Octave Feuillet - Le roman d'un jeune homme pauvre (Novel)
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"3° Mademoiselle Laroque (Marguerite-Louise), petite-fille, fille et présomptive héritière des précédents, âgée de vingt ans; créole et Bretonne; quelques chimères: belle âme;
"4° Madame Aubry, veuve du sieur Aubry, agent de change, décédé en Belgique; cousine au deuxième degré, recueillie dans la maison: esprit aigri;
"5° Mademoiselle Hélouin (Caroline-Gabrielle), vingt-six ans; ci-devant institutrice, aujourd'hui demoiselle de compagnie: esprit cultive, caractère douteux.
"Brûlez."
Ce document, malgré la réserve qui le caractérisait, ne m'a pas été inutile: j'ai senti se dissiper, avec l'horreur de l'inconnu, une partie de mes appréhensions. D'ailleurs, s'il y avait, comme le prétendait M. Laubépin, deux belles âmes dans le château de Laroque, c'était assurément plus qu'on n'avait droit d'espérer sur une proportion de cinq habitants.
Après deux heures de marche, le voiturier s'est arrêté devant une grille flanquée de deux pavillons qui servent de logement à un concierge. J'ai laissé là mon gros bagage, et je me suis acheminé vers le château, tenant d'une main mon sac de nuit et décapitant de l'autre, à coups de canne, les marguerites qui perçaient le gazon. Après avoir fait quelques centaines de pas entre deux rangs d'énormes châtaigniers, je me suis trouvé dans un vaste jardin de disposition circulaire, qui paraît se transformer en parc un peu plus loin. J'apercevais, à droite et à gauche, de profondes perspectives ouvertes entre d'épais massifs déjà verdoyants, des pièces d'eau fuyant sous les arbres, et des barques blanches remisées sous des toits rustiques. – En face de moi s'élevait le château, construction considérable, dans le goût élégant et à demi italien des premières années de Louis XIII. Il est précédé d'une terrasse qui forme, au pied d'un double perron et sous les hautes fenêtres de la façade, une sorte de jardin particulier auquel on accède par plusieurs escaliers larges et bas. L'aspect riant et fastueux de cette demeure m'a causé un véritable désappointement, qui n'a pas diminué, lorsqu'en approchant de la terrasse, j'ai entendu un bruit de voix jeunes et joyeuses qui se détachait sur le bourdonnement plus lointain d'un piano. J'entrais décidément dans un lieu de plaisance, bien différent du vieux et sévère donjon que j'avais aimé à ma figurer. Toutefois ce n'était plus l'heure des réflexions; j'ai gravi lestement les degrés, et je me suis trouvé tout à coup en face d'une scène qu'en toute autre circonstance j'aurais jugée assez gracieuse. Sur une des pelouses du parterre, une demi-douzaine de jeunes filles, enlacées deux à deux et se riant au nez, tourbillonnaient dans un rayon de soleil, tandis qu'un piano, touché par une main savante, leur envoyait, à travers une fenêtre ouverte, les mesures d'une valse impétueuse. J'ai eu du reste à peine le temps d'entrevoir les visages animés des danseuses, les cheveux dénoués, les larges chapeaux flottant sur les épaules: ma brusque apparition a été saluée par un cri général, suivi aussitôt d'un silence profond; les danses avaient cessé, et toute la bande, rangée en bataille, attendait gravement le passage de l'étranger. L'étranger cependant s'était arrêté, non sans laisser voir un peu d'embarras. Quoique ma pensée n'appartienne guère depuis quelque temps aux prétentions mondaines, j'avoue que j'aurais en ce moment fait bon marché de mon sac de nuit. Il a fallu en prendre mon parti. Comme je m'avançais, mon chapeau à la main, vers le double escalier qui donne accès dans le vestibule du château, le piano s'est interrompu tout à coup. J'ai vu se présenter d'abord à la fenêtre ouverte un énorme chien de l'espèce des terre-neuve, qui a posé sur la barre d'appui son mufle léonin entre ses deux pattes velues; puis, l'instant d'après, a paru une jeune fille d'une taille élevée, dont le visage un peu brun et la physionomie sérieuse étaient encadrés dans une masse épaisse de cheveux noirs et lustrés. Ses yeux, qui m'ont semblé d'une dimension extraordinaire, ont interrogé avec une curiosité nonchalante la scène qui se passait au dehors.
