Sempé-Goscinny - Les récrés du petit Nicolas
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- Название:Les récrés du petit Nicolas
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3. Un frémissement de plaisir parcourut les pères, qui tous enlevèrent leurs pardessus, vestons, cache-nez et chapeaux. Ils se précipitèrent sur le terrain en demandant aux enfants de faire attention et de ne pas trop s’approcher, qu’ils allaient leur montrer comment on tripote un ballon.
4. Dès les premières minutes de ce match, opposant les pères des amis de Nicolas et ceux de l’autre école, les fils furent vite fixés sur la façon dont on arrive à jouer au football, et
5. décidèrent d’un commun accord d’aller chez Clotaire, voir « Sport-Dimanche » à la télé.
6. Le match se déroulait avec, de part et d’autre, le souci d’envoyer de grands coups de pied dans la balle, de façon à prouver qu’on pouvait marquer un but si le vent contraire, dans tous les sens, n’était pas si gênant. À la 16 eminute, un père de l’autre école donna un grand coup de pied en direction d’un père qu’il espérait être un père de l’autre école, mais qui, en réalité, était le père de Geoffroy. Celui-ci envoya un coup de pied encore plus fort. Le ballon atterrit au milieu de quelques caisses, boîtes de conserve et autres ferrailles, il fit entendre un bruit comparable à celui d’un ballon qu’on dégonfle, mais continua de rebondir, grâce au ressort qui l’avait traversé de part en part. Après trois secondes de discussion il fut décidé que le match continuerait, une boîte de conserve – pourquoi pas ? – tenant lieu de ballon.
7. À la 36 eminute, le père de Rufus, en position d’arrière, arrêta la boîte de conserve, qui se dirigeait en tournoyant vers sa lèvre supérieure. Comme il l’arrêta de la main, l’arbitre (le frère d’un des pères de l’autre école, le père de Nicolas tenant la place d’inter) siffla penalty. Malgré les protestations de certains joueurs (le père de Nicolas et tous les pères des amis de Nicolas), le penalty fut tiré et le père de Clotaire, qui jouait goal, ne put arrêter la boîte malgré un geste de dépit. Les pères de l’autre école égalisaient donc et la marque était de 3 à 3.
8. Il restait quelques minutes à jouer. Les pères étaient inquiets quant à l’accueil que leur réserveraient leurs fils s’ils perdaient le match. Le jeu, qui jusqu’alors avait été mauvais, devint exécrable. Les pères de l’autre école jouaient la défense. Certains posaient les deux pieds sur la boîte et empêchaient les autres de la prendre. Soudain, le père de Rufus, qui est agent de police dans le civil, s’échappa. Dribblant deux pères adverses, il se présenta seul devant le goal, shoota sèchement et envoya la boîte au fond des filets.
Les pères de Nicolas et ses amis remportaient le match par 4 à 3.
9. Sur la photo de l’équipe gagnante, prise après le match, on reconnaît : debout, de gauche à droite, les pères de Maixent, Rufus (le héros du match), Eudes (blessé à l’œil gauche), Geoffroy, Alceste. Assis, les pères de Joachim, Clotaire, Nicolas (blessé à l’œil gauche dans un choc avec le père de Eudes) et Agnan.
Le musée de peintures
Aujourd’hui, je suis très content, parce que la maîtresse emmène toute la classe au musée, pour voir des peintures. C’est drôlement amusant quand on sort tous ensemble, comme ça. C’est dommage que la maîtresse, qui est pourtant gentille, ne veuille pas le faire plus souvent.
Un car devait nous emmener de l’école au musée. Comme le car n’avait pas pu se garer devant l’école, nous avons dû traverser la rue. Alors, la maîtresse nous a dit : « Mettez-vous en rangs par deux et donnez-vous la main ; et surtout, faites bien attention ! », j’ai moins aimé ça, parce que j’étais à côté d’Alceste, mon ami qui est très gros et qui mange tout le temps, et ce n’est pas très agréable de lui donner la main. J’aime bien Alceste, mais il a toujours les mains grasses ou collantes, ça dépend ce qu’il mange. Aujourd’hui, j’ai eu de la chance : il avait les mains sèches. « Qu’est-ce que tu manges, Alceste ? » je lui ai demandé. « Des biscuits secs », il m’a répondu, en m’envoyant plein de miettes à la figure.
