Dino Dorothée - Chronique de 1831 à 1862. T. 1
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Chronique de 1831 à 1862. T. 1: краткое содержание, описание и аннотация
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Mme de Lieven a répondu par un mot de reconnaissance, et moi de même, mais cette pauvre Mme de Woronzoff, en voulant aussi exprimer ses remerciements, s'est embrouillée de telle sorte que le Roi a repris la parole et j'ai cru que ce dialogue ne finirait plus.
Après la santé de la Reine, le Roi a remercié pour elle en anglais, en ajoutant qu'aucune Princesse ne méritait davantage le respect et l'attachement de ceux qui la connaissaient, car personne ne savait mieux remplir les devoirs de sa position. Il a alors donné le signal de se lever, et immédiatement celui de se rasseoir, et s'adressant à la duchesse de Kent, il a porté la santé de la princesse Victoria, comme étant la seule qui, par la divine Providence et les lois du pays, devait lui succéder, et à laquelle il comptait laisser les trois Royaumes, avec leurs droits, leurs privilèges et leur constitution intacte comme il les avait lui-même recueillis. Tout cela était accompagné de tant d'assurances d'une bonne santé personnelle, de force, de volonté de vivre et de se bien porter, et de la nécessité qu'il y avait que, dans les circonstances difficiles du présent, il n'y eût pas de minorité, que tout le monde s'est demandé s'il avait voulu être agréable ou désagréable à la duchesse de Kent, qui était pâle comme la mort; ou bien si, à cause des Fitzclarence qui se mêlent d'avoir des prétentions princières, il a voulu établir qu'il ne reconnaissait d'héritier possible que la jeune Princesse. D'autres prétendent que le tout était dirigé contre le duc de Sussex, qui était absent puisqu'on lui a défendu la Cour. Il paraît que le parti populaire voudrait le porter au trône ou que du moins le Roi se l'imagine et que c'est là ce qui nous a valu ce très long speech.
Avant la fin de la soirée, le Roi est venu deux fois à moi pour me dire qu'il ne fallait pas que M. de Talleyrand s'absentât longtemps, que la paix du monde dépendait de sa présence à Londres, et sur cela force éloges et gracieusetés. On n'a pas idée de ce qu'on nous montre, de tous côtés, de regrets obligeants qui ont l'air sincères.
Londres, 30 mai 1832. – M. de Talleyrand a reçu des lettres du Roi et de Sébastiani, écrites au moment du départ pour Compiègne: ils assurent qu'ils useront de tout leur crédit sur le roi Léopold pour le déterminer à se soumettre pleinement à la Conférence, afin de laisser aux Hollandais tout l'odieux du refus; mais ils veulent que M. de Talleyrand emporte ici l'évacuation d'Anvers, à laquelle ils ne veulent entendre qu'après que toutes les autres questions seront terminées. En apparence, les entêtements hollandais ne diminuent pas et le mauvais esprit se ranime en Belgique.
M. de Talleyrand partira aussitôt après l'arrivée de M. de Mareuil, et espère, avant cela, être arrivé à établir une certaine force armée qu'on appellerait l'armée combinée anglo-française et qui serait chargée de couper le nœud gordien.
Paris, 20 juin 1832. – J'attends M. de Talleyrand après-demain soir.
Je vois bien du monde maintenant: on m'assomme, à la lettre. Que d'absurdités, de fautes, de passions! Pauvre M. de Talleyrand! Dans quel gâchis et dans combien d'intrigues ne va-t-il pas tomber!
Du reste, l'état de choses actuel, que tout le monde condamne, doit nécessairement changer, au moins ministériellement; car le tollé contre le ministère est général et l'effroi se propage. La Vendée cependant touche à sa fin et on croit la duchesse de Berry sauvée: ce serait un point essentiel. Mais l'état du Cabinet est pitoyable; sa marche saccadée, hésitante, des gaucheries sans nombre, tout assure sa dissolution. On attend M. de Talleyrand pour frapper les grands coups: pauvre homme!
La vraie difficulté est dans le caractère du chef suprême. Que tout ceci est laid! Sébastiani s'en va chaque jour davantage; il m'a fait pitié hier; il se rend compte de son état et il en est profondément malheureux. Je vais ce soir avec lui à Saint-Cloud et je tremble qu'il ne tombe mort à côté de moi dans la voiture.
