Reinhart Dozy - Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 3
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IV
«Le roi Sancho, dit un auteur arabe 121 121 Ibn-Khaldoun, dans mes Recherches , t. I, p. 104.
, était vain et orgueilleux». Cette phrase est sans doute empruntée à un chroniqueur léonais de l’époque 122 122 Sampiro dit à peu près la même chose en parlant de Ramire III.
, et dans la bouche de ces écrivains elle signifie que Sancho cherchait à briser la puissance des nobles et aspirait à rétablir l’autorité absolue que ses ancêtres avaient possédée. De là la haine que lui portaient les grands. A la haine se joignait le mépris. Sancho avait perdu les qualités qu’il avait eues autrefois et que ses sujets appréciaient le plus. Le pauvre prince avait pris un embonpoint excessif, de sorte qu’il ne pouvait plus monter à cheval et que même en marchant il devait s’appuyer sur quelqu’un 123 123 Voyez le poème de Dounach, strophe 4, apud Luzzatto, Notice sur Abou-Iousouf Hasdaï ibn-Schaprout , p. 24.
. Il était donc devenu un objet de risée, et peu à peu l’on se mit à dire qu’il fallait déposer ce roi ridicule, ce roi manqué. Ferdinand Gonzalez, qui aspirait au titre de faiseur de rois, et qui avait déjà tenté une fois, mais sans succès, d’en faire un, fomenta le mécontentement des Léonais et le dirigea 124 124 Voyez Ibn-Khaldoun, fol. 15 v., et dans mes Recherches , t. I, p. 105.
. Une conspiration se forma dans l’armée, et un beau jour, dans le printemps de l’année 958 125 125 Voyez Esp. sagr. , t. XXXIV, p. 269.
, on chassa Sancho du royaume.
Pendant que le roi détrôné s’acheminait tristement vers Pampelune, la résidence de son oncle Garcia, Ferdinand Gonzalez et les autres grands se réunirent pour élire un autre roi. Leur choix tomba sur Ordoño, quatrième du nom. C’était un fils d’Alphonse IV et par conséquent un cousin germain de Sancho. Rien, excepté sa naissance, ne le recommandait aux suffrages des électeurs. A une difformité de la taille (il était bossu 126 126 Voyez Ibn-Adhârî, t. II, p. 201, l. 2.
) il joignait un caractère obséquieux, vil 127 127 Voyez plus bas le récit de l’audience d’Ordoño IV auprès de Hacam II.
et méchant, de sorte que dans la suite on ne l’appela pas autrement qu’Ordoño-le-Mauvais 128 128 El Malo en espagnol, al-khabîth en arabe (voyez Maccarî, t. I, p. 252, l. 3).
; mais comme il n’y avait alors aucun autre adulte dans la famille royale, il fallait bien le choisir, et le comte de Castille lui fit épouser sa fille Urraque, la veuve d’Ordoño III 129 129 Trompé par un interpolateur de Sampiro, qui a introduit une foule d’erreurs dans l’histoire du royaume de Léon, on a dit souvent qu’Ordoño III avait répudié Urraque alors que Ferdinand s’était révolté contre lui. Risco ( Esp. sagr. , t. XXXIV, p. 267, 268) a prouvé par les chartes qu’Urraque a été l’épouse d’Ordoño III jusqu’à la fin du règne de ce dernier.
, qui devint ainsi pour la seconde fois reine de Léon 130 130 Sampiro, c. 26.
.
