Charles Gleichen - Souvenirs de Charles-Henri Baron de Gleichen
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«Je suis parti pour la campagne trois jours après votre départ, et conséquemment n'ai plus vu depuis ni M. ni Mme de Choiseul.»
Gleichen dut faire contre mauvaise fortune bon cœur, et, en attendant des jours meilleurs, se rendre à Madrid, où il resta trois longues années. Il passa par Bayreuth, où il vit son père pour la dernière fois, car il mourut en 1761. Il s'arrêta à Paris quelques jours, et il lui fut certainement promis par le duc et la duchesse de Choiseul qu'il ne serait pas oublié. En effet, aussitôt après la conclusion du traité de Paris (février 1763), le duc de Choiseul renouvela ses instances à Copenhague, et Gleichen arriva au comble de ses vœux. Ce n'était pas uniquement pour être agréable au duc de Choiseul, et moins encore à lui-même, que Gleichen fut nommé envoyé extraordinaire du roi de Danemark près la cour de Versailles, mais en considération du crédit qu'on lui supposait avec raison auprès du tout-puissant ministre qui gouvernait la France. Cela est manifeste par les instructions que le baron de Bernstorff lui adressait à Madrid, vers le milieu de l'été de 1763, en lui recommandant de se hâter de se rendre à son nouveau poste:
«Le Roi m'ordonnant de joindre aux instructions expédiées selon le style et la forme ordinaire, que, par son commandement, j'ai l'honneur de vous remettre aujourd'hui, une explication plus particulière et plus précise des affaires qu'il vous confie, ainsi que de ses volontés et de ses vues à leur égard, a bien voulu me dispenser de vous parler de la France elle-même, de sa puissance, de ses malheurs, de sa politique ancienne et nouvelle, de ses liaisons et alliances, de son ministère, des intrigues et factions qui la divisent. Ces détails nécessaires pour tout autre, ne le sont pas pour vous. Sa Majesté sait que vous connaissez cette puissante monarchie et ceux qui la gouvernent, et elle a jugé de là, qu'il suffirait de vous exposer son système, tant général que surtout relatif à cette couronne, et d'en tirer les conséquences, qui, déterminant ses intérêts et ses souhaits vis-à-vis d'elle, serviront de règles et de principes à votre conduite et à vos soins.
«Le Roi a pour unique but le bonheur de ses peuples, vraie source, son cœur le sent, de la gloire et de la félicité du monarque et de la monarchie; l'assurer, l'augmenter par des moyens dignes de lui, par la pureté et la justice de ses desseins et de ses projets, par la fermeté de ses résolutions et de ses démarches dans leur exécution, par l'observation la plus scrupuleuse de sa parole, par une constance inaltérable dans ses amitiés et de ses alliances: c'est là sa politique, et, en la suivant attentivement, on est sûr de ne jamais manquer ses intentions.
«La félicité d'un peuple est de ne dépendre d'aucune autre puissance que de celle de son souverain naturel et légitime et de ses lois; de jouir en paix et en tranquillité de tous les bénéfices et de tous les avantages que ces lois lui accordent; de ne jamais voir ses intérêts sacrifiés ou subordonnés à ceux d'une autre nation; de ne combattre, s'il le faut, que pour son maître et sa patrie, et non pour des querelles étrangères, dont il ne ferait que partager en subalterne les hasards et les maux, sans être admis à une part égale des biens, des succès et de la gloire; de voir son souverain considéré et révéré par les autres puissances de l'Europe, son alliance recherchée et son influence fondée sur l'opinion de sa sagesse et de sa vertu, assez établie chez les conseils des nations voisines pour pouvoir y maintenir l'équilibre et la paix, et écarter toute résolution contraire à la sûreté et à la tranquillité communes; et de sentir enfin sa prospérité, ses forces et ses richesses augmentées intérieurement par des acquisitions faites légitimement et judicieusement, par de sages établissements dans toutes les parties de l'état, par une attention suivie à favoriser la population, par l'extension de son commerce et par les encouragements donnés à l'agriculture, à l'industrie et aux arts. C'est cette félicité que le Roi cherche par des soins infatigables à procurer et à conserver à la nation qui lui obéit; il n'a point fait de démarche pendant tout son règne, qui n'ait tendu à l'augmenter, et tous les ordres qu'il donne aujourd'hui, et à vous, monsieur, et à nous tous qui le servons, n'ont point d'autre but.
