Indridason, Arnaldur - La cité des jarres
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– J’ai pris une décision, annonça Eva Lind en allant dans la cuisine. Je vais te faire grand-père. Papy Erlendur. C’est toi.
– Donc, tu t’offrais une dernière fiesta hier soir, c’est ça ?
– Ça ne te dérangerait pas que j’habite ici un moment, juste le temps de trouver autre chose ?
– Pas de problème.
Il s’assit à la table de la cuisine et but le café qu’elle lui avait servi dans la tasse.
– Et comment es-tu parvenue à cette conclusion ?
– Seulement…
– Seulement quoi ?
– Est-ce que je peux rester chez toi ?
– Aussi longtemps que tu veux. Tu le sais bien.
– Tu veux bien arrêter de me poser des questions ? Arrêter ces interrogatoires. On dirait que tu es toujours au boulot.
– Je suis toujours au boulot.
– Tu as retrouvé la fille de Gardabaer ?
– Non, ce n’est pas une priorité. J’ai eu une discussion avec son mari, hier. Il ne sait rien. La fille a laissé un message disant qu’Il était ignoble et elle se demandait ensuite : qu’est-ce que j’ai fait ?
– Il y a sûrement quelqu’un qui lui a tapé l’embrouille pendant le mariage.
– Tapé l’embrouille ? observa Erlendur. Quelle drôle d’expression.
– Quel genre de truc est-ce qu’on peut faire à la mariée pendant un mariage pour l’amener à se tirer ?
— Je n’en sais rien, répondit Erlendur d’un air absent. Je suppose que le gars a tripoté les demoiselles d’honneur et qu’elle s’en est aperçue. Je suis content que tu aies décidé de garder l’enfant. Cela t’aidera peut-être à te sortir de ce cycle infernal. Il est grand temps.
Il marqua une pause.
– C’est bizarre de voir à quel point tu es en forme par rapport à l’état dans lequel tu étais hier soir, ajouta-t-il.
Il prenait toutes les précautions possibles pour s’exprimer mais il savait aussi que si l’ordre des choses avait été respecté, Eva Lind n’aurait absolument pas dû être fraîche comme une rose, qu’elle n’aurait pas pris un bain ni préparé du café et qu’elle ne se comporterait pas non plus comme si elle n’avait jamais rien fait d’autre que de s’occuper de son père. Il la regardait et constata qu’elle réfléchissait aux diverses réponses envisageables en attendant le discours, il attendait qu’elle se lève et lui fasse l’article. Mais elle n’en fit rien.
– J’ai pris quelques cachets, dit-elle très calmement. Ça ne se fait pas tout seul. Et pas non plus d’un seul coup. C’est un processus qui prend du temps et je le fais comme je veux.
– Et l’enfant ?
– Ce que je prends n’aura aucune conséquence sur sa santé. Je n’ai pas envie de lui faire du mal. J’ai l’intention de le garder.
– Que sais-tu des effets que peuvent avoir ces saletés de médicaments sur le fœtus ?
– Je les connais parfaitement.
– Tu fais comme tu veux. Prends des trucs, mets-toi en isolement, enfin, je sais pas comment vous appelez ça, reste ici dans l’appartement et fais bien attention à toi. Je peux…
– Non, rétorqua Eva Lind. Tu ne fais rien. Tu continues à vivre ta vie en évitant de me fliquer. Tu ne te demandes pas ce que je fais. Si je ne suis pas à la maison quand tu rentres, c’est pas grave. Si je rentre tard ou même pas du tout à l’appartement, alors tu t’en occupes pas. Ça veut dire que je suis pas là, point.
– Donc, ça ne me concerne pas.
– Ça t’a jamais concerné, confirma Eva Lind en buvant une gorgée de café.
Au même moment, le téléphone sonna et Erlendur se leva pour répondre. C’était Sigurdur Oli qui appelait de chez lui.
– Je n’ai pas réussi à te joindre hier, dit-il. Erlendur se souvint qu’il avait éteint son téléphone portable pendant qu’il discutait avec Elin à Keflavik et il ne l’avait pas rallumé ensuite.
