Rudyard Kipling - Le livre de la Jungle
Здесь есть возможность читать онлайн «Rudyard Kipling - Le livre de la Jungle» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Le livre de la Jungle
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Le livre de la Jungle: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le livre de la Jungle»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Le livre de la Jungle — читать онлайн ознакомительный отрывок
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le livre de la Jungle», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
– C’est un homme!.. un homme!.. un homme! grogna l’assemblée.
Et la plupart des loups commencèrent à se grouper autour de Shere Khan, dont la queue se mit à battre les flancs.
– A présent l’affaire est dans tes mains! dit Bagheera à Mowgli. Nous autres nous ne pouvons plus rien faire que nous battre.
Mowgli se leva, le pot de braise dans les mains. Puis il s’étira et bâilla au nez du Conseil; mais il était plein de rage et de chagrin, car, en loups qu’ils étaient, ils ne lui avaient jamais dit combien ils le haïssaient.
– Écoutez! Il n’y a pas besoin de criailler comme des chiens. Vous m’avez dit trop souvent, cette nuit, que je suis un homme (et cependant je serais resté un loup, avec vous, jusqu’à la fin de ma vie): je sens la vérité de vos paroles. Aussi, je ne vous appelle plus mes frères, mais sag (chiens), comme vous appellerait un homme… Ce que vous ferez, et ce que vous ne ferez pas, ce n’est pas à vous de le dire. C’est moi que cela regarde; et afin que nous puissions tirer la chose au clair, moi, l’homme, j’ai apporté ici un peu de la Fleur Rouge que vous, chiens, vous craignez.
Il jeta le pot sur le sol, et quelques charbons rouges allumèrent une touffe de mousse sèche qui flamba, tandis que tout le Conseil reculait de terreur devant les sauts de la flamme.
Mowgli enfonça sa branche morte dans le feu jusqu’à ce qu’il vît les brindilles s’allumer et crépiter, puis il la fit tournoyer au-dessus de sa tête au milieu des loups qui rampaient de terreur.
– Tu es le maître! fit Bagheera à voix basse. Sauve Akela de la mort. Il a toujours été ton ami.
Akela, le vieux loup farouche, qui n’avait jamais imploré de merci dans sa vie, jeta un regard suppliant à Mowgli, debout auprès de lui, tout nu, sa longue chevelure noire flottant sur ses épaules, dans la lumière de la branche flamboyante qui faisait danser et vaciller les ombres.
– Bien! dit Mowgli, en promenant avec lenteur un regard circulaire. Je vois que vous êtes des chiens. Je vous quitte pour retourner à mes pareils… si vraiment ils sont mes pareils… La jungle m’est fermée, je dois oublier votre langue et votre compagnie; mais je serai plus miséricordieux que vous: parce que j’ai été votre frère en tout, sauf par le sang, je promets que lorsque je serai un homme parmi les hommes, je ne vous trahirai pas auprès d’eux comme vous m’avez trahi.
Il donna un coup de pied dans le feu, et les étincelles volèrent.
– Il n’y aura point de guerre entre aucun de nous dans le clan. Mais il y a une dette qu’il faut que je paye avant de m’en aller.
Il marcha à grands pas vers l’endroit où Shere Khan était couché, clignant de l’œil stupidement aux flammes, et le prit, par la touffe de poils, sous le menton. Bagheera suivait en cas d’accident.
– Debout, chien! cria Mowgli. Debout quand un homme parle, ou je mets le feu à ta robe!
Les oreilles de Shere Khan s’aplatirent sur sa tête, et il ferma les yeux, car la branche flamboyante était tout près de lui.
– Cet égorgeur de bétail a dit qu’il me tuerait en plein conseil, parce qu’il ne m’avait pas tué quand j’étais petit. Voici… et voilà… et voilà… comment nous, les hommes, nous battons les chiens. Remue seulement une moustache, Lungri, et je t’enfonce la Fleur Rouge dans la gorge!
Il frappa Shere Khan de sa branche sur la tête, tandis que le tigre geignait et pleurnichait dans une agonie d’épouvante.
– Peuh! chat de jungle roussi, va-t’en maintenant, mais souviens-toi de mes paroles: la première fois que je reviendrai au Conseil du Rocher, comme il sied que vienne un homme, ce sera avec la peau de Shere Khan sur ma tête. Quant au reste, Akela est libre de vivre comme il lui plaît. Vous ne le tuerez pas, parce que je ne le veux pas. J’ai idée, d’ailleurs, que vous n’allez pas rester ici plus longtemps, à laisser pendre vos langues comme si vous étiez quelqu’un, au lieu d’être des chiens que je chasse… ainsi… Allez!
