Dino Dorothée - Chronique de 1831 à 1862. T. 1
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Chronique de 1831 à 1862. T. 1: краткое содержание, описание и аннотация
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Une lettre de Vienne de M. de Saint-Aulaire dit ceci: «Mes vacances d'été, que je viens de passer à Baden, n'ont pas été troublées par les réunions de Téplitz et de Münchengraetz 13 13 Les trois grandes puissances alliées, l'Autriche, la Prusse et la Russie, se réunirent plusieurs années de suite, soit à Téplitz, soit à Münchengraetz, pour y délibérer ensemble sur la situation de l'Europe. Elles y tombèrent d'accord pour se garantir, par un nouveau pacte secret, leurs possessions respectives en Pologne, soit contre une agression venant du dehors, soit contre un mouvement révolutionnaire intérieur. Elles s'y occupèrent également des affaires de France et d'Italie, du travail continuel des sectes et des réfugiés italiens sur le sol français, qui inspiraient alors de grandes inquiétudes au sujet de la tranquillité de la Péninsule. On finit par y décider que les Cabinets d'Autriche, de Prusse et de Russie enverraient chacun une note séparée au gouvernement du Roi Louis-Philippe, pour l'engager à surveiller avec plus d'attention les menées révolutionnaires.
, parce qu'on ne m'a rien donné à faire et que, pour ma part, je ne concevais aucune inquiétude. Voici M. de Metternich qui revient à Vienne, il faudra régler nos comptes, et mes vacances vont finir. – Les mesures qu'on juge à propos de prendre pour l'Allemagne seront apparemment très incisives; s'il n'en était pas ainsi, la tentative serait niaise. La France restera-t-elle spectatrice inerte? Oui, si l'on m'en croit; du moins tant que quelque Prince directement intéressé n'appellera pas au secours pour le maintien de son indépendance. Le Roi de Hanovre serait un bon chef de file; s'il ne veut pas se porter en avant, je ne compte guère sur le prince Lichtenstein. Je sais qu'on croit en Angleterre que M. de Metternich s'est moqué de nous et qu'il était de moitié avec la Russie pour le traité de Constantinople du 8 juillet dernier: je persiste à soutenir qu'il était dupe et non complice, et je voudrais qu'on ne s'y trompât pas, moins pour l'honneur de mon amour-propre que parce que la partie me semble différente à jouer, suivant que la bonne intelligence sera réelle ou apparente entre l'Autriche et la Russie. Frédéric Lamb m'a conté hier, en détail, la campagne du duc de Leuchtenberg en Belgique, dont je savais quelque chose par les bruits de ville; pas un mot par le ministère, car on a la mauvaise habitude de nous tenir toujours les plus mal informés, entre les diplomates de tous les pays.»
Valençay, 23 octobre 1833. – La duchesse de Montmorency est toute fraîche sur Prague, à cause de ce que sa fille aînée lui en a conté. C'est Charles X qui a été mener ses deux petits-enfants à leur mère, à Leoben, précisément pour empêcher Mme la duchesse de Berry d'aller à Prague; il paraît que, de Leoben, elle retournera en Italie. M. le Dauphin et Mme la Dauphine n'ont pas voulu être du voyage 14 14 Louis-Antoine, duc d'Angoulême (1773-1844) fils aîné du Roi Charles X, avait épousé en 1799, durant l'émigration, sa cousine Marie-Thérèse-Charlotte, fille du Roi Louis XVI et de la Reine Marie-Antoinette, dont il n'eut pas d'enfant. Après 1830, le duc d'Angoulême céda ses droits à son neveu, le duc de Bordeaux (comte de Chambord), et vécut en simple particulier.
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On dit Charles X extrêmement cassé, Mme la Dauphine vieillie, maigrie, nerveuse, pleurant sur tout et toujours. Certes, quelque force d'âme qu'elle puisse avoir, ses infortunes ont été d'un genre à briser le cœur le plus haut et l'esprit le plus mâle: c'est, incontestablement, la personne la plus poursuivie par le sort que l'histoire puisse offrir.
M. de Blacas est le grand directeur de toute cette petite cour, et le plus opposé à ce que Mme la duchesse de Berry s'y établisse.
