Brown, Dan - Le symbole perdu

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— Quoi ? demanda Katherine qui le regardait encore.

— Elohim... le terme hébreu pour désigner Dieu dans l’Ancien Testament ! Je m’étais toujours demandé pourquoi...

Katherine esquissa un sourire entendu.

— Oui. Le mot est au pluriel.

Exactement ! Langdon n’avait jamais compris pourquoi la Bible parlait de Dieu comme d’un être pluriel. Elohim. Le Dieu tout-puissant de la Genèse n’était pas décrit comme Unique, mais comme Multitude.

— Dieu est pluriel, murmura Katherine, parce que l’esprit humain l’est aussi.

Les pensées de Langdon s’égaraient à nouveau dans une spirale sans fin... Des rêves, des souvenirs, des espoirs, des peurs, des révélations... Tout tourbillonnait dans la coupole au-dessus de lui. Alors que ses paupières se fermaient de nouveau, il contempla les trois mots latins écrits sur l’Apothéose.

E Pluribus Unum

« De plusieurs, un seul. »

Et le sommeil l’emporta.

Épilogue

Robert Langdon s’éveilla lentement. Des visages au-dessus de lui, des yeux qui le regardaient. ..

Où suis-je ?

La mémoire lui revint. Il se redressa, contemplant L’Apothéose. Son corps était tout endolori.

Katherine ?

Langdon consulta sa montre.

C’était presque l’heure. Il se releva, et serrant la rambarde, il regarda le vide.

— Katherine ? appela-t-il.

Sa voix se perdit en écho dans la Rotonde déserte et silencieuse.

Il ramassa sa veste de tweed et l’épousseta avant de l’enfiler. Il tâta ses poches. La clé avait disparu !

Il longea la coursive et se dirigea vers le passage que Bellamy leur avait montré – un petit escalier obscur. Plus il montait, plus les marches devenaient hautes.

Encore un effort !

L’escalier devint quasiment une échelle tant il était raide et le conduit de plus en plus étroit. Langdon arriva au terme de son ascension et déboucha sur un petit palier. Une porte en fer se trouvait devant lui. La clé de l’Architecte était dans la serrure et le battant entrouvert. Un air froid s’engouffrait par l’interstice. Quand il franchit le seuil, il se retrouva dans les ténèbres. Il était dehors.

— J’allais venir vous chercher, déclara Katherine. C’est presque l’heure.

Il examina l’endroit où ils se trouvaient. Une toute petite passerelle qui entourait le pinacle du dôme du Capitole. Juste au-dessus de lui, la statue de la Liberté veillait sur la capitale. Elle regardait vers l’est, là où les premières lueurs de l’aube éclairaient l’horizon.

Katherine entraîna Langdon vers le côté ouest, le positionnant juste en face du National Mail. Au loin, la silhouette de l’obélisque se profilait sur le ciel pâlissant. De son poste d’observation en hauteur, le Washington Monument paraissait plus impressionnant encore.

— Quand on l’a construit, il était l’édifice le plus haut de la planète.

Langdon se souvenait des vieilles photographies sépia où l’on voyait les ouvriers sur l’immense échafaudage, perchés à plus de cent cinquante mètres de hauteur, posant les blocs de pierre un par un.

Nous sommes des bâtisseurs, songea-t-il. Nous sommes des créateurs.

Depuis la nuit des temps, l’homme avait senti qu’il était différent des autres espèces, qu’il avait quelque chose de plus. Il rêvait de pouvoirs qu’il ne possédait pas. Il voulait voler, soigner son prochain, transformer le monde.

Et c’est ce qu’il avait fait.

Aujourd’hui, les sanctuaires du National Mail abritaient ses prodiges : ses inventions, son art, sa science et les idées de ses grands penseurs. L’Institut Smithsonian rendait compte de l’histoire de l’homo créons – des outils de pierre des premiers Amérindiens aux jets et fusées du Musée de l’Air et de l’Espace.

Si nos ancêtres voyaient ce que nous avons accompli, ils nous prendraient pour des dieux, songea-t-il.

