Octave Feuillet - Le roman d'un jeune homme pauvre (Novel)
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– Qu'est-ce que c'est? ai-je dit. Qu'est-ce que vous faites?
Madame Vauberger a feint une vive surprise.
– Est-ce que monsieur n'a pas demandé à dîner?
– Pas du tout.
– Edouard m'a dit que monsieur…
– Edouard s'est trompé: c'est quelque locataire à côté; voyez.
– Mais il n'y a pas de locataire sur le palier de monsieur…
Je ne comprends pas…
– Enfin ce n'est pas moi… Qu'est-ce que cela veut donc dire? Vous me fatiguez! Emportez cela!
La pauvre femme s'est mise alors à replier tristement sa nappe, en me jetant les regards éplorés d'un chien qu'on a battu.
– Monsieur a probablement dîné, a-t-elle repris d'une voix timide.
– Probablement.
– C'est dommage, car le dîner était tout prêt; il va être perdu, et le petit va être grondé par son père. Si monsieur n'avait pas eu dîné par hasard, monsieur m'aurait bien obligée…
J'ai frappé du pied avec violence.
– Allez-vous-en, vous dis-je!
Puis, comme elle sortait, je me suis approché d'elle:
– Ma bonne Louison, je vous comprends, je vous remercie; mais je suis un peu souffrant ce soir, je n'ai pas faim.
– Ah! monsieur Maxime, s'est-elle écriée en pleurant, si vous saviez comme vous me mortifiez! Eh bien, vous me payerez mon dîner, là, si vous voulez; vous me mettrez de l'argent dans la main quand il vous en viendra;… mais vous pouvez être bien sûr que quand vous me donneriez cent mille francs, ça ne me ferait pas autant de plaisir que de vous voir manger mon pauvre dîner! C'est une fière aumône que vous me feriez, allez! Vous qui avez de l'esprit, monsieur Maxime, vous devez bien comprendre ça, pourtant.
– Eh bien, ma chère Louison… que voulez-vous? Je ne peux pas vous donner cent mille francs… mais je m'en vais manger votre dîner… Vous me laisserez seul, n'est-ce pas?
– Oui, monsieur. Ah! merci, monsieur. Je vous remercie bien, monsieur. Vous avez bon coeur.
– Et bon appétit aussi, Louison. Donnez-moi votre main: ce n'est pas pour y mettre de l'argent, soyez tranquille. Là… Au revoir, Louison.
L'excellente femme est sortie en sanglotant.
J'achevais d'écrire ces lignes après avoir fait honneur au dîner de Louison, quand j'ai entendu dans l'escalier le bruit d'un pas lourd et grave; en même temps j'ai cru distinguer la voix de mon humble providence s'exprimant sur le ton d'une confidence hâtive et agitée. Peu d'instants après, on a frappé, et, pendant que Louison s'effaçait dans l'ombre, j'ai vu paraître dans le cadre de la porte la silhouette solennelle du vieux notaire. M. Laubépin a jeté un regard rapide sur le plateau où j'avais réuni les débris de mon repas; puis, s'avançant vers moi et ouvrant les bras en signe de confusion et de reproche à la fois:
– Monsieur le marquis, a-t-il dit, au nom du ciel! comment ne m'avez-vous pas…?
Il s'est interrompu, s'est promené à grands pas à travers la chambre, et s'arrêtant tout à coup:
– Jeune homme, a-t-il repris, ce n'est pas bien; vous avez blessé un ami, vous avez fait rougir un vieillard!
Il était fort ému. Je le regardais, un peu ému moi-même et ne sachant trop que répondre, quand il m'a brusquement attiré sur sa poitrine, et, me serrant à m'étouffer, il a murmuré à mon oreille:
– Mon pauvre enfant!..
Il y a eu ensuite un moment de silence entre nous. Nous nous sommes assis.
– Maxime, a repris alors M. Laubépin, êtes-vous toujours dans les dispositions où je vous ai laissé? Aurez-vous le courage d'accepter le travail le plus humble, l'emploi le plus modeste, pourvu seulement qu'il soit honorable, et qu'en assurant votre existence personnelle, il éloigne de votre soeur, dans le présent et dans l'avenir, les douleurs et les dangers de la pauvreté?
