Dino Dorothée - Chronique de 1831 à 1862, Tome 3 (de 4)

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Chronique de 1831 à 1862, Tome 3 (de 4): краткое содержание, описание и аннотация

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Hohlstein, 21 juillet 1841. – Les journaux donnent la date officielle du jour où les plénipotentiaires des cinq Cours ont signé enfin le protocole collectif relatif à l'Orient 35 35 Ce protocole de clôture de la question égyptienne fut signé le 13 juillet 1841, par l'Angleterre, l'Autriche, la Prusse, la Russie et la Turquie. La convention des Détroits, signée en même temps, joignit la signature du plénipotentiaire français aux cinq autres. .

Je m'imagine que cela va faire décider le mouvement dans le Corps diplomatique français.

J'ai une longue lettre de M. de Chalais, mais il ne me parle que de son intérieur, sans nouvelles, si ce n'est que la princesse de Lieven a écrit une longue lettre au duc de Noailles pour le prier de permettre que, dans son testament, elle le nomme son exécuteur testamentaire, ayant, dit-elle, l'intuition de mourir à Paris. En attendant, elle paraît s'y porter à merveille.

M. Royer-Collard me mande ceci, en me parlant du discours académique de M. de Sainte-Aulaire: «Il faut bien que je vous dise un mot de la réception de Sainte-Aulaire. Les journaux le flattent; l'auditoire était fort brillant, le discours du Récipiendaire pâle et froid; celui de M. Roger a mieux réussi qu'il ne le méritait, tant pis pour le public.» M. Royer-Collard me dit aussi qu'après avoir été avec sa fille visiter Versailles, il a eu un retour de cette fièvre qui a failli l'emporter, il y a quelques années, à Châteauvieux. Il est bien évident que toute son organisation a reçu alors un choc dont il ne se remettra plus.

Günthersdorf, 27 juillet 1841. – Je suis partie de Hohlstein avant-hier matin et suis arrivée à deux heures à Sagan. Après le dîner, j'ai été au Château indiquer quelques portraits de famille que je veux faire copier pour Rochecotte; ensuite à l'église, pour y fixer le lieu et la forme du petit monument qu'il est temps enfin d'élever à mon père, dont les restes, au bout de quarante ans, sont enterrés dans cette église, sans que l'on sache, autrement que par la tradition, le lieu où ils sont placés. Hier, j'ai été, de bonne heure, à la petite église pittoresquement située au bout du parc de Sagan, dans le caveau de laquelle les restes de feu ma sœur sont déposés. J'y ai fait dire une messe, à laquelle j'ai assisté, pour le repos de son âme. Elle était toute remplie de belles fleurs et de plantes rares, que le jardinier du Château y avait portées; il y était venu aussi beaucoup de monde. Je suis ensuite partie pour Deutsch-Wartenberg , qui m'appartient, après quoi, je suis venue ici, le soir, avec M. de Wolff, qui reste deux ou trois jours, pour se rencontrer avec M. de Gersdorf que j'attends. A eux deux, ils verront à aplanir la question litigieuse entre mes fils et ma sœur Hohenzollern, relativement aux prétentions allodiales de celle-ci sur la majeure partie de Sagan.

J'ai trouvé ici quelques améliorations; le jardin est bien tenu et le tout fort propre.

J'ai reçu plusieurs lettres: une, de Mme de Lieven, en date du 15, me dit que la Reine Victoria fait une tournée de châteaux chez les ministres Whigs, qu'on trouve fort déplacée dans les circonstances actuelles, et qu'on ne serait pas étonné d'un coup d'État de sa part, plutôt que de subir les Tories; qu'il serait possible aussi que, pour éviter sir Robert Peel, elle fît appeler lord Liverpool, ce qui n'aurait aucun succès. On dit que le fils aîné de lady Jersey va épouser la fille de sir Robert Peel; que lady Palmerston est la plus révolutionnaire et la plus enragée d'avoir à quitter le Ministère. Tous ces on-dit sont assez vides et vagues.

La duchesse de Montmorency dit le mariage de Mlle Vandermarck, fille de l'agent de change, avec le comte de Panis, propriétaire du beau château Borelli, près de Marseille.