– Il se passe quelque chose ? demanda Erlendur.
– J’ai interrogé hier un certain Hilmar. Il est aussi chauffeur routier et il couchait parfois chez Holberg, à Nordurmyri. Temps de repos obligatoire comme ils appellent ça. Il m’a dit qu’Holberg était un bon gars, qu’il n’avait rien à lui reprocher et qu’à sa connaissance il se montrait agréable avec tout le monde au travail, serviable et bon camarade, blablabla. Il ne pouvait pas lui imaginer d’ennemis, mais il a quand même précisé qu’il ne le connaissait pas si bien que ça. Après m’avoir fait entendre toutes ces louanges, Hilmar a fini par me dire que Holberg n’était pas vraiment comme à son habitude la dernière fois qu’il était resté chez lui, il y a environ dix jours. Il avait même eu un comportement bizarre.
– Comment ça, bizarre ?
– D’après la description de Hilmar, le fait de répondre au téléphone le rendait nerveux. Il lui avait confié qu’il ne parvenait pas à se débarrasser d’un casse-couilles – c’est le terme qu’il avait employé – qui passait son temps à lui téléphoner. Hilmar affirme qu’il a dormi chez lui la nuit du samedi au dimanche, Holberg lui a demandé une fois de décrocher à sa place. C’est ce qu’il a fait mais quand le correspondant a compris que ce n’était pas Holberg qui avait répondu, il a raccroché immédiatement.
– Peut-on savoir de qui provenaient les appels reçus par Holberg ces temps derniers ?
– Je suis en train de m’en occuper. Il y a autre chose. Je viens de recevoir un relevé de la compagnie nationale du téléphone concernant les appels passés par Holberg et il fait apparaître un détail plutôt intéressant.
– Quoi donc ?
– Tu te rappelles son ordinateur ?
– Oui.
– Nous ne l’avons pas allumé.
– Non, la police scientifique s’en occupe.
– As-tu remarqué s’il était connecté à la prise téléphonique ?
– Non.
– La majeure partie des appels de Holberg, la plupart d’entre eux, étaient dirigés vers un fournisseur d’accès Internet. Il passait des journées entières à surfer sur Internet.
– Qu’est-ce que ça signifie ? demanda Erlendur qui était particulièrement peu doué dans le domaine de l’informatique.
– Nous le découvrirons peut-être quand nous allumerons son ordinateur, répondit Sigurdur Oli.
Ils arrivèrent en même temps à l’immeuble de Holberg, dans le quartier de Nordurmyri. Le ruban jaune de la police avait disparu et il n’y avait plus de traces visibles du crime. Il n’y avait aucune lumière dans les étages. Les voisins ne semblaient pas être chez eux. Erlendur avait la clef de l’appartement. Ils allèrent directement à l’ordinateur et l’allumèrent. Celui-ci se mit à ronronner.
– C’est une machine très puissante, commenta Sigurdur Oli et il se demanda un moment s’il devait en détailler les caractéristiques techniques pour Erlendur mais il abandonna l’idée. Après quelques négociations auprès du fournisseur d’accès à Internet, celui-ci avait fini par lui communiquer le numéro d’identifiant de Holberg.
– Ok, dit-il, on ferait peut-être mieux de savoir s’il utilise Netscape, qui est la seule façon d’aller sur Internet une fois la connexion établie avec le fournisseur d’accès, aller dans Démarrer, puis Tous les programmes, regarde, voilà le programme Internet et là, il y a Netscape. Voyons voir s’il conservait des dossiers dans les Favoris, y’en a un sacré paquet, un putain de paquet. Les Favoris te permettent d’aller plus rapidement à des pages que tu visites souvent. Tu vois à quel point la liste est longue. J’ai l’impression que ce ne sont rien que des sites pornographiques, allemands, hollandais, suédois, américains. Il est possible qu’il ait téléchargé une partie du contenu de ces sites sur C, le disque dur. Alors, on ferme tout ça, on va dans Démarrer puis Tous les Programmes et ensuite Windows Explorer, on l’ouvre. Voilà le contenu du disque dur. Eh bien, dis donc !
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