Sempé-Goscinny - Les vacances du petit Nicolas

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Nous sommes partis avec nos cannes à pêche et nos vers, et nous sommes arrivés sur la jetée, tout au bout. Il n’y avait personne, sauf un gros monsieur avec un petit chapeau blanc qui était en train de pêcher, et qui n’a pas eu l’air tellement content de nous voir.

— Avant tout, pour pêcher, a dit notre chef, il faut du silence, sinon, les poissons ont peur et ils s’écartent ! Pas d’imprudences, je ne veux voir personne tomber dans l’eau ! Restez groupés ! Interdiction de descendre dans les rochers ! Faites bien attention de ne pas vous faire mal avec les hameçons.

— C’est pas un peu fini ? a demandé le gros monsieur.

— Hein ? a demandé notre chef, tout étonné.

— Je vous demande si vous n’avez pas un peu fini de hurler comme un putois, a dit le gros monsieur. A crier comme ça, vous effrayeriez une baleine !

— Il y a des baleines par ici ? a demandé Bertin.

— S’il y a des baleines, moi je m’en vais ! a crié Paulin, et il s’est mis à pleurer, en disant qu’il avait peur et qu’il voulait rentrer chez son papa et sa maman. Mais il n’est pas parti, celui qui est parti, c’est le gros monsieur, et c’était tant mieux, parce que comme ça on était entre nous, sans qu’il y ait personne pour nous déranger.

— Quels sont ceux d’entre vous qui sont déjà allés à la pêche ? a demandé notre chef.

— Moi, a dit Athanase. L’été dernier, j’ai pêché un poisson comme ça ! et il a ouvert les bras autant qu’il a pu. Nous on a rigolé parce qu’Athanase est très menteur ; c’est même le plus menteur de nous tous.

— T’es un menteur, lui a dit Bertin.

— T’es jaloux et bête, a dit Athanase. Comme ça qu’il était mon poisson ! Et Bertin a profité qu’Athanase ait les bras écartés pour lui coller une gifle.

— Assez, vous deux, ou je vous défends de pêcher ! C’est compris ? a crié le chef. Athanase et Bertin se sont tenus tranquilles, mais Athanase a encore dit qu’on verrait bien le poisson qu’il sortirait, non mais sans blague ! et Bertin a dit qu’il était sûr que son poisson à lui serait le plus grand de tous.

Le chef nous a montré comment il fallait faire pour mettre un ver au bout de l’hameçon. « Et surtout, il nous a dit, faites bien attention de ne pas vous faire de mal avec les hameçons ! » On a tous essayé de faire comme le chef, mais ce n’est pas facile, et le chef nous a aidés, surtout Paulin qui avait peur des vers et qui a demandé s’ils mordaient. Dès qu’il a eu un ver à son hameçon, Paulin, vite, vite, il a jeté la ligne à l’eau, pour éloigner le ver le plus possible. On avait tous mis nos lignes dans l’eau, sauf Athanase et Bertin qui avaient emmêlé leurs lignes, et Gualbert et Calixte qui étaient occupés à faire une course de vers sur la jetée. « Surveillez bien vos bouchons ! » a dit le chef.

Nous, les bouchons, on les surveillait, mais il ne se passait pas grand-chose, et puis, Paulin a poussé un cri, il a levé sa canne et au bout de la ligne il y avait un poisson. « Un poisson ! a crié Paulin. Maman ! » et il a lâché la canne qui est tombée sur les rochers. Le chef s’est passé la main sur la figure, il a regardé Paulin qui pleurait, et puis il a dit : « Attendez-moi là, je vais aller chercher la canne de ce petit... de ce petit maladroit. » Le chef est descendu sur les rochers, et c’est dangereux parce que c’est très glissant, mais tout s’est bien passé, sauf que ça a fait des histoires quand Crépin est descendu aussi pour aider le chef, et il a glissé dans l’eau, mais le chef a pu le rattraper, et il criait tellement fort le chef, que très loin, sur la plage, on a vu des gens qui se levaient pour voir. Quand le chef a rendu la canne à Paulin, le poisson n’était plus au bout de la ligne. Là où Paulin a été vraiment content, c’est que le ver n’y était plus non plus. Et Paulin a été d’accord pour continuer à pêcher, à condition qu’on ne lui remette pas de ver à l’hameçon.

