Dino Dorothée - Chronique de 1831 à 1862, Tome 3 (de 4)
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Chronique de 1831 à 1862, Tome 3 (de 4): краткое содержание, описание и аннотация
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Vienne, 12 juin 1841. – J'ai été hier matin, avec mes sœurs, chez la princesse Amélie de Suède, leur grande amie. J'ai vu, chez elle, sa sœur, la Grande-Duchesse d'Oldenbourg; elle va avec son mari à Munich, y voir la Reine des Grecs, qui est venue y faire un voyage. J'ai été ensuite chez une Polonaise, que j'avais connue jadis chez la princesse Tyszkiewicz, à Paris, dont elle était nièce à la mode de Bretagne. Elle s'appelait Mme Soba[´n]ska, et a eu une certaine célébrité. Je l'ai trouvée pas mal changée; elle a de l'esprit, de beaux yeux, mais elle est méchante et commère; c'est une de ces personnes à redouter. A peine étais-je rentrée de ces courses, que j'ai eu la visite du maréchal Marmont. Il m'a beaucoup parlé de son désir de rentrer en France, mais il a encore, je crois, plus de raisons pécuniaires que de motifs politiques qui l'en empêchent. Il passe sa vie ici à l'ambassade de France.
Vienne, 14 juin 1841. – J'ai été, hier, entendre la messe chez les Capucins, afin de voir ensuite le P. François, celui qui a assisté ma sœur dans ses derniers instants. Je désirais avoir de lui des détails religieux que mes autres sœurs ne pouvaient me donner. J'ai trouvé un homme doux et fin qui, sous sa robe de frère mendiant, m'a paru connaître le monde et aussi s'y frayer sa route. On dit qu'il dirige ici toutes les consciences combattues entre Dieu et le monde. C'est une rude tâche dans laquelle les triomphes définitifs sont difficiles.
Vienne, 15 juin 1841. – Louis de Sainte-Aulaire est venu me voir hier matin. Il m'a conté que la maladie du maréchal Soult, dont parlent les gazettes, tient moins au rejet de la loi de recrutement, contre laquelle M. le Duc d'Orléans a voté publiquement, qu'à une colère paternelle. Il a regardé la nomination de M. de Flahaut à Vienne comme un passe-droit fait à son fils. Il menaçait de se retirer, et on ne sait pas si M. de Flahaut aura la gloire de causer une dislocation du Cabinet, ou bien s'il lui faudra définitivement renoncer à Vienne. M. Bresson était parti de Paris pour Berlin de fort mauvaise humeur.
Vienne, 16 juin 1841. – J'ai reçu, hier, de Paris, une lettre de Mme de Lieven; en voici l'extrait: «Le maréchal Soult fait une petite crise ministérielle. Le Duc d'Orléans a voté contre lui dans la loi de recrutement; le Maréchal a été battu; il a été fort colère; il est survenu des spasmes au cœur, une menace d'apoplexie, ce qui fait qu'il menace de sa retraite. Le Duc d'Orléans est allé chez lui, il a refusé de le voir; il est fort douteux qu'on parvienne à l'apaiser; de plus, la Maréchale a sérieusement peur pour sa vie. Voilà donc un gros embarras, car il faudra le remplacer pour les deux postes qu'il occupe. M. Guizot est bien décidé à ne point se faire Président du Conseil. Enfin… on espère cependant encore que le Maréchal restera. En Angleterre, c'est plus gros que cela: la dissolution du Parlement va avoir lieu probablement demain, mais les élections sont douteuses; il se pourrait qu'il revînt une Chambre pareille à celle qu'on renvoie, et alors, il n'y aurait plus moyen de gouverner pour personne. En attendant, le pays sera fort agité. L'affaire d'Orient n'est point arrangée; au contraire, la Turquie se dérange tous les jours davantage.
«Lady Jersey veut que sa fille épouse Nicolas Esterhazy; il y a grande passion entre les jeunes gens. Paul Esterhazy tâche de s'en défaire, ce qui est difficile.
«L'accueil fait au Prince de Joinville à La Haye a été des plus empressés: le Roi et la Reine l'ont comblé d'amitié! Qu'en dira-t-on à Pétersbourg?