«C'est de ce principe que sont émanées toutes ses mesures; c'est ce principe qui l'a tenu, malgré les menaces et les promesses, ferme, calme et intrépide dans l'orage, et qui, après l'avoir engagé à faire goûter à ses sujets la douceur d'une profonde paix au milieu des horreurs et des calamités d'une guerre générale, lui a mis les armes à la main, lorsqu'un ennemi redoutable se préparait à envahir ses États, aussi décidé à combattre, même à forces inégales, dès que l'honneur et le salut de son peuple l'exigeaient, et de préférer la guerre la plus dangereuse à une honteuse paix, qu'il l'avait été jusque-là de préférer la paix aux apparences séduisantes d'une guerre qui, à tout autre qu'à lui, n'aurait d'abord paru annoncer et promettre que des avantages faciles et certains; c'est encore le même principe qui le guide dans ses résolutions, aujourd'hui que l'Europe, respirant de ses malheurs et de ses illusions, va rentrer dans son ancien système, ou peut-être prendre une forme nouvelle encore plus solide.
«Il importe à la France comme au Roi, que le Nord soit libre, et que, pour cet effet, l'excessive puissance des Russes, de cette nation devenue aujourd'hui si orgueilleuse et si entreprenante, soit limitée; il ne lui importe pas moins que la Suède ne soit point asservie sous le joug d'une princesse ambitieuse et absolument dépendante des adversaires et rivaux de la maison de Bourbon, ni les anciens et fidèles amis de la France, victimes de leur zèle pour elle, soumis et sacrifiés au ressentiment et au pouvoir arbitraire de cette violente ennemie; il lui importe également que, par une union sincère formée entre les deux anciennes couronnes du Nord, l'équilibre de cette partie de l'Europe, source de son influence sur elle, se rétablisse; et il lui importe enfin, autant qu'au roi, que le commerce de l'univers ne soit pas uniquement entre les mains des Anglais, ses ennemis implacables, et des Hollandais, toujours enclins à embrasser et à soutenir leur cause, mais que les nations naviguantes et trafiquantes du Nord y aient part, et puissent, lorsque le cas l'exige, empêcher que la mer ne leur soit fermée, et ne leur refuse pas tous ses biens et tous ses secours.
«Le Roi ne demande rien au Roi Très-Chrétien, rien que l'exécution de ses anciennes promesses, et l'observation de ses propres intérêts.
«Vous ne trouverez point de négociations entamées entre les deux couronnes; toutes celles dont vos prédécesseurs ont été chargés sont finies, et la délicatesse du Roi ne lui a pas permis d'en ouvrir de nouvelles dans ces temps de malheurs et de détresse, où des infortunes et des calamités multipliées, au dedans et au dehors du royaume, ont épuisé et épuisent encore toute l'attention et toute la sollicitude du ministère de Versailles.
«L'alliance même, qu'il a été d'usage jusqu'ici de renouveler toujours quelques années avant terme, tire à sa fin: elle expirera au quinze mars prochain (1764). Le Roi consentirait probablement à la prolonger, mais il ne veut pas que vous en fassiez la proposition. Dans le dérangement où se trouvent les finances de la France, et au moment du nouveau système que l'on paraît vouloir y établir, cette proposition ne pourrait pas être reçue.
«Sa Majesté n'en fera pas l'essai, et elle se borne à vous enjoindre de veiller à l'accomplissement de l'ancien traité, c'est-à-dire, à l'acquit des subsides arriérés. Si la France veut continuer d'être ce qu'elle est, ou redevenir ce qu'elle a été, il faut qu'elle discerne et distingue les puissances, qui peuvent et veulent être ses amis, de celles, qui ne peuvent et ne veulent pas l'être; que, sans courir vainement, et par une complaisance dont elle doit avoir senti l'inutilité, après l'alliance des unes, elle cherche à conserver celle des autres; il faut qu'elle travaille au maintien du repos et de l'indépendance du Nord; il faut qu'elle soutienne en Suède un parti malheureux et prêt à succomber, qui s'est sacrifié pour lui complaire; il faut qu'elle fasse usage de tout son crédit dans ce royaume, pour y conserver la liberté et le gouvernement, tel qu'il est établi par les lois.
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