ai obéi et je suis demeuré parmi les Indiens, chassant et vivant avec eux; il y a six mois, vous-même êtes arrivé au bord du Río Gila où je me trouvais alors, et vous m'avez dit que vous veniez me chercher et que je devais vous suivre. Je vous suivis donc sans vous demander une explication dont je n'avais pas besoin; est-ce que je ne vous appartiens pas corps et âme?
– Bon, et tu es toujours dans les mêmes sentiments?
– Pourquoi en aurai-je changé? Vous êtes mon seul ami.
– Merci, tu es donc résolu à m'obéir en tout?
– Sans hésiter, je vous le jure.
– Voilà ce dont je voulais être certain, maintenant, écoute-moi à ton tour; cet homme que tu as si bêtement, passe-moi le mot, si bêtement dis-je, secouru, t'a menti du premier au dernier mot qu'il t'a dit. L'histoire qu'il t'a faite n'est qu'un tissu d'impostures: il n'est pas vrai qu'il soit arrivé depuis quelques jours seulement à la Veracruz, il n'est pas vrai qu'il se rende à México, il n'est pas vrai enfin qu'il ait été attaqué et dépouillé par des inconnus. Cet homme, je le connais, il est au Mexique depuis près de huit mois, il habite Puebla, il a été condamné à mort par des hommes qui avaient le droit de le juger et qu'il connaît parfaitement; il n'a pas été attaqué à l'improviste, on lui a mis une épée dans la main, et on lui a laissé la faculté de se défendre, faculté dont il a profité, il est tombé dans un combat loyal; enfin, il n'a pas été dépouillé parce qu'il n'avait pas affaire à des voleurs de grand chemin, mais à d'honnêtes gens.
– Oh! Oh! fit le jeune homme, ceci change la question.
– Maintenant, réponds à ceci: t'es-tu engagé vis-à-vis de lui?
– Qu'entendez-vous par là?
– Cet homme, lorsqu'il a repris connaissance et que la parole lui est revenue, a imploré ta protection, n'est-ce pas?
– C'est vrai, maître Olivier.
– Bon, et que lui as-tu répondu, toi?
– Dam, vous comprenez, qu'il m'était assez difficile d'abandonner ce pauvre diable dans l'état où il était, après surtout ce que j'avais fait pour lui.
– Bien, bien, alors?
– Alors, dam, je lui ai promis de le sauver.
– C'est-à-dire de le guérir?
– C'est ainsi que je l'entends.
– Pas autre chose?
– Pour cela, non.
– Et lui as-tu promis seulement?
– Non je lui ai donné ma parole.
L'aventurier fit un geste d'impatience.
– Mais en supposant qu'il guérisse, reprit-il, ce qui entre nous me semble douteux, dès qu'il sera en bonne santé te considéreras-tu comme complètement dégagé envers lui?
– Oh! Pour cela oui, maître Olivier, complètement.
– Allons, il n'y a que demi-mal alors.
– Vous savez que je ne vous comprends pas du tout?
– Sois donc satisfait, Dominique; apprends que tu n'as pas eu la main heureuse pour ta bonne action.
– Parce que?
– Parce que l'homme que tu as secouru et auquel tu as prodigué des soins si dévoués, est ton ennemi mortel.
– Mon ennemi mortel, cet homme? s'écria-t-il avec un étonnement mêlé de doute; mais je ne le connais pas plus qu'il ne me connaît.
– Tu le supposes, mon pauvre ami, mais sois convaincu que je ne me trompe pas et que je te dis la vérité.
– C'est étrange.
– Oui, fort étrange, en effet, mais cela est ainsi, cet homme est même ton ennemi le plus dangereux.
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