Уильям Шекспир - Le Jour des Rois
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CURIO. – Voulez-vous venir chasser, seigneur?
LE DUC. – Quoi donc, Curio?
CURIO. – La biche.
LE DUC. – C'est ce que je fais: je poursuis la plus noble biche que j'aie vue. Ah! la première fois que mes yeux ont contemplé Olivia, il me sembla que sa présence purifiait l'air: de cet instant je fus changé en cerf 3 3 Allusion à l'histoire d'Actéon.
, et mes désirs, comme une meute féroce et cruelle, n'ont cessé depuis de me poursuivre. – ( Valentin entre. ) Eh bien! quelles nouvelles d'Olivia?
VALENTIN. – Sous votre bon plaisir, seigneur, je n'ai pu être admis devant elle, et je ne vous rapporte que cette réponse de la part de sa suivante. Le ciel même, avant qu'il ait été réchauffé pendant sept années, ne jouira point librement de sa vue; mais, comme une religieuse cloîtrée, elle ne marchera que sous le voile; elle arrosera une fois chaque jour le pavé de sa chambre de ses larmes amères, et le tout pour pleurer un frère qui n'est plus, et dont elle veut entretenir la tendre et vive image dans son triste souvenir.
LE DUC. – Oh! celle qui a un coeur assez sensible pour payer ce tribut de tendresse à un frère, combien elle aimera quand le trait doré de l'amour aura donné la mort à la foule de toutes les autres affections qui vivent en elle, quand ses nobles perfections, son foie, son cerveau, son coeur 4 4 Le foie, le cerveau et le coeur étaient regardés comme le siége des passions, des jugements, des sentiments.
, ces trônes souverains, seront une fois occupés et remplis tout entiers par un seul roi suprême! – Allons nous coucher sur ces doux lits de fleurs: les pensers de l'amour reposent mollement sous le dais d'une voûte de feuillage.
SCÈNE II
La côte de la mer.
VIOLA. – Amis, quel est ce pays?
LE CAPITAINE. – C'est l'Illyrie, madame.
VIOLA. – Et que ferai-je en Illyrie? mon frère est dans l'Élysée. Peut-être n'est-il pas noyé. Qu'en pensez-vous, matelots?
LE CAPITAINE. – C'est par un hasard que vous avez été sauvée vous-même.
VIOLA. – O mon pauvre frère! – Et peut-être pourra-t-il l'être aussi par hasard.
LE CAPITAINE. – Cela est vrai, madame; et pour augmenter votre confiance dans le hasard, soyez assurée que lorsque notre vaisseau s'est ouvert, au moment où vous, et ces tristes restes échappés avec vous, vous êtes attachés au bord de notre chaloupe, j'ai vu votre frère, plein de prévoyance dans le péril, se lier avec une adresse que lui suggéraient le courage et l'espoir à un gros mât qui surnageait sur les flots: je l'y ai vu assis comme Arion sur le dos d'un dauphin, en allant de front avec les vagues, tant que j'ai pu le voir.
VIOLA. – Tenez, voilà de l'or, pour ce que vous venez de me dire. Mon propre salut me fait naître l'espérance (et votre récit l'encourage) qu'il pourra lui en arriver autant. Connaissez-vous ce pays?
LE CAPITAINE. – Oui, madame, très-bien; car je suis né et j'ai été élevé à moins de trois lieues de cet endroit même.
VIOLA. – Qui gouverne ici?
LE CAPITAINE. – Un duc aussi illustre par son caractère que par son nom.
VIOLA. – Quel est son nom?
LE CAPITAINE. – Orsino.
VIOLA. – Orsino! J'ai entendu mon père le nommer; il était garçon alors.
LE CAPITAINE. – Il l'est encore, ou du moins il l'était tout dernièrement; car il n'y a pas un mois que je suis parti d'ici, et alors il courait un bruit tout récent (vous savez que les petits causent toujours sur ce que font les grands) qu'il sollicitait l'amour de la belle Olivia.
VIOLA. – Qui est-elle?
LE CAPITAINE. – Une vertueuse jeune personne, la fille d'un comte qui est mort il y a environ un an; il la laissa en mourant à la protection de son fils, son frère, qui est mort aussi peu de temps après, et c'est pour l'amour de ce frère qu'elle a, dit-on, renoncé à la vue et à la société des hommes.
