George Gordon Byron - Œuvres complètes de lord Byron, Tome 11
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- Название:Œuvres complètes de lord Byron, Tome 11
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»Et maintenant, pour en finir, parlons de mon poème, dont je suis honteux, après avoir nommé les autres. – Publiez-le ou non, comme vous voudrez, je n'y tiens pas le moins du monde. Si vous ne le publiez pas, il ne le sera jamais par aucun autre, et je n'y ai jamais songé que comme appartenant à la collection. S'il vaut la peine d'être mis dans le quatrième volume, placez-l'y, mais pas ailleurs; sinon jetez-le au feu.
»Tout à vous.»
Les embarras dont il avait craint de se voir prochainement entouré, en faisant une revue de ses affaires avant son mariage, ne tardèrent pas à réaliser ses plus sinistres présagés. L'augmentation de dépense que lui occasionnait son nouveau genre de vie, sans que ses moyens se fussent beaucoup accrus, les arriérés d'anciennes obligations pécuniaires, et des engagemens qui, depuis lors, s'étaient graduellement accumulés, se réunirent pour l'accabler de tout leur poids, et lui firent plus d'une fois connaître les plus cruelles humiliations de la pauvreté. La nécessité de satisfaire ses créanciers l'avait réduit au pénible expédient de vendre ses livres. – Cette circonstance étant venue aux oreilles de M. Murray, ce dernier se hâta de lui envoyer 1,500 livres sterling, avec l'assurance qu'une pareille somme serait à son service dans quelques semaines, et que si ce secours ne suffisait pas, M. Murray était prêt à lui remettre, pour son usage, la valeur des manuscrits de tous ses ouvrages.
C'est à cette offre généreuse que lord Byron répond dans la lettre suivante.
LETTRE CCXXXI
14 novembre 1815.
«Je vous renvoie vos billets que je n'accepte pas, mais qui n'en sont pas moins honorés. Je recevrais de vous ce service, si je devais le recevoir de personne; mais si telle eût été mon intention, je puis vous assurer que je vous en aurais fait la demande franchement, et sans plus de réserve que vous n'en auriez mis à me le rendre, et je ne puis rien dire de plus de ma confiance et de vos procédés.
»Les circonstances qui me décident à me défaire de mes livres, quoiqu'assez pressantes, ne le sont pas d'une manière immédiate: je m'y suis résigné, ainsi n'en parlons plus.
»Si j'avais été disposé à abuser de la sorte de votre obligeance, je n'aurais pas attendu jusqu'à ce moment. Néanmoins je suis bien aise que vous m'ayez donné l'occasion de la refuser, puisque cela fixe mon opinion sur vous, et même me dispose à envisager la nature humaine sous un jour différent de celui où je m'étais habitué à la regarder.
»Croyez-moi très-sincèrement, etc.»
25 décembre 1815.
»Je vous envoie quelques vers écrits depuis longtems, et destinés à servir d'ouverture au Siége de Corinthe . – Je les avais oubliés, et ne suis pas bien sûr même à présent, s'il ne vaudrait pas mieux les laisser de coté. – Mais vous et votre conseil en décideront.
»Tout à vous.»
Voici les vers dont il est question dans ce billet. Ils sont écrits avec toute la liberté de ce genre de mesure vagabonde, que son admiration pour la Christabel de M. Coleridge lui avait fait alors adopter, et peut-être avait-il eu raison de juger qu'ils ne convenaient pas à l'ouverture de son poème. Cependant ils sont trop pleins de verve et de force pour rester inconnus. Quoiqu'il les eût composés au milieu de l'épaisse atmosphère de Piccadilly, on voit aisément que son imagination errait bien loin de là, sur les riantes collines et dans les heureuses vallées de la Grèce, et que le contraste de la vie monotone qu'il menait alors donnait à ses souvenirs un nouvel essor, une nouvelle énergie.