Au moment même où on lui donnait ainsi un successeur, Sancho racontait à Pampelune la mésaventure qui lui était arrivée. Sa grand’mère, la vieille et ambitieuse Tota, qui gouvernait encore la Navarre au nom de son fils, bien que ce fils fût depuis longtemps d’âge à régner par lui-même, prit chaudement son parti, et jura de le rétablir à quelque prix que ce fût. La chose n’était pas aisée cependant, car d’une part Sancho n’avait dans son ancien royaume aucun ami influent, et de l’autre la Navarre était trop faible pour attaquer seule Léon et la Castille. Tota devait donc chercher un allié, et encore un allié très-puissant. En outre, pour que Sancho fût à même de se soutenir sur son trône, une fois qu’il l’aurait reconquis, il fallait absolument qu’il cessât d’être un objet de risée par sa malencontreuse obésité. Cette obésité n’était pas naturelle; elle provenait d’une disposition maladive, et un médecin habile pourrait sans doute la faire disparaître; mais à Cordoue seulement, ville qui était alors le foyer de toutes les lumières, on pouvait espérer de trouver un tel médecin. Ce fut aussi à Cordoue que Tota chercha l’allié dont elle avait besoin. Elle résolut de faire demander au calife un médecin pour guérir son petit-fils, et une armée pour le rétablir sur son trône. Il en coûtait sans doute à son orgueil de faire une telle démarche; il lui était pénible d’être obligée d’implorer l’assistance d’un mécréant avec lequel elle avait été en guerre pendant plus de trente ans, et qui, il y avait à peine un an, avait encore fait ravager ses vallées et brûler ses villages 131 131 Voyez Ibn-Adhârî, t. II, p. 237.
; mais son amour pour son petit-fils, l’ardent désir qu’elle avait de le voir régner, la rage que lui causait sa honteuse déconfiture, tout cela fut plus fort que sa légitime répugnance, et elle envoya des ambassadeurs à Cordoue.
Ces ambassadeurs ayant exposé au calife le motif de leur venue, il leur répondit qu’il enverrait volontiers un médecin à Sancho, et qu’à certaines conditions, lesquelles seraient exposées par un de ses ministres qu’il enverrait à Pampelune, il prêterait l’appui de ses armes au roi détrôné.
Quand les ambassadeurs navarrais l’eurent quitté, Abdérame fit venir le juif Hasdaï, et, après lui avoir donné ses instructions, il le chargea de se rendre à la cour de Navarre. Il n’aurait pu faire un meilleur choix. Hasdaï réunissait en sa personne toutes les qualités requises pour une telle mission; il parlait fort bien la langue des chrétiens, et il était à la fois médecin et homme d’Etat; tout le monde vantait son esprit, ses talents, ses connaissances, sa grande capacité, et récemment encore un ambassadeur, venu du fond de la Germanie, avait déclaré qu’il n’avait jamais vu un homme doué de tant de finesse 132 132 Vita Johannis Gorziensis , c. 121.
.
Arrivé à Pampelune, le juif gagna aussitôt la confiance de Sancho en se chargeant de son traitement et en lui promettant une prompte guérison. Il lui dit qu’en retour du service que le calife était prêt à lui rendre, celui-ci exigeait la cession de dix forteresses. Sancho promit de les livrer dès qu’il serait rétabli sur son trône. Mais ce n’était pas tout: Hasdaï était aussi chargé de faire en sorte que Tota vînt à Cordoue, accompagnée de son fils et de son petit-fils. Le calife, qui voulait contenter sa vanité et donner à son peuple le spectacle, jusque-là sans exemple, d’une reine et de deux rois chrétiens qui viendraient humblement se prosterner à ses pieds pour implorer l’appui de ses armes, avait particulièrement insisté sur ce point; mais on pouvait prévoir que la fière Tota s’opposerait vivement à une telle exigence. En effet, faire un voyage à Cordoue, c’était pour elle une démarche plus humiliante encore que celle à laquelle elle s’était déjà abaissée alors qu’elle était entrée en relations amicales avec son vieil ennemi. Cette partie de la mission de Hasdaï était donc la plus délicate et la plus épineuse; pour faire une telle proposition, et surtout pour la faire agréer, il fallait un tact et une habileté tout à fait extraordinaires. Mais Hasdaï avait la réputation d’être l’homme le plus adroit de son temps, et il la justifia. L’orgueilleuse Navarraise se laissa vaincre «par le charme de ses paroles, par la force de sa sagesse, par la puissance de ses ruses et de ses nombreux artifices,» pour parler avec un poète juif de l’époque, et, croyant que le rétablissement de son petit-fils ne pouvait être obtenu qu’à ce prix, elle fit un grand effort sur elle-même et donna enfin son consentement au voyage que le juif lui proposait.
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