Indridason,Arnaldur - La rivière noire
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Trois gamins, deux garçons et une fille, entrèrent pour examiner les vidéos du présentoir. L’un d’eux alluma le grand poste de télévision au-dessus du bar et sélectionna une chaîne sportive. Le volume étant inutilement élevé, Lauga sortit de sa cuisine et le pria de bien vouloir baisser le son. Il s’exécuta sur-le-champ.
— Tu diras à ta mère que je peux passer lui couper les cheveux demain après-midi, lança-t-elle à l’autre adolescent qui lui répondit d’un hochement de tête.
Il regarda Elinborg et celle-ci lui adressa un sourire qui le laissa impassible. La gamine qui les accompagnait alla s’asseoir devant la télé et, bientôt, les trois se retrouvèrent les yeux fixés sur l’écran. Elinborg s’autorisa un sourire. Elle se demandait si elle ne devait pas s’offrir un alcool, mais renonça. La journée du lendemain promettait d’être éprouvante.
Elle finit par se lever et alla régler au comptoir. Lauga encaissa sans un mot. Elinborg avait l’impression que les gamins suivaient chacun de ses mouvements. Elle remercia la cuisinière pour l’excellent repas et lança une salutation aux adolescents qui ne lui répondirent pas, à l’exception de la jeune fille qui lui adressa un signe de la tête.
Elle reprit le chemin de la pension, plongée dans ses pensées. Elle réfléchissait à la façon dont elle allait procéder le lendemain quand elle aperçut brusquement du coin de l’œil la jeune fille blonde d’une vingtaine d’années et vêtue de sa doudoune bleue qui marchait d’un pas pressé sur le trottoir, de l’autre côté de la rue principale. Elle s’immobilisa et la détailla, incertaine, mais fut bientôt persuadée que c’était elle. La jeune fille ralentit son pas et lui lança un regard.
— Ohé ! cria Elinborg en lui adressant un signe de la main.
Elles étaient chacune d’un côté de la rue.
— Vous vous souvenez de moi ? demanda Elinborg.
La jeune fille la dévisagea.
— Je viens juste de demander où je pouvais vous trouver, précisa-t-elle en descendant du trottoir.
La jeune fille recula d’un pas et reprit sa marche sans répondre. Elinborg allait la rejoindre lorsqu’elle se mit à courir à toutes jambes. Elinborg lui emboîta le pas en lui criant de s’arrêter. Au lieu de lui répondre, la jeune femme accéléra. Bien chaussée, Elinborg la poursuivit aussi loin qu’elle le pouvait, mais comme elle n’était pas en excellente forme physique, elle se retrouva rapidement distancée. Elle finit par ralentir jusqu’à reprendre une allure de marche rapide et elle la vit disparaître entre deux maisons.
Elle tourna les talons et reprit le chemin de la pension. La réaction de cette jeune fille ne laissait pas de la surprendre. Pourquoi ne voulait-elle plus lui parler maintenant alors qu’elle avait tenté de l’aider l’autre jour ? Pourquoi avait-elle ainsi pris la fuite ? Elinborg était également persuadée que Lauga savait parfaitement de qui elle lui parlait quand elle lui avait décrit cette jeune fille en doudoune bleue. Que lui cachaient-elles ? À moins que ce n’ait été son imagination qui l’ait induite en erreur ? Étaient-ce ce village, ce silence et cette obscurité qui produisaient cet effet sur elle ?
Elle avait sa propre clef pour entrer dans la pension, celle de la porte extérieure et celle de sa chambre, ce qui lui évitait d’avoir à déranger qui que ce soit. Elle appela Teddi qui lui affirma que tout était tranquille à la maison et lui demanda à quel moment elle comptait rentrer. Elle lui répondit qu’elle l’ignorait. Sur quoi, ils se souhaitèrent bonne nuit. Elle se prépara à dormir en lisant un livre qui traitait de cuisine orientale et des liens que cet art entretenait avec la philosophie.
Elle allait s’endormir l’ouvrage entre les mains quand elle entendit qu’on frappait doucement à la vitre.