Wessenberg m'écrit de Londres que le ministère y est triste, inquiet, embarrassé de son triomphe et redoutant une chute prochaine. Je vois qu'en Angleterre on est inquiet de l'état de l'Allemagne: le Corps diplomatique se plaint ici du double jeu de Sébastiani à propos de ce qui se passe sur le Rhin. Bref, personne n'est content, personne n'est tranquille; c'est une singulière époque!..
Paris, 6 septembre 1832. – On écrit à M. de Talleyrand que les coquetteries qu'on avait faites à Pétersbourg avaient pour objet de détacher l'Angleterre de notre alliance; qu'on avait été jusqu'à proposer de remettre Anvers aux Anglais. Tout cela n'a pas pris, et la froideur a succédé aux gentillesses. Toutes les difficultés de la Conférence viennent maintenant de Bruxelles, où le mariage a exalté toutes les têtes et où ils se croient en état de forcer la main à la France 10 10 Léopold I er , élu Roi des Belges en 1831, avait épousé, en 1832, Louise, princesse d'Orléans, fille de Louis-Philippe, Roi des Français.
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Paris, 21 septembre 1832. – Il paraît que M. de Montrond est en espérance de Pondichéry et fort désireux d'y aller. Les amis de Sébastiani le disent entièrement rétabli depuis Bourbonne et naviguant avec adresse au milieu des écueils que rencontre sa route ministérielle.
Le Roi des Pays-Bas fait le méchant, celui des Belges n'est pas plus doux. La Conférence se fatigue, et a, dit-on, grand besoin de M. de Talleyrand pour reprendre son ensemble.
On dit tous les Cabinets fort ébouriffés de ce qui se passe entre l'Égypte et la Porte ottomane. Chacun recule, plus ou moins, devant les résultats prochains du Nord, du Midi, du Couchant et du Levant, car partout il en faut prévoir, sans que personne ait le courage d'y mettre la main.
Paris, 23 septembre 1832. – Voilà l'horizon qui se rembrunit de toutes parts: aux singuliers événements d'Orient, à l'état précaire de l'Allemagne et de l'Italie, au désaccord qui règne dans le Cabinet français, à l'approche des Chambres françaises et à celle du Parlement, aux complications portugaises, à l'obstination toujours croissante de la Hollande, voici qu'il faut joindre le coup de foudre de la mort de Ferdinand VII; guerre de succession et, par conséquent, guerre civile, entre les partisans de don Carlos et ceux de la petite Infante; peut-être intervention de l'Espagne en Portugal, et, par conséquent, apparition de la France et de l'Angleterre dans la Péninsule.
D'un autre côté, changement de ministère à Bruxelles, et départs, si précipités, du duc d'Orléans, du maréchal Gérard et de M. Le Hon pour la Belgique. Ne sommes-nous pas, plus que jamais, dans le grabuge?
M. de Talleyrand reçoit force lettres, tant de Paris que de Londres, pour presser son départ.
Paris, 27 septembre 1832. – Quelle mystification que cette résurrection de Ferdinand VII 11 11 En 1832, le Roi Ferdinand VII tomba si gravement malade, qu'on le crut mort. Calomarde se réunit alors aux partisans pour faire signer au moribond un décret mettant à néant la déclaration de 1830, par laquelle le Roi abolissait la loi salique en Espagne.
! Au fait, c'est très heureux, car assurément les complications ne manquent point, et une de moins, c'est quelque chose!
1833
Valençay 12 12 Valençay, où la duchesse de Dino venait de se transporter, est situé dans le département de l'Indre. Le château et le parc en sont magnifiques, avec de belles eaux. Le château fut bâti au seizième siècle par la famille d'Étampes, d'après les dessins de Philibert Delorme. Il servit de prison d'État de 1808 à 1814 pour Ferdinand VII et les Infants d'Espagne, par ordre de Napoléon I er . Le prince de Talleyrand, qui s'en était rendu propriétaire à la fin du dix-huitième siècle, aimait ce séjour et l'habita beaucoup.
, 12 octobre 1833. – M. Royer-Collard a passé une partie de la matinée ici: original et piquant, grave et animé tout à la fois, fort affectueux pour moi et aimable pour M. de Talleyrand. Le temps actuel, qu'il ne fronde cependant pas publiquement, lui déplaît au fond et il en médit dans sa solitude.
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