Уильям Шекспир - Le Jour des Rois

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(Entre sir André Ague-cheek.)

SIR ANDRÉ. – Ah! sir Tobie Belch! Comment vous va, sir Tobie Belch?

SIR TOBIE. – Ah! mon cher sir André!

SIR ANDRÉ, à Marie . – Salut, jolie grondeuse.

MARIE. – Salut, monsieur.

SIR TOBIE. – Accoste, sir André, accoste.

SIR ANDRÉ. – Qu'est-ce que c'est?

SIR TOBIE. – La femme de chambre de ma nièce.

SIR ANDRÉ. – Belle madame Accoste , je désire faire connaissance avec vous.

MARIE. – Mon nom est Marie, monsieur.

SIR ANDRÉ. – Belle madame Marie Accoste

SIR TOBIE. – Vous vous méprenez, chevalier. Quand je dis accoste , je veux dire envisagez-la, abordez-la, faites-lui votre cour, attaquez-la.

SIR ANDRÉ. – Sur ma foi, je ne voudrais pas l'attaquer ainsi en compagnie. Est-ce là le sens du mot accoste ?

MARIE. – Portez-vous bien, messieurs.

SIR TOBIE. – Si tu la laisses partir ainsi, sir André, puisses-tu ne jamais tirer l'épée!

SIR ANDRÉ. – Si vous partez ainsi, mademoiselle, je ne veux jamais tirer l'épée. Belle dame, croyez-vous avoir des sots sous la main?

MARIE. – Monsieur, je ne vous ai pas sous la main.

SIR ANDRÉ. – Par ma foi, vous allez l'avoir tout à l'heure, car voici ma main.

MARIE. – Maintenant, monsieur, la pensée est libre. Je vous prie de porter votre main à la baratte au beurre, et laissez-la boire.

SIR ANDRÉ. – Pourquoi, mon cher coeur? quelle est votre métaphore?

MARIE. – Elle est sèche, monsieur 11 11 Peut-être pour dire: elle est vide; ou bien, d'après la chiromancie, une main sèche signifie ici une constitution froide. .

SIR ANDRÉ. – Comment donc! je le crois bien; je ne suis pas assez âne pour ne pas tenir ma main sèche. Mais que signifie votre plaisanterie?

MARIE. – C'est une plaisanterie toute sèche, monsieur.

SIR ANDRÉ. – En avez-vous beaucoup de semblables?

MARIE. – Oui, monsieur, je les ai au bout de mes doigts: allons, je laisse aller votre main, je suis desséchée 12 12 I am barren. .

(Marie sort.)

SIR TOBIE. – Chevalier, tu as besoin d'une coupe de vin des Canaries; je ne t'ai jamais vu si bien terrassé.

SIR ANDRÉ. – Jamais de votre vie, je pense, à moins que vous ne me voyez terrassé par le canarie. Il me semble qu'il y a des jours où je n'ai pas plus d'esprit qu'un chrétien ou qu'un homme ordinaire. Mais je suis un grand mangeur de boeuf, et je crois que cela fait tort à mon esprit.

SIR TOBIE. – Il n'y a pas de doute.

SIR ANDRÉ. – Si je le croyais, je m'en abstiendrais. – Je retourne chez moi à cheval demain, sir Tobie.

SIR TOBIE. – Pourquoi, mon cher chevalier?

SIR ANDRÉ. – Que signifie pourquoi 13 13 Pourquoi , en français dans le texte. ? Le faire ou ne le pas faire? Je voudrais avoir employé à apprendre les langues le temps que j'ai mis à l'escrime, à la danse, à la chasse à l'ours. – Oh! si j'avais suivi les beaux-arts!

SIR TOBIE. – Oh! vous auriez eu une superbe chevelure.

SIR ANDRÉ. – Quoi, cela aurait-il amendé mes cheveux?

SIR TOBIE. – Sans contredit, car vous voyez qu'ils ne frisent pas naturellement.

SIR ANDRÉ. – Mais cela me sied assez bien, n'est-il pas vrai?

SIR TOBIE. – A merveille. Ils pendent droit comme le lin sur une quenouille, et j'espère un jour voir une ménagère vous prendre entre ses jambes et vous filer.

SIR ANDRÉ. – Ma foi, je retourne chez moi demain, sir Tobie. Votre nièce ne veut pas se laisser voir, ou, si elle voit quelqu'un, il y a quatre à parier contre un qu'elle ne voudra pas de moi. Le comte lui-même, qui est ici tout près, lui fait la cour.