En l'an 1810 depuis que Jésus mourut pour les hommes, je faisais partie d'une brave troupe qui parcourait le pays à cheval, ou naviguait sur la mer. Oh! que nous allions d'un joyeux train, tantôt traversant la rivière à gué, tantôt gravissant la haute montagne. Jamais nos coursiers ne se reposaient pendant un jour: soit qu'une grotte et qu'une hutte nous servît d'asile, sur le lit le plus dur, nous jouissions d'un doux sommeil étendus sur notre grossière capote ou sur la planche plus grossière encore de notre léger bateau, la tête reposant sur nos selles en guise d'oreiller, nous ne nous en réveillions pas moins frais et dispos le lendemain. Nous donnions un libre essor à nos pensées, à nos paroles; nous avions en partage la santé et l'espérance, la fatigue, inséparable du voyage, mais nous ne connaissions pas le souci. Notre petite troupe était de toutes les langues, de toutes les croyances. Il y en avait qui disaient leurs chapelets, d'autres appartenaient à la mosquée, d'autres à l'église; quelques-uns, si je ne me trompe, n'appartenaient à rien. Enfin dans le monde entier on aurait cherché en vain une troupe plus joyeuse et plus bigarrée.
Mais les uns sont morts, les autres partis. Il y en a qui sont dispersés et solitaires dans ce monde, d'autres sont révoltés sur les montagnes qui dominent les vallées de l'Épire 13, où la liberté rallie encore ses forces par momens, et fait payer aux oppresseurs de leur sang les maux qu'ils lui ont faits. Quelques-uns sont dans de lointains pays, d'autres passent dans leurs foyers une vie inquiète, mais jamais plus ils ne se réuniront en troupe joyeuse pour courir le pays et se divertir.
Note 13: (retour)Les dernières nouvelles qui me sont parvenues de Dervish (un des Arnautes qui m'avaient suivi) m'ont appris qu'il s'était insurgé dans les montagnes, à la tête de quelques bandes qu'on trouve communément dans ce pays en tems de troubles.( Note de Byron .)
Ces jours de fatigue s'envolaient gaiement, et maintenant quand je les vois se succéder d'une manière si triste, mes pensées, comme de légères hirondelles, traversent en l'effleurant l'Océan, et transportent de nouveau mon esprit, semblable à l'oiseau sauvage et fugitif, au milieu des espaces de l'air. Voilà ce qui sans cesse inspire mes chants, dans lesquels souvent, oh! trop souvent peut-être, j'implore ceux qui peuvent supporter mes vers, de me suivre dans cette terre lointaine.
Étranger, veux-tu, m'accompagner maintenant et venir t'asseoir avec moi sur la montagne qui domine Corinthe?
LETTRE CCXXXII
5 janvier 1816
«J'espère que Mrs. M. est entièrement rétablie. Ma petite fille est née le 10 décembre dernier; on l'a nommée Augusta Ada (le second de ces noms est très-ancien dans la famille, et n'a pas été porté, je crois, depuis le règne du roi Jean). Elle est venue au monde, et est encore très-grasse et en très-bon état: on dit même qu'elle est très-forte pour son âge. – Elle ne fait que crier et téter: – cela vous suffit-il? Quant à la mère; elle se porte très-bien, et elle a recommencé à se lever.
»Il y a eu un an le 2 de ce mois que je suis marié-hélas! – Je n'ai vu personne depuis peu qui vaille la peine d'être cité, à l'exception de S*** et d'un autre général des Gaules, avec lesquels je me suis trouvé une ou deux fois à dîner dehors. S*** est un beau cavalier, à la tournure étrangère, à l'air scélérat et spirituel; au total, c'est un homme très-agréable. Son compatriote, qui est plus jeune que lui, tient plus du petit-maître; mais je ne lui crois pas les mêmes facultés intellectuelles qu'au Corse, car vous savez que S*** l'est, et de plus cousin de Napoléon.
»Est-ce qu'on ne vous verra plus jamais en ville? À la vérité, il n'y a pas ici un seul des quinze cents individus qui remplissent ordinairement les salons où l'on étouffe, et qu'on appelle le monde à la mode. Nous avons été retenus ici par l'approche de ma paternité, afin d'y être à portée des médecins; et quant à moi, il m'est aussi indifférent d'être ici que partout ailleurs, de ce côté du détroit de Gibraltar.
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