Edouard Fournier - Essais d'un dictionnaire universel
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Ban se dit aussi des publications qui se font aux Prônes des Paroisses, des noms de ceux qui veulent se marier, ou prendre les Ordres. Le Concile de Trente a ordonné la publication de trois Bans , pour empêcher les mariages clandestins. Ces publications ne sont pas de l'essence du mariage, on obtient aisément dispense des Bans , on achete les deux derniers Bans , quand le premier a été publié.
Ban se dit aussi de la publication qui se fait pour convoquer tous les Nobles d'une Province pour servir le Roi dans ses armées, suivant qu'ils y sont obligez par la Loy des Fiefs. On a publié le Ban & l' Arriere-ban .
Ban est aussi l'Assemblée de ces Nobles en corps d'armée. Le Ban & l' Arriereban est long-temps à se mettre en campagne.
Ban se dit aussi des assignations qui se font à cri public aux vassaux pour comparoir devant leur Souverain en certaines occasions, & pour rendre compte de leurs actions. Les Princes d'Allemagne sont souvent assignez, sont mis au Ban de l'Empire, & on confisque leurs Fiefs faute d'y rendre l'hommage, & le service dont ils sont tenus.
Ban signifie aussi bannissement, & on dit en termes de Palais: Il lui est enjoint de garder son Ban à peine de la hart: Il a obtenu un Rappel de Ban .
Ban signifie encore un droit & un lieu public qu'ont les Seigneurs des grands Fiefs, pour obliger les Habitans d'une Seigneurie de venir cuire au four du Seigneur, moudre à son moulin, ou d'apporter leur vendange à son pressoir. Ainsi on dit, un four à Ban , un moulin à Ban , un pressoir à Ban ; & on appelle sujets banniers & droit de bannée , ceux qui sont obligez à ce droit. En quelques Coûtumes on appelle four bandier , moulin banquier , ce qu'on appelle ailleurs Bannal .
BANQUE. s. f. Trafic d'argent qu'on fait remettre de place en place, d'une Ville à une autre, par des lettres de change & par correspondance. Il est permis à toutes sortes de personnes de faire la Banque sans être Marchand. Ce Marchand a quitté le négoce, il ne fait plus que la Banque . Ce mot vient de l'Italien banca , qui a été fait de banco . C'étoit un siége où les Banquiers s'asseoient dans les places de commerce, d'où on a fait aussi banqueroute . Ménage.
Banque se dit aussi du lieu public où s'exerce ce trafic, où les Banquiers s'assemblent, & où ils avoient autrefois un Banc. On l'appelle aussi d'autres noms; à Londres, c'est la Bourse ; à Lyon, le Change ; à Paris, la place du Change . On met son argent à la Banque , on y prête, & on y fait valoir son argent à gros interest, même en quelques lieux à fonds perdu.
Banque se dit aussi des Sociétez, Villes ou Communautez qui se chargent de l'argent des Particuliers, pour le leur faire valoir à gros interest: la Banque de Venise, de Hollande: la Ville de Lyon a établi une Banque pour prendre de l'argent à fonds perdu au denier huit & un tiers.
Banque se dit aussi en plusieurs Jeux, comme à l'Occa, à la Bassette; du fond de celui qui est maître du Jeu, qui se charge de payer ceux qui gagneront.
BANQUEROUTE. s. f. Faillite, fuite, abandonnement de biens que font des Banquiers, ou négocians publics à leurs créanciers avec fraude & malice. Beaucoup de Marchands s'enrichissent par des banqueroutes frauduleuses, en mettant leurs biens à couvert. La Banqueroute est differente de la faillite, parce que la Banqueroute est volontaire & frauduleuse, quand le Banqueroutier s'enfuit & emporte le plus liquide de ses biens; la faillite est contrainte & necessaire, & est causée par quelque fortune, ou accident. Et on tient qu'un homme a fait faillite dés qu'il a manqué à acquitter des lettres de change, ou qu'il y a quelque desordre dans son négoce.
Banqueroute se dit aussi de l'insolvabilité des Bourgeois, ou autres personnes, qui doivent plus qu'ils n'ont vaillant, & qui ne payent pas leurs dettes.
