Brown, Dan - Forteresse digitale
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D’un coup d’accélérateur rageur, elle se gara sur son emplacement privé et coupa le moteur. Après avoir traversé l’esplanade plantée d’arbustes, elle pénétra dans le bâtiment principal et dut franchir encore deux nouveaux postes de contrôle avant de gagner le long couloir aveugle qui menait à la
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toute nouvelle extension du complexe. Une porte, flanquée d’un scanner vocal, en interdisait l’accès.
NATIONAL SECURITY AGENCY (NSA)
SERVICE DE CRYPTOLOGIE
ACCÈS RÉSERVÉ AU PERSONNEL AUTORISÉ
— Bonjour, mademoiselle Fletcher, lança le garde à son arrivée.
— Salut, John, répondit-elle avec un sourire fatigué.
— Je ne m’attendais pas à vous voir ici aujourd’hui.
— Moi non plus, pour tout vous dire...
Elle se pencha vers le micro du scanner, niché dans sa parabole.
— Susan... Fletcher..., articula-t-elle.
L’ordinateur reconnut instantanément son spectre de fréquences vocales, et la porte s’ouvrit dans un déclic. Elle put enfin entrer dans le sanctuaire.
Le garde contempla Susan qui s’éloignait dans le tunnel de ciment. Ses grands yeux noisette lui avaient, certes, semblé plus froids que de coutume... mais son teint était d’une fraîcheur éclatante et ses cheveux auburn tombaient en cascades lumineuses sur ses épaules, comme si la jeune femme sortait de la douche. Il flottait dans son sillage une subtile odeur de lait d’amande. Le regard du garde s’attarda sur le dos élancé de Susan, dont le chemisier fin et blanc laissait deviner le soutien-gorge, puis courut le long de la jupe kaki jusqu’à la naissance des genoux, pour finalement s’arrêter sur les jambes... Ah, les jambes de Susan Fletcher !
Et ce corps de rêve était doté d’un Q. I. de 170...
Le garde ne pouvait quitter Susan des yeux ; il ne reprit ses esprits que lorsque la jeune femme eut disparu de sa vue.
Au bout du tunnel, une porte d’acier circulaire, épaisse comme celle d’une chambre forte, bloquait le passage. Dessus, une inscription en lettres énormes : SERVICE DE CRYPTOLOGIE.
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Avec un soupir de lassitude, Susan glissa sa main dans la niche où se trouvait un clavier et tapa son code secret à cinq chiffres. Quelques secondes plus tard, la porte de douze tonnes pivota sur ses gonds. Elle tentait de se concentrer sur l’instant présent, mais ses pensées revenaient toujours vers David.
David Becker. Le seul homme qu’elle ait jamais aimé. Le plus jeune professeur titulaire de Georgetown et linguiste émérite – quasiment une star dans le petit monde universitaire.
Doté dès la naissance d’une mémoire phénoménale, amoureux des langues étrangères, il parlait non seulement l’espagnol, le français et l’italien, mais également six dialectes d’Asie.
Ses cours magistraux à l’université, sur l’étymologie et la linguistique, faisaient toujours salle comble et se prolongeaient très tard le soir, car il devait répondre à un déluge de questions.
Becker s’exprimait avec clarté et enthousiasme, sans remarquer, apparemment, les regards pleins d’adoration que lui lançaient les jeunes filles de son fan-club.
Becker avait trente-cinq ans ; il était brun, avec un visage taillé à la serpe, des yeux vert clair, malicieux et pétillants de vitalité. Sa mâchoire carrée et ses traits anguleux rappelaient à Susan ces sculptures de l’Antiquité. Du haut de sa jeunesse et de son mètre quatre-vingts, Becker était plus rapide sur un court de squash que n’importe lequel de ses collègues. Après avoir battu son adversaire à plate couture, il plongeait son épaisse chevelure noire sous l’eau pour se rafraîchir, et puis, tout ruisselant, il offrait à l’infortuné un jus de fruits et un bagel pour se faire pardonner.
Comme tous les jeunes professeurs, David n’avait à l’université qu’un salaire modeste. De temps en temps, quand il devait renouveler sa carte de membre au squash ou changer les boyaux de sa vieille raquette, il arrondissait ses fins de mois en effectuant des travaux de traduction pour des agences fédérales, à Washington ou dans les environs. C’est au cours de l’un de ces extra qu’il avait rencontré Susan.
C’était par un jour frisquet d’automne, après un jogging matinal. En rentrant dans son petit appartement de trois pièces du campus, David découvrit que son répondeur clignotait. Il vida une bouteille de jus d’orange en écoutant le message. Rien
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de nouveau sous le soleil... une agence gouvernementale avait besoin de ses services pendant quelques heures, cet après-midi.
Seul détail étrange, Becker n’avait jamais entendu parler de cet organisme.
— Ça s’appelle la National Security Agency, précisait Becker en téléphonant à ses collègues pour se renseigner.
La réponse était invariable :
— Tu veux dire le National Security Council ?
— Non. Ils disent bien Agency – l’agence ! (Becker avait réécouté le message dix fois.) La NSA.
— Jamais entendu parler.
Il consulta l’annuaire des organismes gouvernementaux, mais il n’y trouva nulle trace de cette agence. Intrigué, Becker joignit un de ses vieux camarades de squash, un ancien analyste politique travaillant désormais à la bibliothèque du Congrès. Il fut abasourdi par les explications fournies par son ami.
Non seulement la NSA existait bel et bien, mais elle était considérée comme l’une des agences de renseignement les plus puissantes du monde ! Elle collectait et analysait toutes les communications et échanges électroniques de la planète et veillait à la protection et à la confidentialité des données classées secret-défense du pays depuis plus d’un demi-siècle ! Et seulement trois pour cent des Américains connaissaient son existence...
— Une grande discrète, notre NSA ! plaisanta son ami. Ses initiales, en fait, c’est pour « Néant Sur l’Agence » !
Avec un mélange d’appréhension et de curiosité, Becker accepta l’offre de ce mystérieux organisme et fit les cinquante kilomètres en voiture pour se rendre à leur quartier général, qui s’étendait sur plus de cinquante hectares dans les collines boisées de Fort Meade, dans le Maryland. Après avoir franchi une kyrielle de postes de contrôle et reçu un passe « invité », valable six heures uniquement, il fut escorté jusqu’à une salle high-tech luxueuse ; il y passerait l’après-midi, lui annonça-t-on, à travailler en « aveugle » pour le service de cryptologie – un groupe de mathématiciens surdoués qui « cassaient du code » à longueur de journée.
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Durant la première heure, les cryptologues semblèrent ne pas même remarquer sa présence. Ils étaient tous rassemblés autour d’une grande table et parlaient dans un jargon incompréhensible – chiffrement
en
continu,
générateurs
autocadencés, algorithmes à empilement, protocoles à divulgation nulle, points d’unicité. Becker les observait, totalement perdu. Ils griffonnaient des symboles sur du papier millimétré, s’absorbaient dans des listings d’ordinateur, se référant continuellement au charabia diffusé par un vidéo-projecteur au-dessus d’eux.
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Pour finir, l’un d’eux expliqua à Becker ce qu’il avait déjà deviné. Ce texte illisible était un code – un message « chiffré » –
une suite de nombres et de lettres représentant des mots cryptés. Le travail des cryptanalystes était d’étudier ce code pour restituer le message original, le texte « en clair ». La NSA avait fait appel à Becker parce qu’ils supposaient que le message original était écrit en mandarin ; il allait devoir traduire les symboles au fur et à mesure que les cryptologues allaient les déchiffrer.
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