Devant, à côté de la maîtresse, il y avait Agnan. C’est le premier de la classe et le chouchou de la maîtresse. Nous, on ne l’aime pas trop, mais on ne tape pas beaucoup dessus à cause de ses lunettes. « En avant, marche ! » a crié Agnan, et nous avons commencé à traverser pendant qu’un agent de police arrêtait les autos pour nous laisser passer.
Tout d’un coup, Alceste a lâché ma main et il a dit qu’il revenait tout de suite, qu’il avait oublié des caramels en classe. Alceste a commencé à traverser dans l’autre sens, au milieu des rangs, ce qui a fait un peu de désordre. « Où vas-tu, Alceste ? a crié la maîtresse ; reviens ici tout de suite ! » « Oui : où vas-tu, Alceste, a dit Agnan, reviens ici tout de suite ! » Eudes, ça ne lui a pas plu, ce qu’avait dit Agnan. Eudes est très fort et il aime bien donner des coups de poing sur le nez des gens. « De quoi te mêles tu chouchou ? Je vais te donner un coup de poing sur le nez », a dit Eudes en avançant sur Agnan. Agnan s’est mis derrière la maîtresse et il a dit qu’on ne devait pas le frapper, qu’il avait des lunettes. Alors Eudes, qui était dans les derniers rangs, parce qu’il est très grand, a bousculé tout le monde ; il voulait aller trouver Agnan, lui enlever ses lunettes et lui donner un coup de poing sur le nez. « Eudes, retournez à votre place ! » a crié la maîtresse. « C’est ça, Eudes, a dit Agnan, retournez à votre place ! » « Je ne voudrais pas vous déranger, a dit l’agent de police, mais ça fait déjà un petit moment que j’arrête la circulation ; alors, si vous avez l’intention de faire la classe sur le passage clouté, il faut me le dire ; moi, je ferai passer les autos par l’école ! » Nous, on aurait bien aimé voir ça, mais la maîtresse est devenue toute rouge, et de la façon dont elle nous a dit de monter dans le car, on a compris que ce n’était pas le moment de rigoler. On a vite obéi.
Le car a démarré et, derrière, l’agent a fait signe aux autos qu’elles pouvaient passer, et puis, on a entendu des coups de freins et des cris. C’était Alceste qui traversait la rue en courant, avec son paquet de caramels à la main.
Finalement, Alceste est monté dans le car et nous avons pu partir pour de bon. Avant de tourner le coin de la rue, j’ai vu l’agent de police qui jetait son bâton blanc par terre, au milieu des autos accrochées.
Nous sommes entrés dans le musée, bien en rang, bien sages, parce qu’on l’aime bien notre maîtresse, et nous avions remarqué qu’elle avait l’air très nerveuse, comme Maman quand Papa laisse tomber la cendre de ses cigarettes sur le tapis. On est entrés dans une grande salle, avec des tas et des tas de peintures accrochées aux murs.
« Vous allez voir ici des tableaux exécutés par les grands maîtres de l’école flamande », a expliqué la maîtresse. Elle n’a pas pu continuer très longtemps, parce qu’un gardien est arrivé en courant et en criant parce qu’Alceste avait passé le doigt sur un tableau pour voir si la peinture était encore fraîche. Le gardien a dit qu’il ne fallait pas toucher et il a commencé à discuter avec Alceste qui lui disait qu’on pouvait toucher puisque c’était bien sec et qu’on ne risquait pas de se salir. La maîtresse a dit à Alceste de se tenir tranquille et elle a promis au gardien de bien nous surveiller. Le gardien est parti en remuant la tête.
Pendant que la maîtresse continuait à expliquer, nous avons fait des glissades ; c’était chouette parce que par terre c’était du carrelage et ça glissait bien.
On jouait tous, sauf la maîtresse qui nous tournait le dos et qui expliquait un tableau, et Agnan, qui était à côté d’elle et qui écoutait en prenant des notes. Alceste ne jouait pas non plus. Il était arrêté devant un petit tableau qui représentait des poissons, des biftecks et des fruits. Alceste regardait le tableau en se passant la langue sur les lèvres.
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