Reinhart Dozy - Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 3

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Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 3: краткое содержание, описание и аннотация

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Abdérame ne se mêla point de cette longue guerre civile. Laissant les chrétiens s’entr’égorger puisque tel était leur bon plaisir, il profita du répit qu’ils lui donnaient pour écraser presque partout l’insurrection dans ses propres Etats, et maintenant qu’il touchait au but de ses souhaits, il fut d’avis qu’il lui convenait de prendre un autre titre. Les Omaiyades d’Espagne s’étaient contentés jusque-là de celui de sultan, d’émir ou de fils des califes. Croyant que le nom de calife n’appartenait qu’au souverain qui avait les deux villes saintes, la Mecque et Médine, en son pouvoir 57 57 Ibn-Khordâdbeh, man. d’Oxford, p. 90. , ils l’avaient laissé aux Abbâsides, tout en les considérant toujours comme leurs ennemis. Mais à présent que les Abbâsides étaient tenus en tutelle par leurs maires du palais, les émirs al-oméra, et que leur pouvoir ne s’étendait plus que sur Bagdad et son territoire, les gouverneurs des provinces s’étant rendus indépendants, il n’y avait plus de raison qui pût empêcher les Omaiyades de prendre une qualification dont ils avaient besoin pour imposer du respect à leurs sujets et surtout aux peuplades africaines. Abdérame ordonna donc, dans l’année 929, qu’à partir du vendredi 16 janvier, on lui donnât dans les prières et dans les actes publics les titres de calife, de commandeur des croyants et de défenseur de la foi ( an-nâcir lidîni’llâh ) 58 58 Arîb, t. II, p. 211, 212; Ibn-Adhârî, t. II, p. 162. .

En même temps il porta toute son attention sur l’Afrique. Il entama une négociation avec Mohammed ibn-Khazer, le chef de la tribu berbère de Maghrâwa, qui avait déjà mis en fuite les troupes des Fatimides et tué leur général Meççâla de sa propre main. L’alliance contractée, Mohammed ibn-Khazer expulsa les Fatimides du Maghrib central, (c’est-à-dire des provinces actuelles d’Alger et d’Oran), et fit reconnaître dans cette contrée la souveraineté du monarque espagnol. Ce dernier réussit aussi à détacher du parti des Fatimides le vaillant chef des Micnésa, Ibn-abî-’l-Afia, qui jusque-là avait été leur plus solide appui, et comme il sentait le besoin d’avoir une forteresse sur la côte d’Afrique, il se fit céder Ceuta (931).

Les chrétiens du Nord semblaient avoir pris à tâche de laisser au calife tout le loisir nécessaire, afin qu’il pût se vouer tout entier aux affaires africaines. Leur première guerre civile étant terminée par la mort de Sancho, arrivée en 929, ils en commencèrent une autre en 931. Dans cette année, Alphonse IV, plongé dans la désolation par la mort de sa femme 59 59 Voyez Esp. sagr. , t, XXXIV, p. 241. , abdiqua la couronne en faveur de son frère Ramire, deuxième du nom, et prit le froc dans le cloître de Sahagun; mais bientôt après, s’apercevant qu’il n’était pas fait pour la monotonie de la vie monastique, il quitta son cloître et se fit proclamer roi à Simancas. Ce fut, aux yeux des prêtres, un énorme scandale; aussi menacèrent-ils Alphonse des tourments de l’enfer s’il ne reprenait pas l’habit monacal. Il le fit enfin; mais d’un caractère faible et variable, il s’en repentit aussitôt et jeta pour la seconde fois le froc aux orties. Profitant de l’absence de Ramire II, qui était allé secourir Tolède 60 60 Comparez Arîb, t. II, p. 220. , investie alors par les troupes du calife, il se présenta devant Léon et se rendit maître de cette ville. Ramire revint en toute hâte, assiégea Léon à son tour, et s’en empara; puis, voulant mettre son frère hors d’état de lui disputer dorénavant la couronne, il lui fit crever les yeux, ainsi qu’à ses trois cousins germains, les fils de Froïla II, qui avaient pris part à cette révolte (932) 61 61 Voyez mes Recherches , t. I, p. 164-166. .

