Octave Feuillet - Le roman d'un jeune homme pauvre (Play)

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Le roman d'un jeune homme pauvre (Play): краткое содержание, описание и аннотация

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MAXIME.

Monsieur, la mémoire de mon père m'est sacrée, et j'entends qu'elle le soit à tous ceux qui parlent de mon père devant moi.

LAUBEPIN, avec émotion.

Monsieur, je respecte ce sentiment; mais quand je parle de votre père, comment oublier, Monsieur, que je parle de l'homme qui a tué votre mère, une enfant héroïque, une martyre!

MAXIME, se levant.

Monsieur Laubépin!

LAUBEPIN, se levant aussi et posant une main sur le bras de Maxime.

Pardon, jeune homme; mais j'étais l'ami de votre mère… je l'ai pleurée. Veuillez me pardonner!.. Au surplus (se rasseyant), si vous l'exigez, je ne parlerai que du présent.

MAXIME.

Je vous en prie. (Ils s'asseyent.)

LAUBEPIN.

Monsieur, vous verre le détail de mes opérations dans le dossier volumineux que le concierge de cet hôtel est allé chercher chez moi: mais pour résumer ces opérations en un mot, il se trouve qu'après la vente de votre château, de vos terres et de cet hôtel même, à des conditions inespérées, vous resterez redevable envers les créanciers de Monsieur votre père, d'une somme de 45,000 fr.

MAXIME.

Est-il possible!

LAUBEPIN.

Monsieur, cela est certain.

MAXIME.

Comment! non-seulement il ne nous reste rien, mais…

LAUBEPIN.

Vous devez quarante-cinq mille francs…

MAXIME, se levant. Faisant quelques pas dans la chambre. A part.

Mon Dieu! pauvre Hélène1 [1. Maxime, Laubépin.]!

LAUBEPIN, qui l'observe, se levant.

Maintenant, monsieur le marquis, je dois vous dire que Madame votre mère, en prévision de ce qui arrive, avait daigné me remettre en dépôt quelques bijoux et joyaux d'une valeur de 50,000 francs environ.

MAXIME.

Ah!

LAUBEPIN.

Pour empêcher que cette faible somme, votre unique fortune désormais, ne tombe aux mains des créanciers, nous pouvons user d'un subterfuge légal que je vais avoir l'honneur de vous soumettre.

MAXIME, simplement.

Comment? mais c'est tout à fait inutile. Je suis trop heureux de pouvoir, à l'aide de cette somme, dégager entièrement l'honneur de mon père.

LAUBEPIN, qui ne cesse d'observer Maxime avec une attention marquée.

Ah! – soit, monsieur le marquis; mais comme en ce cas vous restez absolument sans ressources, puis-je vous demander, à titre confidentiel et respectueux, si vous avez avisé à quelque moyen d'assurer votre existence et celle de votre soeur et pupille?

MAXIME.

Mon Dieu! Monsieur, tous mes projets sont bouleversés, je vous l'avoue. Je ne m'attendais pas à ce complet dénûment. Si j'étais seul au monde, je me ferais soldat; mais j'ai ma soeur. Je ne puis souffrir le pensée de la voir condamnée au travail, aux privations, aux dangers de la pauvreté. Elle est heureuse dans sa pension; elle est assez jeune pour y demeurer quelques années encore. Si je pouvais trouver quelque occupation qui me permît, en me réduisant moi-même à l'existence la plus étroite, de payer la pension de ma soeur, et de lui amasser une dot, je serais heureux!..

LAUBEPIN.

Ah! – dans notre cadre social, monsieur le marquis, une occupation assez lucrative pour répondre à vos honorables attentions, ne se trouve guère du jour au lendemain… Heureusement j'ai à vous communiquer quelques propositions qui, sans aucun effort de votre part, sont de nature à modifier votre situation. En premier lieu, je serai près de vous l'interprète d'un spéculateur riche et influent; cet individu a conçu l'idée d'une entreprise considérable qui doit réussir surtout par le concours de la classe aristocratique de ce pays. Il pense qu'un nom comme le vôtre, monsieur le marquis, figurant en tête de son prospectus, aiderait puissamment à lancer l'entreprise.

