Sempé-Goscinny - Les récrés du petit Nicolas
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- Название:Les récrés du petit Nicolas
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« Monsieur Dubon, a dit le directeur, je vous ai entendu de mon bureau. Croyez-vous que ce soit la façon de parler à de jeunes enfants ? Vous n’êtes plus dans l’armée, maintenant. » « L’armée ? a crié le Bouillon. J’étais sergent-chef de tirailleurs, eh bien, des enfants de chœur, les tirailleurs, parfaitement, c’étaient des enfants de chœur, comparés à cette troupe ! » Et le Bouillon est parti en faisant des tas de gestes, suivi du directeur qui lui disait :
« Allons, Dubon, mon ami, allons, du calme ! »
L’inauguration de la statue, c’était très chouette, mais le directeur avait changé d’avis et nous on n’a pas défilé, on était assis sur des gradins, derrière les soldats. Ce qui est dommage, c’est que le Bouillon n’était pas là. Il paraît qu’il est parti se reposer quinze jours chez sa famille, en Ardèche.
Les boys-couts
Les copains, on s’est cotisés pour acheter un cadeau à la maîtresse, parce que, demain, ça va être sa fête. D’abord, on a compté les sous. C’est Agnan, qui est le premier en arithmétique, qui a fait l’addition. On était contents, parce que Geoffroy avait apporté un gros billet de 5 000 vieux francs ; c’est son papa qui le lui a donné ; son papa est très riche, et il lui donne tout ce qu’il veut.
« Nous avons 5 207 francs, nous a dit Agnan. Avec ça, on va pouvoir acheter un beau cadeau. »
L’ennui, c’est qu’on ne savait pas quoi acheter. « On devrait offrir une boîte de bonbons ou des tas de petits pains au chocolat », a dit Alceste, un gros copain qui mange tout le temps. Mais nous, on n’était pas d’accord, parce que si on achète quelque chose de bon à manger, on voudra tous y goûter et il n’en restera rien pour la maîtresse. « Mon papa a acheté un manteau en fourrure à ma maman, et ma maman était drôlement contente », nous a dit Geoffroy. Ça paraissait une bonne idée, mais Geoffroy nous a dit que ça devait coûter plus que 5 207 francs, parce que sa maman était vraiment très, très contente. « Et si on lui achetait un livre ? » a demandé Agnan. Ça nous a tous fait rigoler ; il est fou, Agnan ! « Un stylo ? » a dit Eudes ; mais Clotaire s’est fâché. Clotaire, c’est le dernier de la classe, et il a dit que ça lui ferait mal que la maîtresse lui mette de mauvaises notes avec un stylo qu’il lui aurait payé. « Tout près de chez moi, a dit Rufus, il y a un magasin où on vend des cadeaux. Ils ont des choses terribles ; là, on trouverait sûrement ce qu’il nous faut. » Ça, c’était une bonne idée, et on a décidé d’aller au magasin tous ensemble, à la sortie de la classe.
Quand on est arrivés devant le magasin, on s’est mis à regarder dans la vitrine, et c’était formidable. Il y avait des tas de cadeaux terribles : des petites statues, des saladiers en verre avec des plis, des carafes comme celle dont on ne se sert jamais à la maison, des tas de fourchettes et de couteaux, et même des pendules. Ce qu’il y avait de plus beau, c’étaient les statues. Il y en avait une avec un monsieur en slip qui essayait d’arrêter deux chevaux pas contents ; une autre avec une dame qui tirait à l’arc ; il n’y avait pas de corde à l’arc, mais c’était si bien fait qu’on aurait pu croire qu’il y en avait une. Cette statue allait bien avec celle d’un lion qui avait une flèche dans le dos et qui traînait ses pattes de derrière. Il y avait aussi deux tigres, tout noirs, qui marchaient en faisant des grands pas, et des boys-couts et des petits chiens et des éléphants, et un monsieur, dans le magasin, qui nous regardait et qui avait l’air méfiant.
Quand nous sommes entrés dans le magasin, le monsieur est venu vers nous, en faisant des tas de gestes avec les mains.
— Allons, allons, il nous a dit, dehors ! Ce n’est pas un endroit pour s’amuser, ici !
— On n’est pas venus pour rigoler, a dit Alceste ; on est venus pour acheter un cadeau.
— Un cadeau pour la maîtresse, j’ai dit.
