Indridason, Arnaldur - La cité des jarres

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Les gardiens prirent place à la porte, Ellidi s’avança vers la table et s’assit face à Erlendur et Sigurdur Oli. Il les considéra de ses yeux gris délavés sans manifester le moindre intérêt.

– Connaissez-vous un dénommé Holberg ? demanda Erlendur.

Ellidi ne manifesta aucune réaction. Il se comportait comme s’il n’avait pas entendu la question. Il regardait Erlendur et Sigurdur Oli à tour de rôle. Les gardiens discutaient à voix basse à la porte. On entendait des bruits provenant de l’intérieur du bâtiment. Des claquements de portes. Erlendur répéta la question. Ses mots résonnaient dans la salle.

– Holberg ! Est-ce que vous vous souvenez de lui ?

Il n’obtint aucune réaction du détenu qui se mit à regarder autour de lui en faisant comme s’ils n’étaient pas là. Un moment passa ainsi, dans le silence. Erlendur et Sigurdur Oli se regardèrent et Erlendur répéta la question. Avait-il connu Holberg et quel genre de relation avaient-ils entretenu ? Il annonça que Holberg était mort. Qu’on l’avait trouvé, assassiné.

L’intérêt d’Ellidi s’éveilla quand il entendit le dernier mot. Il posa son bras épais sur la table, ce qui fit cliqueter les menottes. Il ne pouvait dissimuler son étonnement. Il regarda Erlendur avec une expression inquisitrice.

– Holberg a été assassiné à son domicile ce week-end, précisa Erlendur. Nous interrogeons ceux qui l’ont connu à une période ou une autre et il est apparu que vous vous connaissiez.

Ellidi s’était mis à fixer Sigurdur Oli, lequel soutenait son regard. Il ne répondait pas à Erlendur.

– C’est la routine de…

– Je ne vous dirai rien tant que je serai menotté, déclara tout à coup Ellidi sans quitter Sigurdur Oli du regard.

Sa voix était rauque, vulgaire et agressive. Erlendur s’accorda un instant de réflexion, se leva et se dirigea vers les gardiens. Il leur exposa la requête d’Ellidi et leur demanda s’ils pouvaient lui enlever les menottes. Ils hésitèrent puis se dirigèrent vers lui, le libérèrent et reprirent leur place à la porte.

– Que pouvez-vous nous dire sur le compte de Holberg ? demanda Erlendur.

– Il faut d’abord qu’ils sortent, répondit Ellidi en faisant un signe de la tête en direction des gardiens.

– C’est exclu, déclara Erlendur.

– Dis donc, tu serais pas une sale petite pédale ? demanda Ellidi à Sigurdur Oli.

– Pas de conneries de ce genre ! dit Erlendur. Sigurdur Oli garda le silence. Ils continuaient à se regarder dans les yeux.

– Rien n’est exclu, continua Ellidi. Il n’y a rien qui soit exclu.

– Ils restent ici, dit Erlendur.

– Alors ? T’es pédé ? demanda à nouveau Ellidi en fixant toujours Sigurdur Oli qui demeurait impassible.

Ils se turent pendant un bon moment. Enfin, Erlendur se leva, se dirigea vers les deux gardiens, leur transmit la requête d’Ellidi et leur demanda s’il y avait une quelconque possibilité qu’on les laisse seuls avec lui. Les gardiens affirmèrent que c’était hors de question, qu’ils avaient des ordres. Au bout d’un moment de négociation, Erlendur obtint de parler au directeur de la prison dans un talkie-walkie. Il argua du fait que le côté de la porte où se trouvaient les gardiens importait peu, qu’ils avaient parcouru tout ce chemin depuis Reykjavik et que le détenu montrait un certain esprit de coopération pourvu que certaines conditions soient remplies. Le directeur de la prison s’adressa ensuite à ses hommes à qui il affirma se porter personnellement garant des deux policiers. Les gardiens sortirent et Erlendur revint à la table pour s’asseoir.

– Êtes-vous disposé à nous parler maintenant ? demanda-t-il.

– Je ne savais pas que Holberg avait été tué, commença Ellidi. Ces fachos m’ont mis au mitard à cause d’une putain d’histoire dans laquelle j’ai rien à voir. Comment a-t-il été tué ?

Ellidi continuait à fixer Sigurdur Oli.

