Gustave Flaubert - Bouvard et Pécuchet
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– As-tu observé le ricanement de Marescot devant le portrait?
– Quel goujat que M. le maire! Quand on dîne dans une maison, que diable! on respecte les curiosités.
– Mme Bordin dit Bouvard.
– Eh! c'est une intrigante! Laisse-moi tranquille.
Dégoûtés du monde, ils résolurent de ne plus voir personne, de vivre exclusivement chez eux, pour eux seuls.
Et ils passaient des jours dans la cave à enlever le tartre des bouteilles, revernirent tous les meubles, encaustiquèrent les chambres. Chaque soir, en regardant le bois brûler, ils dissertaient sur le meilleur système de chauffage.
Ils tâchèrent par économie de fumer des jambons, de couler eux-mêmes la lessive. Germaine qu'ils incommodaient haussait les épaules. À l'époque des confitures, elle se fâcha, et ils s'établirent dans le fournil.
C'était une ancienne buanderie, où il y avait sous les fagots, une grande cuve maçonnée excellente pour leurs projets, l'ambition leur étant venue de fabriquer des conserves.
Quatorze bocaux furent emplis de tomates et de petits pois; ils en lutèrent les bouchons avec de la chaux vive et du fromage, appliquèrent sur les bords des bandelettes de toile, puis les plongèrent dans l'eau bouillante. Elle s'évaporait; ils en versèrent de la froide; la différence de température fit éclater les bocaux. Trois seulement furent sauvés.
Ensuite, ils se procurèrent de vieilles boîtes à sardines, y mirent des côtelettes de veau et les enfoncèrent dans le bain-marie. Elles sortirent rondes comme des ballons; le refroidissement les aplatirait. Pour continuer l'expérience, ils enfermèrent dans d'autres boîtes, des oeufs, de la chicorée, du homard, une matelote, un potage! – et ils s'applaudissaient, comme M. Appert d'avoir fixé les saisons; de pareilles découvertes, selon Pécuchet, l'emportaient sur les exploits des conquérants.
Ils perfectionnèrent les achars de Mme Bordin, en épiçant le vinaigre avec du poivre; et leurs prunes à l'eau-de-vie étaient bien supérieures! Ils obtinrent par la macération des ratafias de framboise et d'absinthe. Avec du miel et de l'angélique dans un tonneau de Bagnols, ils voulurent faire du vin de Malaga; et ils entreprirent également la confection d'un champagne! Les bouteilles de chablis, coupées de moût, éclatèrent d'elles-mêmes. Alors, ils ne doutèrent plus de la réussite.
Leurs études se développant, ils en vinrent à soupçonner des fraudes dans toutes les denrées alimentaires.
Ils chicanaient le boulanger sur la couleur de son pain. Ils se firent un ennemi de l'épicier, en lui soutenant qu'il adultérait ses chocolats. Ils se transportèrent à Falaise, pour demander du jujube; – et sous les yeux même du pharmacien soumirent sa pâte à l'épreuve de l'eau. Elle prit l'apparence d'une couenne de lard, ce qui dénotait de la gélatine.
Après ce triomphe, leur orgueil s'exalta. Ils achetèrent le matériel d'un distillateur en faillite – et bientôt arrivèrent dans la maison, des tamis, des barils, des entonnoirs, des écumoires, des chausses et des balances, sans compter une sébile à boulet et un alambic tête-de-maure, lequel exigea un fourneau réflecteur, avec une hotte de cheminée.
Ils apprirent comment on clarifie le sucre, et les différentes sortes de cuite: le grand et le petit perlé, le soufflé, le boulé, la morve et le caramel. Mais il leur tardait d'employer l'alambic; et ils abordèrent les liqueurs fines, en commençant par l'anisette. Le liquide presque toujours entraînait avec lui les substances, ou bien elles se collaient dans le fond; d'autres fois, ils s'étaient trompés sur le dosage. Autour d'eux les grandes bassines de cuivre reluisaient, les matras avançaient leur bec pointu, les poêlons décoraient le mur. Souvent l'un triait des herbes sur la table, tandis que l'autre faisait osciller le boulet de canon dans la sébile suspendue. Ils mouvaient les cuillers; ils dégustaient les mélanges.