SIR TOBIE. – Elle ne veut point du comte. Elle ne veut point de mari au-dessus d'elle, ni en fortune, ni en âge, ni en esprit. Je lui en ai entendu faire le serment. Hem! il y a de la résolution là-dedans, ami!

SIR ANDRÉ. – Je veux rester un mois de plus. Je suis l'homme du monde qui a les idées les plus drôles: j'aime extrêmement les mascarades et les bals tout à la fois.

SIR TOBIE. – Êtes-vous bon pour ces balivernes, chevalier?

SIR ANDRÉ. – Autant qu'homme en Illyrie, quel qu'il soit, au-dessous du rang de mes supérieurs…; et cependant je ne veux pas me comparer à un vieillard.

SIR TOBIE. – Quel est votre talent pour une gaillarde 14 14 Espèce de danse. , chevalier?

SIR ANDRÉ. – Hé! je suis en état de faire une cabriole 15 15 Caper , cabriole, capre. .

SIR TOBIE. – Et moi je sais découper le mouton.

SIR ANDRÉ. – Et je me flatte d'avoir le saut en arrière aussi vigoureux qu'aucun homme de l'Illyrie.

SIR TOBIE. – Pourquoi donc cacher ces talents? Pourquoi tenir ces dons derrière le rideau? Craignez-vous qu'ils prennent la poussière comme le portrait de madame Mall 16 16 Mall , surnommée Coupe-Bourse, femme fameuse dans les annales des lieux de prostitution. ? Que n'allez-vous à l'église en dansant une gaillarde , pour revenir chez vous en dansant une courante ? Je ne marcherais plus qu'au pas d'une gigue ; je ne voudrais même uriner que sur un pas de cinq 17 17 A cinque-pace. . Que prétendez-vous? Le monde est-il fait pour qu'on enfouisse ses talents? Je croyais bien, à voir la merveilleuse constitution de votre jambe, que vous aviez été formé sous l'étoile d'une gaillarde.

SIR ANDRÉ. – Oui, elle est fortement constituée, et elle a assez bonne grâce avec un bas de couleur de flamme. Irons-nous à quelques divertissements?

SIR TOBIE. – Que ferons-nous de mieux? Ne sommes-nous pas nés sous le Taureau?

SIR ANDRÉ. – Le taureau? c'est-à-dire, les flancs et le coeur 18 18 Allusion à l'astrologie médicale, qui rapporte les différentes affections des parties du corps à l'influence dominante de certaines constellations. .

SIR TOBIE. – Non, monsieur, ce sont les jambes et les cuisses. Que je vous voie faire la cabriole. Ah! plus haut: ah! ah! à merveille.

(Ils sortent.)

SCÈNE IV

Appartement du palais du duc
VALENTIN ET VIOLA en habit de page

VALENTIN. – Si le duc vous continue ses faveurs, vraiment, Césario, vous avez bien l'air de faire une grande fortune: il n'y a encore que trois jours qu'il vous connaît, et vous n'êtes déjà plus un étranger.

VIOLA. – Vous craignez donc ou l'inconstance de son humeur, ou ma négligence, pour mettre ainsi en doute la durée de son affection? Est-il inconstant, monsieur, dans ses goûts?

VALENTIN. – Non, croyez-moi.

(Entrent le duc et Curio; suite.)

VIOLA, à Valentin . – Je vous remercie. – Voici le comte qui vient.

LE DUC. – Qui de vous a vu Césario?

VIOLA. – Il est à votre suite, seigneur: me voici.

LE DUC, aux autres . – Retirez-vous un moment à l'écart. – Césario, tu es instruit de tout; je t'ai ouvert le livre secret de mon coeur. Ainsi, bon jeune homme, dirige tes pas vers elle. Ne te laisse pas interdire l'entrée: poste-toi à ses portes, et dis-leur que ton pied y prendra racine jusqu'à ce que tu obtiennes une audience.

VIOLA. – Sûrement, mon noble duc, si elle est aussi abandonnée à son chagrin qu'on le dit, jamais elle ne voudra me recevoir.

LE DUC. – Fais du bruit, brave toutes les bienséances, plutôt que de revenir sans succès.

VIOLA. – Admettez que je puisse lui parler, seigneur; que lui dirai-je alors?

LE DUC. – Ah! dévoile-lui toute la violence de mon amour; étonne-la du récit de ma tendresse. Il te siéra bien de lui représenter mes souffrances; elle l'écoutera avec plus d'intérêt dans la bouche de ta jeunesse, qu'elle ne ferait dans celle d'un député plus grave.

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