Brown, Dan - Le symbole perdu
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Langdon gardait le silence. Les Mystères anciens étaient, à ses yeux, une sorte de mode d’emploi pour dompter la puissance, encore en sommeil, de l’esprit humain, un livre de recettes pour l’apothéose de chaque individu. Il ne pouvait croire que les Mystères recelaient un réel pouvoir, et encore moins que la Bible en détenait le sésame.
— Peter, la Bible et les Mystères anciens sont totalement antinomiques. Les Mystères parlent d’un Dieu à l’intérieur de soi, estimant que l’homme est Dieu. Et la Bible dit qu’il est au-dessus et que l’homme est un misérable pécheur.
— Oui ! Trois fois oui ! Vous mettez le doigt précisément sur le nœud du problème ! Au moment où l’homme s’est séparé de Dieu, le Verbe a perdu sa signification. Les voix des Anciens ont été noyées, perdues dans le tumulte, dans le brouhaha des nouveaux prêcheurs qui criaient qu’ils étaient les seuls à comprendre le Verbe. Qu’il était écrit dans leur langage et dans nul autre.
Peter reprit sa descente.
— Robert, vous savez comme moi que les Anciens seraient consternés de voir aujourd’hui leurs enseignements dénaturés à ce point, de voir la religion devenir ainsi le péage pour le paradis, ou des guerriers partir en guerre en pensant avoir Dieu de leur côté. Nous avons perdu le Verbe, mais il reste encore à notre portée. Il est là, juste sous nos yeux. Il demeure dans tous les grands textes de l’Histoire, de la Bible à la Bhagavad-Gîtâ, de la Torah au Coran. Tous ces textes sont révérés sur l’autel de la franc-maçonnerie, parce que les maçons savent ce que le monde semble avoir oublié... Parce que chacun de ces textes, à sa manière, murmure le même message. (La voix de Solomon vibrait d’émotion.) « Ne savez-vous pas que vous êtes des dieux ? »
Cela faisait plusieurs fois, dans la même soirée, que cet ancien dicton était évoqué – la première fois, curieusement, c’était le doyen de la Cathédrale nationale qui l’avait prononcé.
Solomon baissa la voix :
— Le Bouddha dit : « Tu es toi-même Dieu. » Jésus explique que « le royaume de Dieu est à l’intérieur de vous », il promet : « Ce que j’accomplis, vous pouvez le faire... et mieux encore. » Le premier antipape, Hippolyte de Rome, reprend ce même message, prononcé à l’origine par le gnostique Monoimus l’Arabe : « Abandonnez la recherche de Dieu... prenez plutôt vous-même comme point de départ. »
Langdon se souvint de la Maison du Temple et de l’inscription sur le fauteuil du Tuileur – l’huissier qui gardait les portes de la loge : Connais-toi toi-même.
— Un homme éclairé m’a dit un jour, reprit Solomon d’une voix faible et tremblante, « la seule différence entre toi et Dieu, c’est que tu as oublié que tu es divin ».
— Peter, je vous écoute. Attentivement. Et j’aimerais vraiment croire que nous sommes des dieux, mais je ne vois aucun dieu marcher sur terre. Je ne vois aucun surhomme. Vous pouvez citer la Bible, tous les textes anciens... Pour moi, cela reste de vieux contes qui ont été exagérés avec le temps.
— Peut-être... À moins qu’il ne nous faille l’aide de la science pour retrouver le savoir des Anciens. Et par une facétie du destin, je crois bien que les recherches de Katherine vont être l’élément déclencheur.
Langdon se rappela que, plus tôt, Katherine avait quitté en hâte la Maison du Temple.
— Où est-elle allée, au fait ?
— Elle va vite revenir, répondit Peter avec un sourire. Elle est partie voir la bonne surprise que le destin lui a réservée.
*
Une fois dehors, au pied de l’obélisque, l’air frais revigora Peter Solomon. Avec amusement, il regardait Langdon explorer la base du monument, en se grattant la tête, l’air perplexe.