Bouvard, toujours en sueur, n'avait pour vêtement que sa chemise et son pantalon tiré jusqu'au creux de l'estomac par ses courtes bretelles; mais étourdi comme un oiseau, il oubliait le diaphragme de la cucurbite, ou exagérait le feu. Pécuchet marmottait des calculs, immobile dans sa longue blouse, une espèce de sarrau d'enfant avec des manches; et ils se considéraient comme des gens très sérieux, occupés de choses utiles.
Enfin ils rêvèrent une crème, qui devait enfoncer toutes les autres. Ils y mettraient de la coriandre comme dans le kummel, du kirsch comme dans le marasquin, de l'hysope comme dans la chartreuse, de l'ambrette comme dans le vespetro, du calamus aromaticus comme dans le krambambuli; – et elle serait colorée en rouge avec du bois de santal. Mais sous quel nom l'offrir au commerce? Car il fallait un nom facile à retenir, et pourtant bizarre. Ayant longtemps cherché, ils décidèrent qu'elle se nommerait la Bouvarine!
Vers la fin de l'automne, des taches parurent dans les trois bocaux de conserves. Les tomates et les petits pois étaient pourris. Cela devait dépendre du bouchage? Alors le problème du bouchage les tourmenta. Pour essayer les méthodes nouvelles ils manquaient d'argent. Leur ferme les rongeait.
Plusieurs fois, des tenanciers s'étaient offerts. Bouvard n'en avait pas voulu. Mais son premier garçon cultivait d'après ses ordres, avec une épargne dangereuse, si bien que les récoltes diminuaient, tout périclitait; et ils causaient de leur embarras, quand maître Gouy entra dans le laboratoire, escorté de sa femme qui se tenait en arrière, timidement.
Grâce à toutes les façons qu'elles avaient reçues, les terres s'étaient améliorées – et il venait pour reprendre la ferme. Il la déprécia. Malgré tous leurs travaux les bénéfices étaient chanceux, bref s'il la désirait c'était par amour du pays et regret d'aussi bons maîtres. On le congédia d'une manière froide. Il revint le soir même.
Pécuchet avait sermonné Bouvard; ils allaient fléchir; Gouy demanda une diminution de fermage; et comme les autres se récriaient, il se mit à beugler plutôt qu'à parler, attestant le Bon Dieu, énumérant ses peines, vantant ses mérites. Quand on le sommait de dire son prix, il baissait la tête au lieu de répondre. Alors sa femme, assise près de la porte avec un grand panier sur les genoux recommençait les mêmes protestations, en piaillant d'une voix aiguë comme une poule blessée.
Enfin le bail fut arrêté aux conditions de trois mille francs par an, un tiers de moins qu'autrefois.
Séance tenante, maître Gouy proposa d'acheter le matériel; – et les dialogues recommencèrent.
L'estimation des objets dura quinze jours. Bouvard s'en mourait de fatigue. Il lâcha tout pour une somme tellement dérisoire que Gouy, d'abord en écarquilla les yeux et s'écriant: – Convenu, lui frappa dans la main.
Après quoi, les propriétaires suivant l'usage offrirent de casser une croûte à la maison; et Pécuchet ouvrit une des bouteilles de son malaga, moins par générosité que dans l'espoir d'en obtenir des éloges.
Mais le laboureur dit en rechignant: – C'est comme du sirop de réglisse, et sa femme pour se faire passer le goût implora un verre d'eau-de-vie.
Une chose plus grave les occupait! Tous les éléments de la Bouvarine étaient enfin rassemblés.
Ils les entassèrent dans la cucurbite, avec de l'alcool, allumèrent le feu et attendirent. Cependant, Pécuchet tourmenté par la mésaventure du malaga prit dans l'armoire les boîtes de fer-blanc, fit sauter le couvercle de la première, puis de la seconde, de la troisième. Il les rejetait avec fureur, et appela Bouvard.
Bouvard ferma le robinet du serpentin pour se précipiter vers les conserves. La désillusion fut complète. Les tranches de veau ressemblaient à des semelles bouillies; un liquide fangeux remplaçait le homard; on ne reconnaissait plus la matelote. Des champignons avaient poussé sur le potage – et une intolérable odeur empestait le laboratoire.
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