Michel Benoît - Le secret du treizième apôtre
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– Mais si l'écho de la lettre du treizième apôtre a traversé les siècles, rien ne prouve qu'elle indiquait l'emplacement exact du tombeau. Le désert est immense, depuis si longtemps le sable a tout recouvert !
– En effet, le tombeau de Jésus ne courait aucun risque tant que le désert n'était parcouru que par des chameaux. Mais la conquête spatiale a mis à notre disposition des moyens de recherche extraordinairement perfectionnés. Si l'on a pu détecter des traces d'eau sur la lointaine planète Mars, on peut aujourd'hui recenser tous les ossements des déserts du Néguev ou d'Idumée, même ceux que le sable a recouverts : cela, le pape Ghislieri ne pouvait l'imaginer. Que l'existence du tombeau devienne publique, et des centaines d'avions radars ou de sondes spatiales passeront le désert au peigne fin, depuis Jérusalem jusqu'à la mer Rouge. L'irruption de la technologie spatiale crée un risque nouveau, que nous ne pouvons pas courir. Il faut que nous mettions la main sur cet abominable document, et vite, car les Israéliens sont sur la même piste que nous.
Il porta dévotement le cercueil de jaspe à ses lèvres, avant de rabattre ses mains sous les manches de son aube.
– Ce document explosif doit être placé à l'abri de ce coffre, en face de nous. Il faut le retrouver, non seulement pour le mettre hors d'atteinte de nos ennemis, mais aussi pour disposer, grâce à lui, de moyens financiers à la hauteur de notre ambition : endiguer la dérive de l'Occident. Vous savez comment les templiers ont pu acquérir leur immense fortune, la relique que nous vénérons chaque vendredi 13 nous le rappelle. Cette fortune peut devenir nôtre, et nous l'utiliserons pour préserver l'identité divine de Notre-Seigneur.
– Que proposez-vous, frère recteur ?
– Le père Nil flaire une piste, qui est peut-être enfin la bonne : laissons-le courir derrière. J'ai renforcé la surveillance autour de lui : s'il aboutit, nous serons les premiers à le savoir. Et ensuite...
Le recteur jugea inutile de terminer sa phrase. « Ensuite » s'était déjà produit des milliers de fois, dans les caves des palais de l'Inquisition suintant de souffrance ou sur les bûchers qui éclairèrent la chrétienté tout au long de son histoire. « Ensuite », on en avait une longue expérience. Dans le cas présent, seules changeraient les modalités pratiques de cet « ensuite ». Nil ne serait pas brûlé publiquement, Andrei ne l'avait pas été.
74.
Le soleil caressait le dallage de la cour du Belvédère, quand Nil et Leeland y pénétrèrent. Soulagé par sa confidence, l'Américain avait repris son allure enjouée, et pendant le trajet ils n'avaient parlé que de leur jeunesse étudiante à Rome. Il était dix heures quand ils se présentèrent à la porte de la réserve.
Une heure plus tôt, un prêtre en soutane les y avait précédés. À la vue de son accréditation signée du cardinal Catzinger en personne, le policier s'était incliné et l'avait accompagné avec déférence jusqu'à la porte blindée, où Breczinsky l'attendait, l'air inquiet. Cette deuxième entrevue avait été brève, comme la première. En le quittant, le prêtre avait fixé longuement ses yeux noirs sur le Polonais, dont la lèvre inférieure tremblait.
Nil ne prêtait plus attention à son visage très pâle, presque translucide : en arrivant il ne remarqua pas son trouble, et installa le matériel sur leur table tandis que Leeland allait chercher les manuscrits qu'ils devaient examiner.
Au bout d'une heure de travail, il enleva ses gants, et chuchota :
– Continue sans moi, je vais tenter ma chance auprès de Breczinsky.
Leeland hocha la tête en silence, et Nil alla frapper à la porte du bibliothécaire.
– Entrez, mon père, asseyez-vous.
Breczinsky avait l'air heureux de le voir.
– Vous ne m'avez rien dit de votre recherche dans l'épi des Templiers, l'autre jour : avez-vous découvert quelque chose qui vous soit utile ?
– Mieux que ça, mon père : j'ai retrouvé le texte examiné par Andrei, celui dont il avait noté la référence sur son agenda.
