Louis-Antoine Bougainville - Voyage autour du monde par la frégate du roi La Boudeuse et la flûte L'Étoile, en 1766, 1767, 1768 & 1769.
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- Название:Voyage autour du monde par la frégate du roi La Boudeuse et la flûte L'Étoile, en 1766, 1767, 1768 & 1769.
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Voyage autour du monde par la frégate du roi La Boudeuse et la flûte L'Étoile, en 1766, 1767, 1768 & 1769.: краткое содержание, описание и аннотация
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Voyage autour du monde par la frégate du roi La Boudeuse et la flûte L'Étoile, en 1766, 1767, 1768 & 1769. — читать онлайн ознакомительный отрывок
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Montevideo a un gouverneur particulier, lequel est immédiatement sous les ordres du gouverneur général de la province. Les environs de cette ville sont presque incultes et ne fournissent ni froment ni maïs; il faut faire venir de Buenos Aires la farine, le biscuit et les autres provisions nécessaires aux vaisseaux. Dans les jardins, soit de la ville, soit des maisons qui en sont voisines, on ne cultive presque aucun légume; on y trouve seulement des melons, des courges, des figues, des pêches, des pommes et des coings en grande quantité. Les bestiaux y sont dans la même abondance que dans le reste de ce pays; ce qui, joint à la salubrité de l’air, rend la relâche à Montevideo excellente pour les équipages; on doit seulement y prendre des mesures contre la désertion. Tout y invite le matelot, dans un pays où la première réflexion qui le trappe en mettant pied à terre c’est que l’on y vit presque sans travail. En effet, comment résister à la comparaison de couler dans le sein de l’oisiveté des jours tranquilles sous un climat heureux, ou de languir affaissé sous le poids d’une vie constamment laborieuse et d’accélérer dans les travaux de la mer les douleurs d’une vieillesse indigente?
CHAPITRE IV
Le 28 février 1767, nous appareillâmes de Montevideo avec les deux frégates espagnoles et une tartane chargée de bestiaux. Nous convînmes don Ruis et moi, qu’en rivière il prendrait la tête, et qu’une fois au large, je conduirais la marche. Toutefois, pour obvier au cas de séparation, j’avais donné à chacune des frégates un pilote des Malouines. L’après-midi il fallut mouiller, la brume ne permettant de voir ni la grande terre ni l’île de Flores. Le vent fut contraire le lendemain; je comptais néanmoins que nous appareillerions, les courants assez forts dans cette rivière favorisant les bordées; mais voyant le jour presque écoulé sans que le commandant espagnol fit aucun signal, j’envoyai un officier pour lui dire que, venant de reconnaître l’île de Flores dans une éclaircie, je me trouvais mouillé beaucoup trop près du banc aux Anglais, et que mon avis était d’appareiller le lendemain, vent contraire ou non. Don Ruis me fit répondre qu’il était entre les mains du pilote, pratique de la rivière, qui ne voulait lever l’ancre que d’un vent favorable et fait. L’officier alors le prévint de ma part que je mettrais à la voile dès la pointe du jour et que je l’attendrais en louvoyant, ou mouillé plus au nord, à moins que les marées ou la force du vent ne me séparassent de lui malgré moi.
La tartane n’avait point mouillé la veille et nous la perdîmes de vue le soir pour ne plus la revoir. Elle revint à Montevideo trois semaines après, sans avoir rempli sa mission. La nuit fut orageuse, le pamperos souffla avec furie et nous fit chasser: une seconde ancre que nous mouillâmes nous étala. Le jour nous montra les vaisseaux espagnols, mâts de hune et basses vergues amenés, lesquels avaient beaucoup plus chassé que nous. Le vent était encore contraire et violent, la mer très grosse, ce ne fut qu’à neuf heures que nous pûmes appareiller sous les quatre voiles majeures; à midi nous avions perdu de vue les Espagnols demeurés à l’ancre et le 3 mars au soir, nous étions hors de la rivière.
Nous eûmes, pendant la traversée aux Malouines, des vents variables du nord-ouest au sud-ouest, presque toujours gros temps et mauvaise mer: nous fûmes contraints de passer à la cape le 15 et le 16, ayant essuyé quelques avaries. D’ailleurs notre mâture exigeait le plus grand ménagement, la frégate dérivait outre mesure, sa marche n’était point égale sur les deux bords, et le gros temps ne nous permettait pas de tenter des changements dans son arrimage qui eussent pu la mettre mieux dans son assiette. En général les bâtiments fins et longs sont tellement capricieux; leur marche est assujettie à un si grand nombre de causes souvent imperceptibles, qu’il est fort difficile de démêler celles dont elle dépend. On n’y va qu’à tâtons, et les plus habiles y peuvent prendre le change.