– Eh bien, qu'est-ce qu'il y a donc? a-t-elle dit d'une voix tranquille.
Je lui ai adressé une profonde inclination, et, maudissant une fois de plus mon sac de nuit, qui amusait visiblement ces demoiselles, je me suis hâté de franchir le perron.
Un domestique à cheveux gris, vêtu de noir, que j'ai trouvé dans le vestibule, a pris mon nom. J'ai été introduit quelques minutes plus tard, dans un vaste salon tendu de soie jaune, où j'ai reconnu d'abord la jeune personne que je venais de voir à la fenêtre, et qui était définitivement d'une extrême beauté. Près de la cheminée, où flamboyait une véritable fournaise, une dame d'un âge moyen, et dont les traits accusaient fortement le type créole, se tenait ensevelie dans un grand fauteuil compliqué d'édredons, de coussins et de coussinets de toutes proportions. Un trépied de forme antique, que surmontait un brasero allumé, était placé à sa portée, et elle en approchait par intervalles ses mains grêles et pâles. A côté de madame Laroque était assise une dame qui tricotait: à sa mine morose et disgracieuse je n'ai pu méconnaître la cousine au deuxième degré, veuve de l'agent de change décédé en Belgique.
Le premier regard qu'a jeté sur moi madame Laroque m'a paru empreint d'une surprise touchant à la stupeur. Elle m'a fait répéter mon nom.
– Pardon!.. monsieur?..
– Odiot, madame.
– Maxime Odiot, le gérant, le régisseur que M. Laubépin?..
– Oui, madame.
– Vous êtes bien sûr?
Je n'ai pu m'empêcher de sourire.
– Mais oui, madame, parfaitement.
Elle a jeté un coup d'oeil rapide sur la veuve de l'agent de change, puis sur la jeune fille au front sévère, comme pour leur dire "Concevez-vous ça?" après quoi elle s'est agitée légèrement dans ses coussinets, et a repris:
– Enfin, veuillez vous asseoir, monsieur Odiot. Je vous remercie beaucoup, monsieur, de vouloir bien nous consacrer vos talents. Nous avons grand besoin de votre aide, je vous assure, car enfin nous avons, on ne peut le nier, le malheur d'être fort riches… S'apercevant qu'à ces mots la cousine au deuxième degré levait les épaules: – Oui, ma chère madame Aubry, a poursuivi madame Laroque, j'y tiens. En me faisant riche, le bon Dieu a voulu m'éprouver. J'étais née positivement pour la pauvreté, pour les privations, pour le dévouement et le sacrifice; mais j'ai toujours été contrariée. Par exemple, j'aurais aimé à avoir un mari infirme. Eh bien, M. Laroque était un homme d'une admirable santé. Voilà comment ma destinée a été et sera manquée d'un bout à l'autre…
– Laissez donc, a dit sèchement madame Aubry. La pauvreté vous irait bien à vous, qui ne savez vous refuser aucune douceur, aucun raffinement.
– Permettez, chère madame, a repris madame Laroque, je n'ai aucun goût pour les dévouements inutiles. Quand je me condamnerais aux privations les plus dures, à qui ou à quoi cela profiterait-il? Quand je gèlerais du matin au soir, en seriez-vous plus heureuse?
Madame Aubry a fait entendre d'un geste expressif qu'elle n'en serait pas plus heureuse, mais qu'elle considérait le langage de madame Laroque comme prodigieusement affecté et ridicule.
– Enfin, a continué celle-ci, heur ou malheur, peu importe. Nous sommes donc très riches, monsieur Odiot, et, si peu de cas que je fasse moi-même de cette fortune, mon devoir est de la conserver pour ma fille, quoique la pauvre enfant ne s'en soucie pas plus que moi, n'est-ce pas, Marguerite?
A cette question, un faible sourire a entr'ouvert les lèvres dédaigneuses de mademoiselle Marguerite et l'arc allongé de ses sourcils s'est tendu légèrement, après quoi cette physionomie grave et superbe est rentrée dans le repos.
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