Günthersdorf, 31 juillet 1841. – M. Bresson m'écrit de Berlin, qu'il y attend, du 15 au 20 août, le général de Rumigny que le Roi de Prusse a fait inviter aux manœuvres de Silésie et de Berlin. C'est à la même époque, me dit-il, que M. et Mme Thiers doivent arriver à Berlin.

Le duc de Noailles m'écrit que lady Clanricarde passera l'hiver prochain à Paris, et qu'on croit lord Cowley appelé à la succession de lord Granville. Il ajoute que la petite Rachel venait d'arriver à Paris; qu'il n'y avait que le maréchal Soult dont le triomphe en Angleterre pût être comparé au sien; qu'il avait reçu de ses lettres, de Londres, dans lesquelles elle montrait tout le ravissement de ses succès, sans que (nouveau prodige!) ils lui tournassent la tête. Je crois celle du Duc moins ferme dans cette circonstance.

Günthersdorf, 1 eraoût 1841. – Mme de Perponcher me mande que le Roi de Hanovre est au dernier degré du désespoir de la mort de sa femme qu'il paraît avoir admirablement soignée. Il s'était longtemps fait illusion sur son état: quand les médecins lui ont annoncé qu'elle était désespérée, il est resté comme atterré. Cependant, aussitôt qu'il a eu repris ses spirits , il est entré chez la Reine et lui a parlé de ses devoirs religieux, comme un catholique aurait pu le faire. La Reine a reçu cette terrible annonce avec la plus grande fermeté; elle a communié avec le Roi, sa fille, la duchesse d'Anhalt et le pauvre prince Georges. Le désespoir de celui-ci a été déchirant: ne pouvant voir sa mère, il ne pouvait se persuader qu'elle fût morte, et a demandé qu'on lui fit toucher ses restes; dans le moment où le père a mis la main glacée de la mère dans celle du fils, le pauvre aveugle a été saisi comme d'un accès de folie; on l'a, depuis, fait partir pour les bains de mer. Ces détails sont cruels et vraiment très attendrissants.

Günthersdorf, 6 août 1841. – Mes sœurs sont ici depuis le 1 erde ce mois et paraissent s'y plaire assez, malgré le temps détestable que nous avons.

J'ai reçu hier une lettre de M. Bresson qui me dit: «Rien de positif de Paris; M. de Flahaut a refusé Turin et il évite de se prononcer sur l'offre de Madrid; il s'en tient, dit-il, à la promesse qui lui a été faite de Vienne, ce que M. Guizot n'admet pas. Faite ou non, il se donne tout le mouvement possible pour qu'elle s'accomplisse, et Mme de Flahaut guette, d'Ems, l'arrivée de M. et de Mme de Metternich au Johannisberg. Pour moi, je conserve mon attitude expectante, fort décidé à ne quitter Berlin que pour Vienne ou Londres.

«M. de Werther a donné sa démission de ministre des Affaires étrangères. Il sera remplacé par le comte Maltzan, mais on ne sait pas encore qui remplacera celui-ci à Vienne. Le Roi a accordé à Werther l'Aigle noir et a rendu héréditaire dans sa famille le titre de Baron, qui jusqu'à présent n'avait été que personnel. Arnim, de Paris, est nommé Comte.

«Les affaires de Toulouse 36 36 La question du recensement avait agité les habitants de Toulouse, dans les journées des 9 et 10 juillet. Ces troubles paraissaient apaisés, quand tout à coup éclata le 12 une émeute sérieuse: de nombreux rassemblements parcoururent les rues, des barricades furent formées, et la journée du 13 fut très menaçante. La ville fut sauvée par la sagesse du maire par intérim , M. Arzac, qui sut habilement ramener le calme et la tranquillité. m'inquiètent plus; aucune autre ville de France n'a imité ce triste exemple: Les journées de Juillet ont été célébrées avec ordre. L'emprunt ne sera pas nécessaire en totalité; les brèches financières se réparent, et il nous restera la France retrempée et sa force militaire réorganisée. Que tout cela ne profite qu'à la paix, je le désire ardemment.»

Voilà la prose, ou si on aime mieux, la poésie de M. Bresson.

Günthersdorf, 7 août 1841. – J'ai reçu une lettre de M. Molé, qui se plaint de sa santé, traite les troubles de Toulouse et tout l'état de la France avec autant de tristesse que M. Bresson en parlait avec satisfaction dans la lettre citée hier.

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