Le premier poisson, c’est Gualbert qui l’a eu. C’était son jour à Gualbert : il avait gagné la course de vers, et maintenant, il avait un poisson. On est tous allés voir. Il était pas très gros, son poisson, mais Gualbert était fier quand même et le chef l’a félicité. Après, Gualbert a dit qu’il avait fini, puisqu’il avait eu son poisson. Il s’est allongé sur la jetée et il a dormi. Le deuxième poisson, vous ne devinerez jamais qui l’a eu ! C’est moi ! Un poisson formidable ! Vraiment terrible ! Il était à peine un peu plus petit que celui de Gualbert, mais il était très bien. Ce qui est dommage, c’est que le chef s’est fait mal au doigt avec l’hameçon, en le décrochant (c’est drôle, je l’aurais parié que ça allait lui arriver). C’est peut-être pour ça que le chef a dit qu’il était l’heure de rentrer. Athanase et Bertin ont protesté parce qu’ils n’avaient pas encore réussi à démêler leurs lignes.

En donnant les poissons au cuisinier, on était un peu embêtés, parce que deux poissons pour faire la soupe pour tout le camp, c’est peut-être pas beaucoup. Mais le cuisinier s’est mis à rigoler et il nous a dit que c’était parfait, que c’était juste ce qu’il fallait. Et pour nous récompenser, il nous a donné des biscuits.

Eh bien, le cuisinier, il est formidable ! La soupe était très bonne et M. Rateau a crié :

« Pour l’équipe Œil-de-Lynx... hip hip...»

« Hourra ! » a crié tout le monde, et nous aussi, parce que nous étions drôlement fiers.

Après, j’ai demandé au cuisinier comment ça se faisait que les poissons de la soupe étaient si gros et si nombreux. Alors, le cuisinier s’est mis à rigoler, et il m’a expliqué que les poissons, ça gonfle à la cuisson. Et comme il est chouette, il m’a donné une tartine à la confiture.

Cher Monsieur, chère Madame,

Crépin se porte très bien, et je suis heureux de vous dire que nous sommes très contents de lui. Cet enfant est parfaitement adapté et s’entend très bien avec ses camarades. Il a peut-être parfois un peu tendance à jouer au « dur » (si vous me passez l’expression). Il veut que ses camarades le considèrent comme un homme et comme un chef. Dynamique, avec un sens très poussé de l’initiative, Crépin a un ascendant très vif sur ses jeunes amis, qui admirent, inconsciemment, son équilibre. Je serai très heureux de vous voir, lors de votre passage dans la région...

(Extrait d’une lettre de M. Rateau aux parents de Crépin)

Crépin a des visites

La colonie de vacances où je suis, le Camp Bleu, est très bien. On est des tas de copains et on s’amuse drôlement. La seule chose, c’est que nos papas et nos mamans ne sont pas là. Oh ! bien sûr, on s’écrit des tas de lettres, les papas, les mamans et nous. Nous, on raconte ce qu’on fait, on dit qu’on est sages, qu’on mange bien, qu’on rigole et qu’on les embrasse très fort, et eux, ils nous répondent que nous devons être obéissants, qu’on doit manger de tout, qu’on doit être prudents et qu’ils nous font des grosses bises ; mais ce n’est pas la même chose que quand nos papas et nos mamans sont là.

C’est pour ça que Crépin a eu drôlement de la chance. On venait de s’asseoir pour déjeuner, quand M. Rateau, le chef du camp, est entré avec un gros sourire sur sa figure, et il a dit :

— Crépin, une bonne surprise pour toi, ta maman et ton papa sont venus te rendre visite.

Et nous sommes tous sortis pour voir.

Crépin a sauté au cou de sa maman, et puis à celui de son papa, il les a embrassés, ils lui ont dit qu’il avait grandi et qu’il était bien brûlé par le soleil. Crépin a demandé s’ils lui avaient apporté le train électrique et ils avaient l’air tout contents de se voir. Et puis Crépin leur a dit, à son papa et à sa maman :

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