George Gordon Byron - Œuvres complètes de lord Byron, Tome 11

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Œuvres complètes de lord Byron, Tome 11: краткое содержание, описание и аннотация

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»Je crois vous avoir déjà dit cela, mais je me hasarde à le répéter. Les privations de l'adversité, ou plutôt de la mauvaise fortune, ne sont rien pour moi, mais ce sont ses outrages qui révoltent mon orgueil. Cependant je n'ai pas à me plaindre de ce même orgueil qui, je pense, me servira d'égide contre tous les assauts. Si mon cœur avait pu se briser, il l'aurait été il y a quelques années, et par des événemens plus affligeans que ceux-ci.

Je conviens avec vous (afin de changer ce sujet pour en revenir à notre boutique), je conviens, dis-je, que j'ai trop écrit. Mes derniers ouvrages cependant n'ont été publiés qu'avec beaucoup de répugnance de ma part, et par des motifs que je vous expliquerai quand nous nous verrons. Je ne sais pas pourquoi je me suis autant appesanti sur les mêmes scènes, à moins que, m'apercevant qu'elles s'affaiblissaient ou devenaient confuses dans ma mémoire, au milieu de tant de sensations tumultueuses, je n'aie désiré en fixer l'empreinte avant que la planche n'en fût usée. – Maintenant je la brise: c'est au milieu de ces pays-là et des événemens qui s'y rattachent que mes sensations vraiment poétiques ont commencé et fini. Je m'essaierais en vain sur tout autre sujet, et j'ai presque épuisé celui-là. «Malheur, dit Voltaire, à celui qui a dit tout ce qu'il a pu dire sur un sujet.» Il en est sur lesquels j'aurais pu m'étendre davantage; mais je renonce à tout cela maintenant, et ce n'est pas trop tôt.

»Vous rappelez-vous les vers que je vous ai envoyés au commencement de l'année dernière, et que vous avez encore? Je ne prétends pas, comme M. Fitzgerald dans le Morning-Post , m'attribuer le caractère de Vates; mais n'étaient-ils pas, en quelque sorte, prophétiques? Je veux parler de ceux qui commencent ainsi: Il n'est pas de plaisir que le monde puisse donner , etc., etc. Je mets quelque gloire à ces vers, comme ce que j'ai écrit de plus vrai et de plus mélancolique dans ma vie.

»Quel griffonnage je vous envoie! Vous ne me dites rien de vous, à l'exception que vous êtes marguillier lancastrien, et le protecteur de la mendicité. Quand publiez-vous, et comment se porte votre famille? Mon enfant va bien, et son état est florissant, à ce qu'on me dit, mais il faut aussi que je le voie. Je ne suis pas très-porté à l'abandonner à la contagion de la société de sa belle-mère, quoiqu'il me répugne de l'enlever à sa mère. – Elle est sevrée, cependant, et il faut se décider à quelque chose.

»Toujours tout à vous, etc.»

Ayant déjà exposé à mes lecteurs une partie des opinions que je m'étais formées sur le mariage de Lord Byron, à une époque où, loin de prévoir que je deviendrais un jour son historien, je ne pouvais être aucunement influencé par la partialité qu'on suppose toujours attachée à ce caractère, il me sera peut-être encore permis d'extraire de ma réponse à la lettre précédente quelques phrases d'explication que son contenu m'avait semblé demander.

«Je n'avais certainement aucun droit de rien dire sur le malheur de votre choix, quoique je m'applaudisse maintenant de l'avoir fait, puisque cette réflexion a amené de votre part un tribut qui, tout en rendant cette affaire plus mystérieuse et plus inexplicable que jamais, est également honorable aux deux parties. En vous exprimant mes doutes sur l'objet de votre choix, j'étais bien loin de vouloir attaquer le moins du monde un caractère que le monde s'accorde unanimement à trouver parfaitement aimable et estimable. Je craignais seulement qu'elle n'eût été trop parfaite, trop scrupuleusement parfaite, en un mot, un modèle de vertu trop sévère pour que vous pussiez vivre à votre aise avec elle; et qu'une personne d'une perfection moins rigoureuse, et dont les vertus auraient été tempérées par quelques-uns de ces charmans défauts qui savent si bien inspirer l'amour, plus dépendante de votre protection, aurait eu plus de chance de bonheur avec vous, en raison de votre bonté naturelle. Quoi qu'il en soit, j'ai été amené à faire toutes ces suppositions par le désir ardent que j'éprouve de vous justifier de tout ce qui pourrait ressembler à un abandon capricieux d'une telle femme; et, dans l'ignorance où je suis de toutes les circonstances relatives à votre séparation, vous ne pouvez concevoir la sollicitude, l'inquiète sollicitude avec laquelle je me prépare à entendre de votre propre bouche, quand nous nous verrons, le récit de toute cette affaire, récit où je suis sûr de voir briller au moins une vertu: – votre noble candeur.»

