Octave Feuillet - Le roman d'un jeune homme pauvre (Play)

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Octave Feuillet

Le roman d'un jeune homme pauvre (Play)

PERSONNAGES

MAXIME ODIOT, marquis de Champcey. M. LAFONTAINE.

M. DE BEVALLAN, 38 ans. M. FELIX.

M. LAROQUE, octogénaire. M. PARADE.

LAUBEPIN, notaire honoraire. M. CHAUMONT.

ALAIN, vieux domestique. M. GALABERT.

LE DOCTEUR DESMARETS. M. LINGE.

GASTON DE LUSSAC. M. NERTANN.

VAUBERGER, concierge. M. BASTIEN.

CHAMPLEIN. M. ROGER.

YVONNET. M. SCHAUBB.

MARGUERITE, fille de madame LAROQUE. Mme JANE ESSLER.

MADAME LAROQUE, belle-fille de M. Laroque, 56 ans. Mme

GUILLEMIN.

MADEMOISELLE HELOUIN, institutrice. Mme SAINT-MARC.

MADAME AUBRY, parente ruinée, recueillie dans le château. Mme

CAYOT.

CHRISTINE. Mme PIERSON.

MADAME VAUBERGER. Mme ALEXIS.

JEUNES FILLES.

La scène se passe à Paris et en Bretagne.

Les indications de mise en scène sont prises de la salle: le premier personnage inscrit occupe la gauche du spectateur.

ACTE PREMIER

1ER TABLEAU

L'intérieur d'une mansarde dans l'hôtel de Champcey à Paris.

Ameublement très-simple: commode, secrétaire, une petite table, une étagère, un vieux fauteuil en velours d'Utrecht.

Porte au fond.

SCENE I.

MADAME VAUBERGER, tenant un époussetoir et entr'ouvrant la porte avec précaution.

Il n'est pas rentré, j'en étais sûre. (Elle entre.) Il faut absolument que j'en aie le coeur net. (Regardant sur la cheminée.) Une bourse… vide… (S'approchant du secrétaire.) Il a laissé la clef; c'est déjà mauvais signe… (Elle ouvre le secrétaire et les tiroirs.) Comme dans la bourse, rien et rien, pas l'ombre d'un centime… Vauberger a beau dire: c'est clair… (Entendant du bruit, elle referme le secrétaire à la hâte et se met à épousseter les meubles; Maxime entre, il est pâle, vêtu de noir.)

SCENE II.

MADAME VAUBERGER, MAXIME.

MAXIME, l'observant d'un air mécontent.

Qu'est-ce que vous faites là, madame Vauberger?

MADAME VAUBERGER.

Vous voyez, monsieur Maxime, je nettoie, je range…

MAXIME.

Vous avez déjà nettoyé et rangé ce matin; il me semble que vous prenez beaucoup trop de peine.

MADAME VAUBERGER.

Pardon, monsieur Maxime, je croyais bien faire; je m'en vais…

MAXIME.

Allez, Madame, allez. (Elle sort.)

SCENE III.

MAXIME seul, puis MADAME VAUBERGER.

MAXIME

Est-ce que cette misérable femme m'espionne? son oeil ne me quitte pas… et il me semble avoir vu son fils acharné à me suivre dans les rues hier soir et ce matin… Quel intérêt pourrait-elle avoir? Bah! un intérêt de curiosité, un intérêt de commère… La chute du puissant, l'humiliation du riche, n'est-ce pas de tout temps le plus doux objet d'entretien pour ces gens-là?.. et cependant cette femme, elle a été comblée des bienfaits de ma mère; elle m'a vu naître; elle affichait une passion exaltée pour ma famille… Enfin il faut me faire à ces choses-là! (Madame Vauberger rentre.) Encore!.. Qu'y a-t-il?

MADAME VAUBERGER.

C'est un monsieur à qui je n'ai pas pu dire que vous n'y étiez pas, il vous a vu rentrer; voici sa carte.

MAXIME, regardant la carte.

Gaston de Lussac!.. Faites monter. (Madame Vauberger sort.) Gaston! Eh bien, je ne suis pas fâché de le voir… c'est un étourdi, mais un brave coeur, je crois. Il y a si longtemps que je n'ai touché une main amie… Nous étions très-liés il y a deux ans. (Souriant.) S'il me rendait ce que je lui ai prêté… seulement la moitié, il serait deux fois le bienvenu en ce dur moment. (La porte s'ouvre.) Ah! bonjour, Gaston!