Pour Abdérame tout changea de face alors. Le temps où il n’avait pas à se préoccuper du royaume de Léon était passé. Belliqueux autant que brave, Ramire nourrissait contre les musulmans une haine farouche et implacable. Son premier soin fut de secourir Tolède, cette fière république, qui, seule dans toute l’Espagne musulmane, bravait encore les armes du calife, et qui avait été jusque-là l’alliée fidèle et le bouclier du royaume de Léon. Il se mit donc en campagne, et comme Madrid se trouvait sur sa route, il attaqua cette cité et la prit 62 62 Sampiro, c. 22. . Cependant il ne réussit pas à sauver Tolède. Une partie de l’armée qui assiégeait cette ville étant allée à sa rencontre, il fut obligé de rebrousser chemin et d’abandonner Tolède à son sort 63 63 Arîb, t. II, p. 222. . Ayant ainsi perdu sa dernière espérance, la ville, comme nous l’avons vu dans le livre précédent, ne tarda pas à se rendre. L’année suivante (933), Ramire fut plus heureux. Informé par Ferdinand Gonzalez, le comte de Castille, que l’armée musulmane menaçait Osma, il alla à la rencontre de l’ennemi et le mit en déroute 64 64 Sampiro, c. 22. . Abdérame prit sa revanche en 934. Il aurait voulu que les plaines autour d’Osma, qui naguère avaient été témoins d’une défaite, fussent maintenant témoins d’une victoire; mais il essaya en vain de faire sortir Ramire de la forteresse; le roi de Léon jugea prudent de ne point accepter la bataille que les musulmans lui offraient. Ayant alors laissé devant Osma un corps chargé de l’investir, Abdérame continua sa marche vers le nord. En route, mainte cruauté fut commise, surtout par les régiments africains, qui, en pays ennemi, ne respectaient rien. Près de Burgos, ils massacrèrent tous les moines de Saint-Pierre-de-Cardègne, au nombre de deux cents 65 65 Voyez mes Recherches , t. I, p. 166-170. . Burgos, la capitale de la Castille, fut détruite. Un grand nombre de forteresses eurent le même sort 66 66 Ibn-Khaldoun, fol. 15 r. .

Quelque temps après, toutefois, les affaires prirent dans le Nord un aspect fort menaçant. Une ligue formidable s’y forma contre le calife, et le gouverneur de Saragosse, Mohammed ibn-Hâchim le Todjîbite, en était le plus ardent promoteur.

Les Beni-Hâchim, qui habitaient l’Aragon depuis le temps de la conquête, avaient rendu d’utiles services au sultan Mohammed à l’époque où les Beni-Casî étaient encore tout-puissants dans cette province, et depuis plus de quarante ans la dignité de gouverneur ou de vice-roi de la Frontière supérieure était héréditaire dans leur famille. Elle était à peu près la seule à laquelle Abdérame III, qui avait enlevé toute influence à la noblesse arabe, eût laissé son éclat et sa haute position. Toutefois, Mohammed ibn-Hâchim n’était pas content du calife, et soit qu’il eût à cœur de venger les injures de sa caste, soit qu’il ne vît dans la bienveillance d’Abdérame à son égard qu’un calcul dicté par la peur, soit enfin qu’il rêvât un trône pour lui et ses enfants, il s’était mis à négocier avec le roi de Léon, et lui avait promis que, s’il voulait l’aider contre le calife, il le reconnaîtrait pour son suzerain. Ramire avait prêté l’oreille à ses ouvertures, et pendant la campagne de 934, Mohammed s’était mis en rébellion ouverte en refusant de se joindre à l’armée musulmane. Trois années plus tard, il reconnut la suzeraineté de Ramire. Quelques-uns de ses généraux refusèrent de le suivre sur la route de la trahison et rompirent avec lui; mais alors Ramire arriva avec ses troupes dans la province, assiégea et prit les forteresses qui tenaient encore pour le calife, et les livra à Mohammed. Cela fait, Ramire et Mohammed conclurent une alliance avec la Navarre, où régnait alors Garcia, sous la tutelle de sa mère Tota, la veuve de Sancho-le-Grand.

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