J'ai vu une lettre de M. Thiers, qui dit à propos de son mariage: «Mon grand moment approche; je suis agité, comme il convient, et j'aime ma jeune femme, plus qu'il ne convient, à mon âge; j'ai donc bien fait d'en finir à 35 ans plutôt qu'à 40, car j'en aurais été plus ridicule. Au surplus, peu m'importe; je sais mettre de côté les fausses hontes. Mais une chose m'est insupportable, c'est de livrer des êtres qui me sont chers aux indignités et à la malice du monde. Pour moi, je suis aguerri, mais je ne m'aguerrirai jamais et j'aurais cependant grand besoin de m'aguerrir pour les gens que j'aime. Il faut bien que le monde aille son train; il serait bien sot de vouloir qu'une si grosse machine changeât, pour soi, son éternelle marche.»
Je désire sincèrement que sa philosophie ne soit pas mise à de trop rudes épreuves, mais, comme dit le proverbe: «On est puni par où on a péché.»
Valençay, 3 novembre 1833. – Je ne suis pas peu surprise que le duc de Broglie n'ait pas écrit une seule fois à M. de Talleyrand; il m'a écrit trois fois sur des affaires privées, annonçant chaque fois une lettre pour M. de Talleyrand et cette lettre n'est jamais venue.
Mme Adélaïde a écrit deux fois, très bien, avec des désirs exprimés de voir M. de Talleyrand retourner à Londres, mais sans interpellation positive; je crois, cependant, qu'elle et le Roi le désirent bien davantage que M. de Broglie, et je crois qu'il faut s'en prendre à quelque intrigue entre lord Granville et lord Palmerston, si le désir du Roi n'est pas plus nettement exprimé jusqu'à présent.
M. de Talleyrand n'est décidé à rien; il y a tant d'inconvénients réels à entrer dans le mouvement actif de la politique, mais d'un autre côté, il y a tant d'inconvénients réels à rester en France, que, lors même que je voudrais donner un conseil, je ne saurais celui, qu'en conscience, dans l'intérêt bien entendu de M. de Talleyrand, je devrais lui offrir. Il est effrayé, et je le suis pour lui, de l'isolement, de l'ennui, de la langueur de la province ou de la campagne, mais il est convaincu aussi de l'impossibilité de Paris, où il porterait, aux yeux du public, une responsabilité politique dont il n'aurait ni l'intérêt, ni le pouvoir. Il ne se dissimule pas davantage la gravité et la complication des affaires qu'il retrouverait à Londres, augmentées par la nature des individus avec lesquels il se trouverait en rapport, des deux côtés de la Manche; enfin, il comprend à merveille qu'il peut reperdre sur une seule carte tout ce qu'il a si miraculeusement gagné depuis trois ans.
Il est fort agité de tout ceci, et je le suis pour lui encore plus que lui-même. C'est bien le cas de répéter, en nous l'appliquant, ce que disait M. Royer-Collard au mois de juin 1830, en parlant de la lutte entre le ministère Polignac et la France: «Une fin? sûrement. Une issue? Je n'en vois pas.»
Valençay, 10 novembre 1833. – M. de Talleyrand vient de recevoir des lettres de Broglie et du Roi Léopold. Le premier lui dit que le Roi des Pays-Bas fait la démarche à Francfort; que la confédération germanique et le duc de Nassau disent oui à la première sommation; qu'il est certain que Dedel recevra, d'ici à quinze jours, les instructions nécessaires pour rentrer activement dans la Conférence; que lui Broglie, ainsi que le Roi, désirent vivement que M. de Talleyrand soit à cette époque à Paris, pour y convenir de toutes choses; pour y apprendre, de plus, les détails de la Conférence de Münchengraetz sur les affaires d'Espagne, et pour retourner ensuite à Londres.
La lettre du Roi Léopold est pour dire que la Belgique ne veut rien payer à la Hollande: cette espèce de déclaration est enveloppée de gracieusetés mielleuses.
Valençay, 11 novembre 1833. – Voici le sens, à peu près, de la réponse de M. de Talleyrand au duc de Broglie: «Mon cher Duc, vous avez trop bonne opinion de ma santé, mais vous aurez toujours raison d'en avoir une excellente de mon amitié pour vous et de mon dévouement au Roi. Je ne puis vous en donner une meilleure preuve qu'en tirant, au milieu de l'hiver, mes quatre-vingt-deux ans, de mon repos et de ma paresse actuels, pour arriver à Paris le 4 décembre, ce que je vous promets. Quant à aller à Londres, je n'en vois pas trop la nécessité: je suis bien vieux, tout autre y fera maintenant aussi bien, si ce n'est mieux que moi.
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