— On a des sous, a dit Geoffroy.
Et Agnan a sorti les 5 207 francs de sa poche, et il les a mis sous le nez du monsieur, qui a dit :
— Bon, ça va ; mais qu’on ne touche à rien.
— C’est combien, ça ? a demandé Clotaire, en prenant deux chevaux sur le comptoir.
— Attention ! Lâche ça. C’est fragile ! a crié le monsieur, qui avait drôlement raison de se méfier, parce que Clotaire est très maladroit et casse tout. Clotaire s’est vexé et il a remis la statue à sa place, et le monsieur a eu juste le temps de rattraper un éléphant que Clotaire avait poussé avec le coude.
Nous, on regardait partout, et le monsieur courait dans le magasin en criant : « Non, non, ne touchez pas ! Ça casse ! » Moi, il me faisait de la peine, le monsieur. Ça doit être énervant de travailler dans un magasin où tout casse. Et puis, le monsieur nous a demandé de nous tenir tous en groupe au milieu du magasin, les bras derrière le dos, et de lui dire ce qu’on voulait acheter.
« Qu’est-ce qu’on pourrait avoir de chouette pour 5 207 francs ? » a demandé Joachim. Le monsieur a regardé autour de lui, et puis il a sorti d’une vitrine deux boys-couts peints, on aurait dit qu’ils étaient vrais. Je n’avais rien vu d’aussi beau, même à la foire, au stand de tir.
« Vous pourriez avoir ceci pour 5 000 francs, a dit le monsieur.
— C’est moins que ce que nous pensions mettre, a dit Agnan.
— Moi, a dit Clotaire, j’aime mieux les chevaux. »
Et Clotaire allait reprendre les chevaux sur le comptoir ; mais le monsieur les a pris avant lui, et il les a gardés dans ses bras.
« Bon, il a dit le monsieur, vous les prenez, les boys-couts, oui ou non ? » Comme il n’avait pas l’air de rigoler, nous avons dit d’accord. Agnan lui a donné les 5 000 francs, et nous sommes sortis avec les boys-couts.
Dans la rue, on a commencé à discuter pour savoir qui allait garder le cadeau jusqu’à demain pour le donner à la maîtresse.
« Ce sera moi, a dit Geoffroy, c’est moi qui ai mis le plus d’argent.
— Je suis le premier de la classe, a dit Agnan, c’est moi qui donnerai le cadeau à la maîtresse.
— Tu n’es qu’un chouchou », a dit Rufus.
Agnan s’est mis à pleurer et à dire qu’il était très malheureux, mais il ne s’est pas roulé par terre, comme il le fait d’habitude, parce qu’il tenait les boys-couts dans les mains et il ne voulait pas les casser. Pendant que Rufus, Eudes, Geoffroy et Joachim se battaient, moi j’ai eu l’idée de jouer à pile ou face pour savoir qui allait donner le cadeau. Ça a pris pas mal de temps, et on a perdu deux monnaies dans l’égout, et puis c’est Clotaire qui a gagné. Nous, on était très embêtés, parce qu’on avait peur qu’avec Clotaire, qui casse tout, le cadeau n’arrive pas jusqu’à la maîtresse. On a donné les deux boys-couts à Clotaire, et Eudes lui a dit que, s’il les cassait, il lui donnerait des tas de coups de poing sur le nez. Clotaire a dit qu’il ferait attention, et il est parti chez lui en portant le cadeau, en marchant tout doucement et en tirant la langue. Nous, avec les 205 francs qui nous restaient, on a acheté des tas de petits pains au chocolat et on n’a pas eu faim pour dîner, et nos papas et nos mamans ont cru que nous étions malades.
Le lendemain, on est tous arrivés très inquiets à l’école, mais on a été contents quand on a vu Clotaire avec les boys-couts dans les bras. « J’ai pas dormi cette nuit, nous a dit Clotaire ; j’avais peur que la statue ne tombe de la table de nuit. »
En classe, je regardais Clotaire, qui surveillait le cadeau, qu’il avait mis sous son pupitre. J’étais drôlement jaloux, parce que, quand Clotaire lui donnerait le cadeau, la maîtresse serait contente et elle l’embrasserait, et Clotaire deviendrait tout rouge, parce qu’elle est très jolie, la maîtresse, quand elle est contente, presque aussi jolie que ma maman.
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