VIOLA. – Oh! que je voudrais être au service de cette dame et y rester inconnue au monde jusqu'à ce que j'aie eu le temps de mûrir mes desseins!
LE CAPITAINE. – Cela serait difficile à obtenir. Elle ne veut écouter aucune proposition, non pas même celle du duc.
VIOLA. – Capitaine, tu as une heureuse physionomie; et quoique la nature renferme souvent la corruption sous une belle enveloppe, cependant je suis portée à croire de toi que tu as une âme qui convient à ces beaux dehors. Je te prie, et je t'en récompenserai généreusement, cache ce que je suis, et aide-moi à me procurer le déguisement dont j'aurai peut-être besoin pour exécuter mes projets. Je veux m'attacher au service de ce duc. Tu me présenteras à lui en qualité d'eunuque: cela peut en valoir la peine, car je sais chanter; je saurai lui parler sur divers tons de musique variée, qui lui rendront mon service agréable. Ce qui peut advenir plus tard, je l'abandonne au temps: conforme seulement ton silence à mes désirs.
LE CAPITAINE. – Soyez son eunuque, moi je serai votre muet. Quand ma langue sera indiscrète, que mes yeux cessent de voir!
VIOLA. – Je te remercie, conduis-moi.
SCÈNE III
SIR TOBIE. – Que diable prétend ma nièce en prenant si fort à coeur la mort de son frère? Je suis sûr, moi, que le chagrin est ennemi de la vie.
MARIE. – Sur ma parole, sir Tobie, il faut que vous veniez de meilleure heure le soir. Madame votre nièce a de grandes objections 5 5 En anglais exceptions , d'où la réponse de sir Tobie.
à vos heures indues.
SIR TOBIE. – Eh bien! qu'elle excipe avant d'être excipée 6 6 Let her except before excepted.
.
MARIE. – Fort bien; mais il faut vous confiner dans les modestes limites de l'ordre.
SIR TOBIE. — Confiner 7 7 To confine , jeu de mots sur confine et fine .
! je ne me tiendrai pas plus finement que je ne fais; ces habits sont assez bons pour boire et ces bottes aussi, ou sinon qu'elles se pendent à leurs propres tirants.
MARIE. – Ces grandes rasades vous tueront: j'entendais madame en parler encore hier, ainsi que de cet imbécile chevalier que vous avez amené un soir ici pour lui faire la cour.
SIR TOBIE. – Quoi? sir André Ague-cheek?
MARIE. – Oui, lui-même.
SIR TOBIE. – C'est un homme des plus braves qu'il y ait en Illyrie.
MARIE. – Et qu'importe à la chose?
SIR TOBIE. – Comment! il a trois mille ducats de rente.
MARIE. – Oui! mais il ne fera qu'une année de tous ses ducats: c'est un vrai fou, un prodigue.
SIR TOBIE. – Fi! n'avez-vous pas honte de dire cela? Il joue de la viole de Gambo 8 8 Instrument qu'on tenait entre les jambes.
, il parle trois ou quatre langues, mot à mot, sans livre, et il possède les meilleurs dons de nature.
MARIE. – Oh! oui, certes, il les possède au naturel; car, outre que c'est un sot, c'est un grand querelleur; et si ce n'est qu'il a le don d'un lâche pour apaiser la fougue qui l'emporte dans une querelle, c'est l'opinion des gens sensés qu'on lui ferait bientôt le don d'un tombeau.
SIR TOBIE. – Par cette main, ce sont des bélîtres, des détracteurs, que ceux qui tiennent de lui ces propos. – Qui sont-ils?
MARIE. – Ce sont des gens qui ajoutent encore qu'il est ivre toutes les nuits en votre compagnie.
SIR TOBIE. – A force de porter des santés à ma nièce: je boirai à sa santé aussi longtemps qu'il y aura un passage dans mon gosier, et du vin en Illyrie. C'est un lâche et un poltron 9 9 Coystril , un coq peureux.
que celui qui ne veut pas boire à ma nièce, jusqu'à ce que la cervelle lui tourne comme un sabot de village. Allons, fille, castiliano vulgo 10 10 Castiliano vulgo , à l'espagnole.
: voici sir André Ague-face.
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