– Très certainement, monsieur; c'est mon devoir, je suis prêt à le faire.
– En ce cas, mon ami, écoutez-moi. J'arrive de Bretagne. Il existe dans cette ancienne province une opulente famille du nom de Laroque, laquelle m'honore depuis de longues années de son entière confiance. Cette famille est représentée aujourd'hui par un vieillard et par deux femmes, que leur âge ou leur caractère rend tous également inhabiles aux affaires. Les Laroque possèdent une fortune territoriale considérable, dont la gestion était confiée dans ces derniers temps à un intendant que je prenais la liberté de regarder comme un fripon. J'ai reçu le lendemain de notre entrevue, Maxime, la nouvelle de la mort de cet individu: je me suis en route immédiatement pour le château de Laroque, et j'ai demandé pour vous l'emploi vacant. J'ai fait valoir votre titre d'avocat, et plus particulièrement vos qualités morales. Pour le conformer à votre désir, je n'ai point parlé de votre naissance: vous n'êtes et ne serez connu dans la maison que sous le nom de Maxime Odiot. Vous habiterez un pavillon séparé où l'on vous servira vos repas, lorsqu'il ne vous sera pas agréable de figurer à la table de famille. Vos honoraires sont fixés à six mille francs par an. Cela vous convient-il?
– Cela me convient à merveille, et toutes les précautions, toutes les délicatesses de votre amitié me touchent vivement; mais, pour vous dire la vérité, je crains d'être un homme d'affaires un peu étrange, un peu neuf.
– Sur ce point, mon ami, rassurez-vous. Mes scrupules ont devancé les vôtres, et je n'ai rien caché aux intéressés. "Madame, ai-je dit à mon excellente amie madame Laroque, vous avez besoin d'un intendant, d'un gérant pour votre fortune: je vous en offre un. Il est loin d'avoir l'habileté de son prédécesseur; il n'est nullement versé dans les mystères des baux et fermages; il ne sait pas le premier mot des affaires que vous daignerez lui confier; il n'a point de pratique, point d'expérience, rien de ce qui s'apprend, mais il a quelque chose qui manquait à son prédécesseur, que soixante ans de pratique n'avaient pu lui donner, et que dix mille ans n'auraient pu lui donner davantage: il a, madame, la probité. Je l'ai vu au feu, et j'en réponds. Prenez-le: vous serez mon obligée et la sienne." Madame Laroque, jeune homme, a beaucoup ri de ma manière de recommander les gens, mais finalement il paraît que c'était une bonne manière, puisqu'elle a réussi.
Le digne vieillard s'est offert alors à me donner quelques notions élémentaires et générales sur l'espèce d'administration dont je vais être chargé; il y ajouta, au sujet des intérêts de la famille Laroque, des renseignements qu'il a pris la peine de recueillir et de rédiger pour moi.
– Et quand devrai-je partir, mon cher monsieur?
– Mais, à vrai dire, mon garçon (il n'était plus question de monsieur le marquis), le plus tôt sera le mieux, car ces gens là-bas ne sont pas capables à eux tous de faire une quittance. Mon excellente amie, madame Laroque, en particulier, femme d'ailleurs recommandable à divers titres, est en affaires d'une incurie, d'une inaptitude, d'une enfance qui dépasse l'imagination. C'est une créole.
– Ah! c'est une créole? ai-je répété avec je ne sais quelle vivacité.
– Oui, jeune homme, une vieille créole, a repris sèchement M. Laubépin. Son mari était Breton: mais ces détails viendront en leur temps… A demain, Maxime, bon courage!.. Ah! j'oubliais… Jeudi matin, avant mon départ, j'ai fait une chose qui ne vous sera pas désagréable. Vous aviez parmi vos créanciers quelques fripons dont les relations avec votre père avaient été visiblement entachées d'usure: armé des foudres légales, j'ai réduit leurs créances de moitié, et j'ai obtenu quittance du tout. Il vous reste en définitive un capital d'une vingtaine de mille francs. En joignant à cette réserve les économies que vous pourrez faire chaque année sur vos honoraires, nous aurons dans dix ans une jolie dot pour Hélène… Ah çà! venez demain déjeuner avec maître Laubépin, et nous achèverons de régler cela… Bonsoir, Maxime, bonne nuit, mon cher enfant.
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