Le feu brûlait furieusement au bout de la branche, et Mowgli frappait de droite et de gauche autour du cercle, et les loups s’enfuyaient en hurlant sous les étincelles qui brûlaient leur fourrure. A la fin, il ne resta plus que le vieil Akela, Bagheera et peut-être dix loups qui avaient pris le parti de Mowgli. Alors, Mowgli commença de sentir quelque chose de douloureux au fond de lui-même, quelque chose qu’il ne se rappelait pas avoir jamais senti jusqu’à ce jour; il reprit haleine et sanglota, et les larmes coulèrent sur son visage.
– Qu’est-ce que c’est?.. Qu’est-ce que c’est?.. dit-il. Je n’ai pas envie de quitter la jungle… et je ne sais pas ce que j’ai. Vais-je mourir, Bagheera?
– Non, petit frère. Ce ne sont que des larmes, comme il arrive aux hommes, dit Bagheera. Maintenant je vois que tu es un homme, et non plus un petit d’homme. Oui, la jungle t’est bien fermée désormais… Laisse-les couler, Mowgli. Ce sont seulement des larmes.
Alors Mowgli s’assit, et pleura comme si son cœur allait se briser; il n’avait jamais pleuré auparavant, de toute sa vie.
– A présent, dit-il, je vais aller vers les hommes. Mais d’abord il faut que je dise adieu à ma mère.
Et il se rendit à la caverne où elle habitait avec père Loup, et il pleura dans sa fourrure, tandis que les quatre petits hurlaient misérablement.
– Vous ne m’oublierez pas? dit Mowgli.
– Jamais, tant que nous pourrons suivre une piste! dirent les petits. Viens au pied de la colline quand tu seras un homme, et nous te parlerons; et nous viendrons dans les terres cultivées pour jouer avec toi la nuit.
– Reviens bientôt! dit père Loup. O sage petite grenouille; reviens-nous bientôt, car nous sommes vieux, ta mère et moi.
– Reviens bientôt, dit mère Louve, mon petit tout nu; car écoute, enfant de l’homme, je t’aimais plus que je n’ai jamais aimé mes petits.
– Je reviendrai sûrement, dit Mowgli; et quand je reviendrai, ce sera pour étaler la peau de Shere Khan sur le Rocher du Conseil. Ne m’oubliez pas! Dites-leur, dans la jungle, de ne jamais m’oublier!
L’aurore commençait à poindre quand Mowgli descendit la colline, tout seul, en route vers ces êtres mystérieux qu’on appelle les hommes.
CHANSON DE CHASSE
DU CLAN DE SEEONEE
A la pointe de l’aube, un Sambhur meugla.
Un, deux, puis encore!
Un daim bondit, un daim bondit à travers
Les taillis de la mare où boivent les cerfs.
Moi seul, battant le bois, j’ai vu cela,
Un, deux, puis encore!
A la pointe de l’aube, un Sambhur meugla
Un, deux, puis encore!
A pas de veloux, à pas de veloux,
Va porter la nouvelle au clan des loups,
Cherchez, trouvez, et puis de la gorge tous,
Un, deux, puis encore!
A la pointe de l’aube, le Clan hurla.
Un, deux, puis encore!
Pied qui, sans laisser de marque, fuit,
Œil qui sait percer la nuit – la nuit!
Prête-lui ta voix! Ecoutez le bruit!
Un, deux, puis encore!
LA CHASSE DE KAA
Ses taches sont l’orgueil du chat-pard, ses cornes du buffle sont l’honneur.
Sois net, car à l’éclat de la robe on connaît la force du chasseur.
Que le sambhur ait la corne aiguë, et le taureau les muscles puissants,
Ne prends pas le soin de nous l’apprendre: on savait cela depuis dix ans.
Ne moleste jamais les petits d’autrui, mais nomme-les Sœur et Frère.
Sans doute ils sont faibles et balourds, mais peut-être que l’Ourse est leur mère.
La jeunesse dit: «Qui donc me vaut!» en l’orgueil de son premier gibier;
Mais la Jungle est grande et le jeune est petit. Il doit se taire et méditer.
Интервал:
Закладка:
Похожие книги на «Le livre de la Jungle»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le livre de la Jungle» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Le livre de la Jungle» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.