«M. de Flahaut a été proposé pour Vienne; on l'y accepte avec peu d'empressement. En tous cas, il ne peut encore y avoir ici ni mutations, ni nominations, car le poste de Londres restant vacant, vu que lord Palmerston suspend la clôture de l'affaire d'Orient, rien ne se fera avant l'envoi de Sainte-Aulaire à Londres.»
Vienne, 17 juin 1841. – Charles de Talleyrand est venu hier me conter les nouvelles les plus fraîches de Paris. L'affaire du maréchal Soult est arrangée. Il reste, et son fils ira comme ambassadeur à Rome. Le Maréchal reçoit six cent mille francs pour liquider je ne sais quelle avance, qu'il prétend avoir faite à l'État. L'affaire turco-égyptienne est finie: l'acte ratifié est parti pour Alexandrie et les cinq Cours se rencontreront à Londres, si déjà elles ne s'y sont tendu la main.
Vienne, 18 juin 1841. – Hier soir, j'ai été entendre une tragédie allemande, puis prendre le thé chez le prince de Metternich, où le Prince se mit à causer, à la fin de la soirée, autour d'une table ronde, et où il est, vraiment, très aimable et intéressant. Excepté le dimanche, qui est leur jour de réception, il y vient peu de monde, ce qui rend la chose beaucoup plus agréable, à mon gré. Le maréchal Marmont y est tous les jours.
Vienne, 19 juin 1841. – J'ai été, hier, avec mes sœurs, visiter la Galerie Impériale des tableaux. Je suis étonnée qu'on n'en parle pas davantage; elle contient de fort belles choses. Elle est hors de la ville, dans un palais nommé le Belvédère, qui a été bâti par le prince Eugène de Savoie: ses proportions intérieures sont très belles.
J'ai dîné chez la princesse Paul Esterhazy avec le prince et la princesse de Metternich et leur fille, le prince Wenzel, Lichtenstein, Schulenbourg, lord Rokeby, le comte Haugwitz et le baron de Hügel. La princesse Esterhazy était fort comique, avec ses terreurs d'avoir lady Jersey pour co-belle-mère. Le mariage n'est cependant pas encore certain.
Vienne, 21 juin 1841. – Je suis ravie que vous aimiez les Lettres de Fénelon 30 30 Extrait de lettre.
. Tout est là, et sous une forme qui explique bien le culte fidèle et courageux dont cet aimable et saint Archevêque a été l'objet de la part des courtisans du grand Roi. Il sait donner à la religion un charme et une grandeur, une simplicité et une élévation entraînantes, et si, en s'initiant dans son commerce avec ses amis, on ne se convertit pas absolument, il est, du moins, impossible de n'y pas puiser le goût du bien, du beau, et le désir de mieux vivre pour bien mourir.
L' Histoire de Port-Royal , de Sainte-Beuve, a certainement de l'intérêt; le sujet est grand, mais traité avec un langage qui n'est ni assez sérieux, ni assez simple, pour parler dignement des âpres et imposantes figures du Jansénisme.
Vienne, 25 juin 1841. – Je veux partir mercredi prochain et reprendre par Prague la route qui me ramène en Saxe chez mes nièces; de là, par la Lusace, d'abord dans la Haute-Silésie, chez ma sœur Hohenzollern, qui y sera alors, puis enfin chez moi, à Wartenberg, où je compte être le 26 juillet.
Vienne, 26 juin 1841. – J'ai dîné hier chez le prince de Metternich; il n'y avait que strictement la famille. De là, je suis allée au spectacle, puis au Volksgarten , espèce de Tivoli où Strauss joue ses valses, où des Styriens chantent, où toute la bonne et la mauvaise compagnie de Vienne se réunissent dans cette saison. Mes sœurs, qui étaient avec moi, m'ont ensuite ramenée chez elles où nous avons pris le thé.
On est bien mécontent de lord Palmerston, qui toujours au moment de terminer la question égyptienne suscite de nouveaux empêchements. Sa conduite est singulièrement louche. On se perd en conjectures, et on en a beaucoup d'humeur où je dînais hier.
Vienne, 28 juin 1841. – Il a fait hier, ici, un temps fort singulier. Il a soufflé, du midi, un vent violent qui a fait tourbillonner des flots de poussière; la ville et les environs en étaient enveloppés; ce vent brûlant était un véritable siroco qui desséchait et accablait.
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