SCENE IV.

MASIME, GASTON.

GASTON, de la porte.

Avant tout, mon ami, rassure-toi, je n'ai pas besoin d'argent!

MAXIME.

Vrai?

GASTON.

Ma parole… je suis riche, mon cher, je viens te dire cela.

Tu vois un homme orné de cinquante mille francs de rente.

MAXIME.

Bah! ton oncle?

GASTON, simplement.

Eh! mon Dieu, oui… Pauvre bonhomme!.. Enfin, je ne l'ai pas tué!.. que veux-tu!.. Mais d'où arrives-tu donc, toi, cher ami? J'ai été vingt fois tenté depuis deux ans de partir pour Grenoble et d'aller te relancer au fond de tes forêts… J'ai cru rêver quand je t'ai aperçu sur le boulevard tout à l'heure! Que diable es-tu revenu?

MAXIME.

J'ai voyagé, mon ami.

GASTON.

Ah! (Il regarde autour de lui.) Tiens! tu es drôlement installé ici… Je croyais que vous vous réserviez le rez-de-chaussée de votre hôtel?

MAXIME.

Autrefois, oui.

GASTON.

Ah çà… mais… qu'y a-t-il donc? mon ami! Je te trouve pâle, changé… tu es en grand deuil… est-ce que?..

MAXIME, avec un triste sourire.

Mon ami, tu tombes mal; je suis malheureux; j'ai besoin d'un confident, tu te présentes: tant pis pour toi.

GASTON.

Comment, cher ami!.. Mais parle bien vite… Je suis une tête un peu folle… mais tu ne doutes pas de mon coeur, j'espère?

MAXIME.

Non, je n'en doute pas, et je vais te le prouver; mets-toi là. (Ils s'asseoient1 [1. Gaston, Maxime.].) Le malheur qui me frappe, mon ami, j'aurais dû le prévoir depuis de longues années, si l'habitude, la dissipation de ma vie, et surtout le respect filial, ne m'eussent aveuglé… Voyons, toi, tu es venu deux ou trois fois au château passer la saison de chasse, n'es-tu jamais remarqué rien de mystérieux, rien d'extraordinaire dans l'intérieur de notre famille?

GASTON.

Mais rien… c'est-à-dire, j'ai bien remarqué que ta mère était un peu bizarre; elle était charmante, ta mère… mais elle paraissait triste, elle vivait très-retirée, et affectait même dans sa toilette une simplicité extrême, presque religieuse.

MAXIME.

Oui, et cependant elle avait, dans sa première jeunesse, aimé le monde avec passion… puis tout à coup nous l'avions vue s'en détacher et se vouer à une vie de réclusion, de solitude, d'où les instances de mon père, qu'elle adorait pourtant, ne purent jamais la faire sortir… Tu te rappelles mon père?

GASTON.

Ton père? je crois bien! Quel charmant vieillard! quel feu! quel entrain! toujours le premier au plaisir! un convive admirable, un écuyer sans égal, un causeur éblouissant! un vrai type de gentilhomme!

MAXIME.

Oui, ces brillantes qualités que j'admirais comme toi l'attiraient invinciblement dans toutes les fêtes de la vie mondaine dont il était le héros. Ma mère refusait obstinément de l'y suivre: elle refusa même bientôt de paraître dans son propre salon quand on recevait au château. J'attribuais à ces refus, qui exaspéraient mon père, les scènes pénibles, violentes parfois, dont les échos arrivaient jusqu'à moi. Je croyais la pauvre femme atteinte d'une affection nerveuse, d'une espèce de maladie noire, et mon père, d'ailleurs, me le donnait à entendre. Cependant, mon ami… tu sais que j'ai une soeur beaucoup plus jeune que moi?

GASTON.

Mademoiselle Hélène! Oui.

MAXIME.

Peu de jours après sa naissance, il y a sept ans de cela, mon père m'appela chez lui et me fit part avec un certain embarras d'un désir singulier que manifestait ma mère: c'était de me voir suivre un cours de droit. Alors, pour la première fois, mon ami, la pensée me vint que les goûts mondains de mon père, sa répugnance et son dédain pour le côté positif et ennuyeux de la vie avaient pu introduire dans notre fortune quelque secret désordre; peut-être, me disais-je, ma mère veut-elle que je sois en état de suppléer à la négligence de mon père, de réparer ses erreurs.

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