MAXIME.

Oui, vraiment?

LAUBEPIN.

Il vous offre, en retour d'une facile complaisance, d'abord une forte prime, ensuite…

MAXIME.

En voilà assez, monsieur Laubépin; en voilà trop1 [1.

Laubépin, Maxime.]!

LAUBEPIN, haussant la voix.

Si la proposition ne vous plaît pas, monsieur le marquis, elle ne me plaît pas plus qu'à vous. Mais j'ai cru devoir vous la soumettre. En voici une autre qui, j'espère, vous sourira davantage: j'ai parmi mes anciens clients un honorable commerçant qui s'est retiré des affaires avec une fortune assez ronde: sa fille, monsieur le marquis, fille unique et conséquemment adorée, a été par hasard informée de votre situation, et je sais, je suis certain qu'elle serait prête et disposée à recevoir de votre main le titre de marquise de Champcey. Le père consent, et je n'attends qu'un mot de vous pour vous dire le nom et la demeure de cette famille intéressante.

MAXIME.

Mon nom n'est pas plus à vendre qu'à louer. D'ailleurs, dans l'état de ma fortune, mon titre est dérisoire, et comme il paraît devoir en outre m'exposer à toutes les entreprises de l'intrigue, je suis déterminé à le quitter; le nom originaire de ma famille est Odiot: c'est le seul que je porterai désormais.

LAUBEPIN.

Ah! (se frottant les mains gaiement et amicalement.) Savez-vous que vous serez difficile à caser, très-difficile à caser, jeune homme, avec ces idées-là? C'est étonnant, Monsieur, comme je suis frappé depuis un moment de votre ressemblance avec madame votre mère.

MAXIME, souriant tristement.

Avec ma mère? Je ne pensais pas… On m'a toujours dit que j'étais le portrait vivant de mon aïeul paternel… Jacques de Champcey.

LAUBEPIN.

Oh!.. cependant… les yeux et le sourire… Mais c'est assez abuser de vos instants. Monsieur le marquis… je vous laisse.

SCENE VII.

LES MEMES, VAUBERGER.

VAUBERGER.

Voilà les papiers, Monsieur.

LAUBEPIN.

Ah! c'est votre dossier que j'ai envoyé prendre; il y a encore deux ou trois pièces importantes qui sont déposées chez le notaire, chez mon successeur. C'est à deux pas d'ici. Si vous voulez venir les prendre, vous donneriez en même temps quelques signatures indispensables.

MAXIME.

Soit. Je vous accompagne. (A Vauberger.) Rangez ces papiers sur cette étagère. Allons, Monsieur. (Ils sortent après quelques cérémonies de Laubépin.)

SCENE VIII.

VAUBERGER, puis MADAME VAUBERGER.

VAUGERGER, rangeant les papiers1 [1. Vauberger, madame Vauberger.] .

Il ne me remercierait pas seulement de la peine.

MADAME VAUBERGER.

Dis donc, Vauberger, sais-tu si le vieux l'a invité à dîner?

VAUBERGER.

Je n'en sais rien, je n'ai pas entendu… qu'est-ce que ça me fait, d'ailleurs!

MADAME VAUBERGER.

Pauvre M. Maxime!

VAUBERGER.

T'y voilà encore! Ecoute, tu m'ennuies à la fin avec ton Maxime! Est-ce ma faute à moi s'il est ruiné, tiens!

MADAME VAUBERGER.

Tu verras, Vauberger, tu verras qu'un de ces matins il se tuera, ce garçon-là.

VAUBERGER.

Eh bien! s'il se tue, on l'enterra, quoi!

MADAME VAUBERGER.

Je te dis, Vauberger, que ça t'aurait fendu le coeur si tu l'avais vu, comme je l'ai vu ce matin, avaler sa carafe d'eau claire pour déjeuner. Songe donc, Vauberger, manquer de feu et de pain! un garçon qui a été élevé dans des fourrures et nourri toute sa vie avec du blanc-manger! Ca n'est pas une honte et une indignité, ça! et ça n'est pas un drôle de gouvernement que ton gouvernement qui permet des choses pareilles!..

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