Il prit une respiration, et se lança :
– Grâce à mon confrère décédé, je suis sur la piste d'un document capital, qui pourrait remettre en cause les fondements de notre foi catholique. Pardonnez-moi de ne pas vous en dire plus : depuis mon arrivée à Rome, Mgr Leeland est soumis à cause de moi à des pressions considérables, en me taisant je cherche à vous éviter tout ennui.
Breczinsky le regarda en silence, puis demanda timidement :
– Mais... de qui peuvent provenir pareilles pressions, sur un évêque travaillant au Vatican ?
Nil décida de jouer le tout pour le tout. Il se souvenait d'une remarque faite par le Polonais, lors de leur première rencontre « Et moi qui croyais que vous étiez un homme de Catzinger ! »
– De la Congrégation pour la doctrine de la foi, et plus précisément du cardinal-préfet en personne.
– Catzinger !
Le Polonais s'épongea le front, ses mains tremblaient légèrement.
– Vous ne connaissez pas le passé de cet homme, ni ce qu'il a vécu !
Nil cacha sa surprise.
– J'ignore en effet tout de lui, sauf que c'est le troisième personnage de l'Église, après le Secrétaire d'État et le pape.
Breczinsky leva vers lui des yeux de chien battu.
– Père Nil, vous êtes allé trop loin, maintenant vous devez savoir. Ce que je vais vous dire, je ne l'ai jamais confié qu'au père Andrei, parce que lui seul pouvait comprendre. Sa famille avait été associée aux souffrances de la mienne. Je n'avais pas à lui expliquer, il saisissait d'un mot.
Nil retint sa respiration.
– Quand les Allemands ont rompu le pacte germano-soviétique, la Wehrmacht a déferlé sur ce qui avait été la Pologne. Pendant quelques mois la division Anschluss a assuré autour de Brest-Litovsk les arrières de l'armée d'invasion, et en avril 1940 un de ses officiers supérieurs, un Oberstleutnant est venu rafler tous les hommes de mon village. Mon père a été emmené avec eux dans la forêt, on ne l'a jamais plus revu.
– Oui, vous me l'avez déjà dit...
– Puis la division Anschluss a rejoint le front de l'Est, et ma mère a tenté de survivre au village avec moi, aidée par la famille du père Andrei. Deux ans plus tard, nous avons vu passer dans l'autre sens les derniers débris de l'armée allemande fuyant devant les Russes. Ce n'était plus la glorieuse Wehrmacht, mais une bande de pillards qui violaient et brûlaient tout sur leur passage. J'avais cinq ans : un jour, ma mère m'a pris par la main, elle était terrorisée : « Cache-toi dans le cellier, c'est l'officier qui a emmené ton père, il est revenu ! » Par la porte disjointe, j'ai vu entrer un officier allemand. Sans un mot il a dégrafé son ceinturon, s'est jeté sur ma mère et l'a violée devant mes yeux.
Nil était horrifié.
– Avez-vous su le nom de cet officier ?
– Comme vous pouvez l'imaginer, je n'ai jamais pu l'oublier et n'ai eu de cesse de retrouver sa trace : il est mort peu après, tué par des résistants polonais. C'était l'Oberstleutnant Herbert von Catzinger, le père de l'actuel cardinal-préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Nil ouvrit la bouche, incapable de prononcer un mot. En face de lui, Breczinsky semblait décomposé. Avec effort, il reprit la parole :
– Après la guerre, devenu cardinal de Vienne, Catzinger a demandé à un Espagnol de l'Opus Dei de faire des recherches dans les archives autrichiennes et polonaises, et il a découvert que son père, pour lequel il avait une admiration sans bornes, avait été tué par des partisans polonais. Depuis lors il me hait, comme il hait tous les Polonais.
– Mais... le pape est polonais !
– Vous ne pouvez pas comprendre : tous ceux qui ont dû subir le nazisme, même malgré eux, en ont gardé une marque profonde. L'ancien des Jeunesses hitlériennes, le fils d'un combattant de la Wehrmacht tué par la résistance polonaise, a rejeté son passé mais il n'a pas oublié : personne n'est ressorti intact de cet enfer-là. Envers le pape polonais dont il est aujourd'hui le bras droit, je suis certain qu'il a surmonté son aversion viscérale, il le vénère sincèrement. Mais il sait que je suis originaire d'un village où la division Anschluss a stationné, il sait pour la mort de mon père.
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