– Ça ne vous regarde pas, répondit Erlendur.

– Mon père disait que j’étais la créature la plus curieuse de la terre. Il n’arrêtait pas de dire ça. Ça te regarde pas. Ça te regarde pas ! Enfin, il est mort. Cet imbécile. Est-ce qu’il s’est fait poignarder ? Hein, Holberg a été poignardé ?

– Ça ne vous regarde pas.

– Ah bon, ça me regarde pas ! reprit Ellidi. Alors, allez vous faire foutre !

Erlendur réfléchit un moment. En dehors de la police criminelle, personne ne connaissait les détails de l’enquête. Il commençait à en avoir assez de devoir se plier de façon systématique aux quatre volontés de ce bonhomme.

– On l’a frappé à la tête. Sa boîte crânienne a été défoncée. Il est mort pratiquement sur le coup.

– Avec un marteau ?

– Un cendrier.

Ellidi quitta lentement des yeux Sigurdur Oli pour regarder Erlendur.

– Quel genre de pauvre type se sert d’un cendrier ? dit-il. Erlendur remarqua que de petites gouttes de sueur commençaient à perler sur le front de Sigurdur Oli.

– C’est ce que nous essayons de découvrir, répondit Erlendur. Avez-vous eu des contacts avec Holberg ?

– Il a souffert ?

– Non.

– Quel idiot.

– Vous vous souvenez de Grétar ? demanda Erlendur. Le gars qui était avec vous et Holberg à Keflavik.

– Grétar ?

– Vous vous souvenez de lui ?

– Pourquoi est-ce que vous m’interrogez sur lui ? demanda Ellidi. Qu’est-ce qu’il a à voir là-dedans ?

– Je crois savoir que Grétar a disparu il y a bien des années, expliqua Erlendur. Vous savez-vous quelque chose à ce sujet ?

– Et qu’est-ce que je devrais savoir ? demanda Ellidi. Qu’est-ce qui vous fait croire que je sais quelque chose ?

– Que faisiez-vous tous les trois, vous, Grétar et Holberg à Keflavik…

– Grétar était un pauvre type, dit Ellidi en coupant la parole à Erlendur.

– Que faisiez-vous à Keflavik quand…

– Quand il a violé la salope ?

Ellidi acheva la phrase d’Erlendur.

– Pardon, qu’avez-vous dit ? demanda Erlendur.

– C’est ça qui vous amène ici ? La salope de Keflavik ?

– Vous vous en rappelez ?

– Et en quoi cette affaire la concerne ?

– Je n’ai jamais dit que…

– Ça amusait Holberg d’en parler, connard de flic. Il s’en vantait. Et s’en est tiré sans rien.

– Quoi…

– Il l’a baisée deux fois de suite, vous saviez ça ? annonça tout à coup Ellidi en les regardant à tour de rôle de ses yeux délavés.

– Vous parlez bien du viol qui a eu lieu à Keflavik, n’est-ce pas ?

– Qu’est-ce que tu portes comme slip, ma chérie ? lança tout à coup Ellidi à Sigurdur Oli qu’il se remit à fixer. Erlendur regardait son camarade qui ne lâchait pas Ellidi du regard.

– Pas d’obscénités, gronda Erlendur.

– C’est la question qu’il lui a posée. Holberg. Il lui a demandé ce qu’elle mettait comme slip. Il était encore plus cinglé que moi, ricana Ellidi et c’est moi qu’ils envoient à Hraunid.

– A qui a-t-il posé cette question de slip ?

– A la fille de Keflavik.

– Il vous l’a raconté ?

– Avec tous les détails, continua Ellidi. Il passait son temps à en parler. Pourquoi est-ce que vous m’interrogez sur Keflavik ? Qu’est-ce que l’enquête a à voir avec Keflavik ? Et pourquoi vous me posez des questions sur Grétar maintenant ? Qu’est-ce qui se trame ?

– Rien d’autre que la routine de l’enquête, répondit Erlendur.

– Ouais, justement, et qu’est-ce que j’y gagne, moi ?

– Vous avez obtenu tout ce que vous demandiez. Nous sommes assis ici face à vous, on vous a retiré les menottes. Il faut qu’on se farcisse vos obscénités. Nous ne pouvons rien faire de plus pour vous. Soit vous répondez à nos questions maintenant, soit nous partons d’ici.

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