Elle se leva d’un bond en entendant qu’on frappait à nouveau, cette fois d’une manière plus résolue.
Sa chambre se trouvait au rez-de-chaussée. Elle s’approcha de la fenêtre pour tirer doucement les rideaux et plonger son regard dans l’obscurité. L’ouverture donnait sur l’arrière du bâtiment. Elle ne distingua rien au premier abord, mais un être humain ne tarda pas à sortir de l’ombre et elle se retrouva les yeux dans les yeux avec la jeune fille à la doudoune bleue.
Celle-ci lui fit signe de la suivre avant de s’évanouir à nouveau dans la nuit noire. Elinborg recula de la fenêtre, enfila des vêtements à la hâte et sortit. Elle referma doucement la porte derrière elle afin de ne pas déranger les propriétaires qui occupaient l’étage. Elle scruta la nuit avec attention : on n’y voyait pas grand-chose. Elle se dirigea vers l’arrière de la maison où donnait sa fenêtre, mais n’y vit aucune trace de la doudoune bleue. Elle n’osait pas appeler. Le comportement de cette jeune fille laissait à penser qu’elle ne voulait prendre aucun risque et se montrer aussi discrète que possible. Il était manifeste qu’elle redoutait d’entrer en contact avec Elinborg, cette femme-flic venue de la capitale et qu’elle ne voulait pas être vue en sa compagnie.
Elinborg allait abandonner et retourner à sa chambre quand elle remarqua du mouvement un peu plus bas sur la rue. L’éclairage public était minimaliste et, en s’approchant, elle constata que la jeune fille l’attendait. Elle se dépêcha de la rattraper, mais à ce moment-là, celle-ci se mit à courir sur une brève distance avant de s’arrêter pour jeter un œil par-dessus son épaule. Elinborg s’immobilisa. Elle n’avait pas envie d’une seconde course-poursuite. La jeune fille s’approcha légèrement, Elinborg se remit en marche et, à ce moment-là, l’autre recula et s’éloigna à nouveau. Elle comprit enfin qu’elle voulait qu’elle la suive à distance respectable. Elle se conforma à ses souhaits et se laissa guider tranquillement.
Il faisait froid. Un vent piquant s’était mis à souffler du nord, qui s’infiltrait à travers les vêtements et forcissait constamment. Elles avançaient contre la bise. Elinborg frissonna et resserra son manteau au plus près de son corps. Elles longèrent la mer, dépassèrent le groupe de maisons qui formaient le cœur du village en surplomb du port puis continuèrent vers le nord. Elinborg se demandait combien de temps cette promenade allait durer et à quel endroit son guide comptait l’emmener. Elles s’étaient à nouveau éloignées de la côte. Elinborg avançait d’un pas ferme le long de la route qui sortait du village et passa devant un grand bâtiment qu’elle supposait être la salle des fêtes, laquelle était éclairée par une ampoule au-dessus de la porte. Elle entendait le profond murmure de la rivière qui coulait dans l’obscurité et perdait régulièrement de vue celle qu’elle suivait. La lune éclairait le ciel nocturne. Elle s’était mise à trembler de froid ; la bise avait encore forci pour se transformer en ce qui ressemblait de plus en plus à une tempête qui venait vous hurler aux oreilles.
Tout à coup, elle aperçut un faisceau lumineux sur la route. Elle s’approcha. La jeune fille se tenait immobile sur l’accotement, une lampe de poche à la main.
— Avez-vous vraiment besoin de faire tout ce cinéma ? interrogea Elinborg une fois qu’elle l’eut rejointe. Ne pourriez-vous pas simplement me dire ce que vous souhaitez me confier ? Il fait nuit et vous allez me faire mourir de froid.
Sans même la regarder, la jeune fille reprit sa marche rapide pour descendre la route en direction de la mer. La policière la suivit. Elles parvinrent à un mur en pierre qui arrivait à la taille d’Elinborg et qu’elles longèrent jusqu’à atteindre une grille que la jeune fille ouvrit. La barrière grinça.
— Où sommes-nous ? s’enquit Elinborg. Où m’emmenez-vous ?
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