— Robert, la pierre angulaire contenant la Bible est sous terre. On ne peut accéder au livre, mais je vous assure qu’il y est.
— Je vous crois, répondit Langdon, toujours perdu dans ses pensées. C’est juste un détail... un détail bizarre...
Langdon recula et contempla l’esplanade sur laquelle était érigé le monument. L’aire circulaire était couverte de pavés blancs, à l’exception de deux allées de dalles noires, qui formaient deux cercles concentriques autour de l’obélisque.
— Un cercle avec un point... Je n’avais jamais remarqué que le monument se dressait au milieu d’un cercle à l’intérieur d’un autre cercle.
Peter Solomon éclata de rire.
Rien ne lui échappe !
— Oui, le grand cercle pointé. Le symbole universel de Dieu ; au cœur de l’Amérique, à la croisée des points cardinaux. Sans doute une coïncidence..., fit-il en haussant les épaules.
Langdon l’écoutait à peine ; il faisait courir son regard sur l’aiguille de pierre, dont les blocs blancs brillaient contre le ciel.
Solomon l’observait. Langdon commençait à comprendre ce que représentait réellement cet édifice : un rappel silencieux de la sagesse ancienne, un symbole de l’illumination de l’homme. Même si Langdon ne pouvait distinguer la coiffe d’aluminium au sommet, il savait qu’elle était là – l’esprit humain pointant vers les cieux.
Laus Deo.
— Peter ? (Langdon avait les traits tirés, l’expression d’un homme ayant eu une révélation mystique.) J’ai failli oublier... (Il fouilla dans ses poches et sortit la bague maçonnique de Solomon.) Cela fait des heures que je veux vous la rendre.
— Merci, Robert. (Peter tendit sa main gauche et récupéra la chevalière qui se mit à scintiller dans sa paume.) Vous savez, tous les mystères entourant cette bague et la Pyramide maçonnique ont eu une grande influence dans ma vie. Quand j’étais jeune, on m’a confié la pyramide, en me demandant de protéger ses secrets. La simple existence de cet objet a suffi à me convaincre qu’il existait de grands mystères sur cette terre. Elle a éveillé ma curiosité et m’a ouvert l’esprit. (Il sourit et glissa la bague dans sa poche.) À présent, je m’aperçois que le véritable rôle de cette pyramide n’est pas de donner des réponses, mais d’emplir le cœur d’émerveillement.
Les deux hommes restèrent un moment silencieux au pied de l’obélisque.
Quand Langdon reprit la parole ce fut d’un ton grave :
— Peter, j’ai une faveur à vous demander... en tant qu’ami.
— Bien sûr. Tout ce que vous voudrez.
Lorsque Langdon présenta sa requête, Solomon hocha la tête, sachant qu’il avait raison.
— C’est entendu, dit-il.
— Tout de suite, ajouta Langdon en désignant l’Escalade.
— D’accord, mais à une condition...
Langdon leva les yeux au ciel.
— Vous voulez toujours avoir le dernier mot...
— Toujours. Il y a une chose encore que je voudrais que vous et Katherine voyiez...
— A cette heure ?
Langdon regarda sa montre.
Solomon esquissa un sourire.
— C’est le plus beau trésor de Washington... rares sont ceux qui ont pu l’admirer.
132.
Katherine Solomon traversait l’esplanade du Washington Monument, le cœur léger. Elle avait vécu des horreurs cette nuit, mais elle ne pensait qu’à la bonne nouvelle que lui avait révélée son frère. Et elle était partie s’assurer qu’elle ne rêvait pas.
Mes recherches sont sauvées. Tout a été sauvé !
Les disques holographiques contenant ses précieux résultats étaient partis en fumée avec son laboratoire, mais à la Maison du Temple, Peter lui avait avoué qu’il avait fait, en catimini, des sauvegardes de ses recherches et qu’il les gardait dans son bureau du Smithsonian. « J’étais tellement fasciné par tes travaux que je voulais suivre leur avancée sans te déranger. »
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