Banqueroute se dit figurément en choses spirituelles: Il a fait Banqueroute à l'honneur, au bon sens, à Dieu; & on le dit encore de ceux qui manquent à executer leurs promesses, à se trouver aux rendez-vous qu'ils ont donnez, ou de ceux qui se retirent secrettement d'une compagnie sans dire adieu. Ce mot vient de l'Italien banca Rotta , banque rompuë.
BANQUEROUTIER. iere. s. m. & f. Marchand ou Banquier qui fait Banqueroute: On n'est pas assez sévére pour condamner les Banqueroutiers frauduleux, on ne les met qu'au pilori, & souvent ils méritent la corde, quoi que l'Ordonnance d'Henry IV. de l'an 1609. & celle de l'an 1673. ordonnent qu'ils soient poursuivis extraordinairement & punis de mort, ce qui a eu peu souvent son execution. On appelle proprement banqueroutiers frauduleux ceux qui divertissent leurs effets, ou qui les mettent à couvert sous des noms interposez par de fausses ventes ou des transports simulez, ou qui font paroître de faux créanciers. On les condamne en quelques lieux à porter le bonnet verd, & à Luques à porter un bonnet orangé.
BANQUET. s. m. Festin, grand repas qu'on fait à ses amis: Assuerus fit un fameux Banquet à toute sa Cour, dont il est parlé au Livre d'Esther. Plutarque a écrit du Banquet des sept Sages. Ce mot vieillit & vient de l'Allemand pancket , dont les Italiens ont fait banquetto , & les Espagnols banquette .
Banquet se dit aussi en matiére spirituelle: Tous les Chrêtiens doivent participer au sacré Banquet celeste.
Banquet en termes de manége, est la petite partie de la branche de la bride qui est au dessous de l'œüil, qui assemble les extrêmitez de l'embouchure avec la branche, & qui est cachée sous le chaperon ou fonceau.
BANQUETER. v. act. faire un festin, faire grande chere avec ses amis. Ce mot vieillit.
BANQUETTE. s. f. Terme de fortification. C'est un degré ou deux qui régnent tout le long des parapets, afin qu'on puisse tirer par dessus: La Banquette doit avoir un pied & demi de haut & trois pieds de large.
Banquette se dit aussi d'une petite élevation au dessus du niveau de la ruë, pour servir de chemin commode aux gens de pied; comme il y en a à Paris au Pont-Neuf & au Pont-Marie.
BANQUIER. s. m. Negociant en argent, qui donne des lettres de change pour faire tenir de l'argent de place en place.
Banquier Expeditionaire en Cour de Rome, est un Officier de nouvelle création, qui se charge de faire venir toutes les bulles, dispenses & autres expeditions qui se font en la Cour Romaine, & en la Legation d'Avignon, soit de la Chancellerie, soit de la Penitencerie. L'origine de ces Banquiers vient de ce que les Guelphes du temps des guerres civiles d'Italie se réfugierent en Avignon & dans les Païs d'obédience; & comme ils étoient favorisez des Papes, dont ils avoient soûtenu le parti, ils se mêlerent de faire obtenir les graces & expeditions de Cour de Rome, & s'appellerent mercatores & scambiatores Domini Papæ , comme témoigne Matthieu Paris: mais comme ils se rendirent odieux alors par de grosses usures, on les appella Carsins , ou Caorsins , du nom de Caors Ville de Querci, dont le Pape Jean XXII. qui siégeoit alors étoit natif, à cause que de son temps ces usuriers étoient en leur plus haute élevation, comme témoigne Adam Theveneau en ses Commentaires sur les Ordonnances, au titre des Usures. Les Italiens en firent aussi pour eux le mot scarsi , qui signifie avares ; & ils eurent tant de haine pour cette Ville, que le Poëte Dante dans son Enfer, met au même rang Sodome & Cahors, & y place tous les scelerats & les usuriers. Les marques de cette haine ont duré long-temps en France, & on a appellé en Chancellerie les Lettres Lombardes les Lettres qui s'expedioient en faveur des Lombards & Italiens, qui vouloient trafiquer ou tenir Banque en France, qui se taxoient au double des autres, en haine de ce qu'on appelloit alors tous les Changeurs, Banquiers , Revendeurs, & Usuriers d'Allemagne, & de Flandres même, Lombards, de quelque nation qu'ils fussent, & on les appelle encore ainsi en plusieurs lieux. La place du Change & la Fripperie d'Amsterdam s'appellent Places Lombardes .
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