Il me semble assez inutile, ayant, comme nous l'avons, sous les yeux le caractère des deux époux, d'aller chercher bien loin les causes secrètes qui amenèrent leur séparation. J'ai déjà, en me livrant à quelques observations sur le caractère des hommes de génie en général, essayé d'indiquer les singularités appartenantes à leur naturel et à leurs habitudes qui les rendaient la plupart du tems incapables de bonheur domestique. Il était impossible que, comme la classe fatalement privilégiée à laquelle il appartenait, Lord Byron n'eût pas hérité de quelques-uns de ces défauts, qui servent d'ombres au génie, et existent en proportion de son étendue. On verra, par l'anecdote suivante qu'il raconte lui-même, jusqu'à quel point une des propensions de son caractère, et la plus capable de flétrir le bonheur, avait été comprise par la personne la plus intéressée à l'observer.

«Quelques personnes se sont étonnées de la mélancolie qui règne dans mes écrits. D'autres ont été surprises de ma gaîté personnelle. Mais je me rappelle une réponse que me fit ma femme un jour que j'avais été extrêmement gai et de très-bonne foi, et même assez brillant dans la conversation. Je lui disais, sur la remarque qu'elle avait faite de ma gaîté: – Et cependant, Bell, on s'est obstiné à dire que j'étais mélancolique, et vous avez dû voir souvent à quel point cela était faux. – Non, Byron, me répondit-elle, vous êtes au fond du cœur le plus mélancolique des hommes, et souvent même quand vous en paraissez le plus gai.»

A ces défauts et à ces inégalités qui tenaient à la susceptibilité de ses sensations, il en ajoutait d'autres résultant d'une longue habitude d'indépendance, et les plus en opposition (si son bon naturel ne les eût adoucis) avec ce système de concessions et de sacrifices mutuels qui peut seul maintenir l'équilibre de la paix domestique. Quand nous réfléchissons à la carrière déréglée dont son mariage devait être le terme, à la manière errante et volage dont sa vie s'était écoulée, semblable à une traînée de feu, au milieu d'un enchaînement de courses lointaines, d'aventures, de bonnes fortunes, et de passions dont la fièvre n'était pas encore calmée, lorsqu'avec la même imprévoyante précipitation il conclut brusquement ce mariage, on doit peu s'étonner que, dans le court espace d'un an, il n'ait pas été capable de revenir tout-à-fait de ses écarts, et de conformer sa conduite à cette régularité monotone qu'en exigeaient les espions officieux de son intérieur. On aurait pu tout aussi bien s'attendre à voir un coursier comme celui de son Mazeppa .

Farouche et indompté comme le daim sauvage, n'ayant jamais été souillé par l'éperon ou la bride, et captif depuis un jour seulement, rester tranquille quand on le tenait en bride, sans s'irriter et ronger son frein. Quand bien même son nouvel état eût été rempli de prospérité et de douceur, il aurait encore fallu accorder quelque tems et quelqu'indulgence à un esprit aussi inquiet pour qu'il pût s'accoutumer au repos; mais son mariage, au contraire (probablement à cause du bruit qui courut qu'il avait épousé une héritière), fut le signal qui fit fondre sur lui toutes les dettes arriérées, et les anciens engagemens que l'embarras de ses affaires l'avait forcé d'accumuler. Sa porte était journellement assaillie par des créanciers, et sa maison fut neuf fois en un an au pouvoir des huissiers 17; tandis que, pour ajouter à toutes ces anxiétés, et, ce qu'il sentait bien plus profondément encore, à tous ces outrages de la pauvreté, il avait en outre le chagrin de croire, à tort ou à raison, qu'il était surveillé par des ennemis et des espions, jusque sous son propre toit, et que chaque parole, chaque regard qui lui échappait, était interprété de la manière la plus perfide.

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