Depuis le 17 après-midi que nous commençâmes à trouver le fond, le temps fut toujours chargé d’une brume épaisse. Le 19, ne voyant pas la terre, quoique l’horizon se fut éclairci et que, par mon estime, je fusse dans l’est des îles Sébaldes, je craignis d’avoir dépassé les Malouines et je pris le parti de courir à l’ouest; le vent, ce qui est fort rare dans ces parages, favorisait cette résolution. Je fis grand chemin à cette route pendant vingt-quatre heures et, ayant alors trouvé les sondes de la côte des Patagons, je fus assuré de ma position et je repris avec confiance la route à l’est. En effet, le 21, à quatre heures après midi, nous eûmes connaissance des Sébaldes qui nous restaient au nord-est-quart-d’est à huit ou dix lieues de distance, et bientôt après nous vîmes la terre des Malouines.
Le 23 au soir, nous entrâmes et mouillâmes dans la grande baie, où mouillèrent aussi le 24 les deux frégates espagnoles. Elles avaient beaucoup souffert dans leur traversée, le coup de vent du 16 les ayant obligées d’arriver vent arrière, et la commandante ayant reçu un coup de mer qui avait emporté ses bouteilles, enfoncé les fenêtres de sa grand-chambre et mis beaucoup d’eau à bord. Presque tous les bestiaux embarqués à Montevideo, pour la colonie, avaient péri par le mauvais temps. Le 25, les trois bâtiments entrèrent dans le port et s’y amarrèrent.
Le 1er avril, je livrai notre établissement aux Espagnols qui en prirent possession en arborant l’étendard d’Espagne, que la terre et les vaisseaux saluèrent de vingt et un coups de canon au lever et au coucher du soleil. J’avais lu aux Français habitants de cette colonie naissante une lettre du roi, par laquelle Sa Majesté leur permettait d’y rester sous la domination du roi catholique. Quelques familles profitèrent de cette permission; le reste, avec l’état-major, fut embarqué sur les frégates espagnoles, lesquelles appareillèrent pour Montevideo le 27 au matin. Pour moi je fus contraint de rester aux Malouines à attendre L’Étoile sans laquelle je ne pouvais continuer mon voyage.
CHAPITRE V
C’est en 1580 que l’on voit les jésuites admis pour la première fois dans ces fertiles régions, où ils ont depuis fondé, sous le règne de Philippe III, les missions fameuses auxquelles on donne en Europe le nom du Paraguay, et plus à propos en Amérique celui de l’Uruguay, rivière sur laquelle elles sont situées. Elles ont toujours été divisées en peuplades, faibles d’abord et en petit nombre, mais que des progrès successifs ont porté jusqu’à celui de trente-sept; savoir, vingt-neuf sur la rive droite de l’Uruguay, et huit sur la rive gauche, régies chacune par deux jésuites en habit de l’ordre. Deux motifs qu’il est permis aux souverains d’allier, lorsque l’un ne nuit pas à l’autre, la religion et l’intérêt, avaient fait désirer aux monarques espagnols la conversion de ces Indiens; en les rendant catholiques on civilisait des hommes sauvages, on se rendait maître d’une contrée vaste et abondante; c’était ouvrir à la métropole une nouvelle source de richesses et acquérir des adorateurs au vrai Dieu. Les jésuites se chargèrent de remplir ces vues, mais ils représentèrent que, pour faciliter le succès d’une si pénible entreprise il fallait qu’ils fussent indépendants des gouverneurs de la province et que même aucun Espagnol ne pénétrât dans le pays.
Le motif qui fondait cette demande était la crainte que les vices des Européens ne diminuassent la ferveur des néophytes, ne les éloignassent même du christianisme, et que la hauteur espagnole ne leur rendît odieux un joug trop appesanti. La cour d’Espagne, approuvant ces raisons, régla que les missionnaires seraient soustraits à l’autorité des gouverneurs, et que le trésor leur donnerait chaque année soixante mille piastres pour les frais des défrichements, sous la condition qu’à mesure que les peuplades seraient formées et les terres mises en valeur, les Indiens paieraient annuellement au roi une piastre par homme depuis l’âge de dix-huit ans jusqu’à celui de soixante. On exigea aussi que les missionnaires apprissent aux Indiens la langue espagnole; mais cette clause ne paraît pas avoir été exécutée.
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