Tandis que l’aube nimbait l’enfilade des musées, Langdon contempla à nouveau le grand obélisque. Il imagina l’exemplaire solitaire de la Bible, caché dans la pierre angulaire de l’édifice, comprenant que le Verbe de Dieu était en réalité celui de l’homme.

Il songea au grand point cerclé dessiné sur l’esplanade, au pied du monument, à la croisée des points cardinaux. Il revit le petit coffret de pierre que lui avait confié Peter Solomon, ce cube, qui, une fois ouvert, reproduisait exactement le même schéma – une croix avec le point cerclé en son centre.

Même cette petite boîte indiquait l’emplacement !

— Robert, regardez ! lança Katherine en désignant le sommet de l’obélisque.

Langdon observa le monument, mais ne remarqua rien de particulier.

Puis, en plissant les yeux, il vit ce qu’elle lui montrait.

Tout au bout du Mall, une écharde dorée frappait la pointe de l’obélisque. Le point lumineux grandissait, devenait plus puissant, plus étincelant, embrasant le capuchon d’aluminium. L’espace d’un instant, l’obélisque se transforma en un phare miraculeux, rayonnant au-dessus de la cité endormie. Il songea à la minuscule inscription ornant la coiffe... Ainsi, chaque jour, le premier rayon de soleil qui apparaissait dans le ciel de la capitale de la nation, depuis des siècles, illuminait d’abord ces deux mots :

Laus Deo.

Robert, murmura Katherine. Personne ne monte jamais ici voir le lever du soleil. C’est cela que Peter voulait que nous voyions.

Langdon sentit son pouls s’accélérer, alors que la pyramide, au sommet du monument, s’embrasait entièrement.

— Il pense que c’est la raison pour laquelle les pères fondateurs ont voulu que cet obélisque soit si haut. J’ignore si c’est le cas, mais une chose est sûre : une ancienne loi interdit à toute construction de Washington d’être plus haute que ce monument. Et elle est toujours respectée.

La lumière s’étalait sur la coiffe à mesure que le soleil pointait à l’horizon derrière eux. Langdon eut l’impression, à cet instant, de sentir tous les mouvements des corps célestes, décrivant leurs orbites immémoriales dans le vide de l’espace. Il songeait au Grand Architecte de l’Univers... Peter voulait leur montrer un trésor que seul l’Architecte pouvait dévoiler. Langdon avait cru qu’il parlait de Warren Bellamy. A l’évidence, il se trompait d’Architecte.

Alors que les rayons gagnaient en force, la flaque dorée nimba toute la coiffe de l’obélisque – une pyramide de trois mille trois cents livres... Trente-trois centaines.

L’esprit de l’homme recevant l’illumination !

Puis, la lumière se mit à descendre le long de l’aiguille de pierre, comme chaque matin.

Les cieux descendant vers la terre... Dieu se joignant à l’homme !

Et le phénomène inverse se produisait chaque soir. Les derniers rayons du soleil, en plongeant à l’ouest, montaient vers le sommet de l’édifice, de la terre vers le ciel, dans l’attente du jour prochain.

A côté de lui, Katherine frissonna et se rapprocha de Langdon. Il passa son bras autour de ses épaules. Et tenant son amie contre lui, il songea à tout ce qu’il avait appris au cours de la nuit, à Katherine, qui pensait que le monde entier allait changer, à Peter, qui croyait que la Révélation était imminente... Les paroles d’un grand prophète résonnaient dans sa tête : « Car il n’est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive venir au grand jour. »

Alors que le soleil déployait ses rayons sur Washington, Langdon leva les yeux vers le ciel, où s’éteignaient les dernières étoiles. La science, la foi, les hommes... Chaque culture, chaque peuple, à tous les âges de l’Histoire, avait eu cette même certitude. L’existence d’un Créateur. Il prenait des noms différents, des visages différents, et des prières différentes lui étaient consacrées, mais Dieu était une constante universelle. Dieu était partagé par tous les êtres humains... Il était le cœur de tous les mystères qui échappaient à l’entendement. Pour les Anciens, il était le symbole de notre pouvoir sans limites, et ce symbole avait été perdu. Jusqu’à aujourd’hui.

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